Bilan 2015 : le retour de la pige

Lorsque j’ai pris une partie de l’héritage de mon père pour me permettre de vivre de l’écriture, c’était avec l’intention de pouvoir en vivre, sans bouée, à 40 ans. Une fois cette partie d’héritage fondue, j’ai eu droit à un sursis grâce à une bourse du CALQ, mais cette année, j’ai dû me rendre à l’évidence, la quarantaine est entamée, et le montant de mes droits d’auteurs ne me permettent pas d’en vivre à court terme.

Au début, je me suis demandé si ce retour au mercenariat était, pour moi, un échec. Mais non, ma carrière d’auteur progresse, indéniablement, alors tout va bien. C’est seulement plus lent que prévu!

Alors, j’ai fait la paix avec la pige, que je continuerai tant que mes droits d’auteurs ne dépasseront pas le seuil de la pauvreté. De toute manière, il faut l’avouer, j’ai des clients sympas qui m’offrent des projets créatifs! L’écriture sur commande, avec contraintes spécifiques ou sujets imposés, est un défi qui me stimule plutôt que de m’ennuyer. Bref, je suis une pigiste choyée!

Pour le reste du bilan…

Livres écrits en 2015 :

  • Un album de longueure semblable à l’encyclopédie du merveilleux urbain
  • Les chroniques  postapocalyptiques d’une enfant sage
  • Le deuxième tome du Gardien des soirs de bridge

Livres publiés :

Un bilan dont je suis plutôt satisfaite, considérant qu’au début de l’année, je n’avais qu’un seul livre officiellement placé dans un calendrier de publication, et surtout, considérant que l’année à été très difficile sur le plan personnel. Cette année, mon métier a été plus qu’un travail, il a été une bouée!

 

 

4 réflexions sur « Bilan 2015 : le retour de la pige »

  1. Je fais aussi de la pige, mais je ne vois pas ça comme du mercenariat – c’est juste une autre forme d’écriture, une autre façon de solliciter mes neurones créatifs, mais qui rapporte à plus court terme. 😉 Un autre gros avantage: ça permet de rencontrer plein de gens cool qui deviendront peut-être des lecteurs, sait-on jamais!

    1. @Sylvie: J’avoue que la véritable différence, c’est que ça rapporte à plus court terme. En alternant entre les deux, il y a moyen de bâtir de quoi, tout en payant l’épicerie! C’est peut-être, en fait, un peu le meilleur des deux mondes.

Répondre à Annie Bacon Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *