Je n’aimerais pas être dans les souliers de J.K. Rowling.

En relisant le titre de cette chronique, je réalise qu’il s’agit bien d’une phrase que je ne pensais jamais dire! Qu’elle soit en train d’écrire seule dans une chambre d’hôtel ou en train d’inaugurer un parc d’attractions à la gloire de son imagination, on doit avouer que la position est habituellement enviable! Mais voilà, selon un article lu cette semaine, elle s’est remise à écrire.  Et si il y a une chose que je n’aimerais pas avoir à faire, c’est bien de débuter une nouvelle série après un succès aussi retentissant que Harry Potter.

Évidemment, à partir du cinquième livre, la pression a dû être constante, avec une culmination certaine pour le dernier tome de la série. En même temps, puisque ces livres s’inscrivaient en continuité, le simple plaisir de retrouver l’univers merveilleux et les personnages familiers donnait aux lecteurs une certaine indulgence. Lorsque le concept est bon et les personnages aimés, la moitié du travail est faite. Mais une nouvelle série? Celle-ci devra sans contester devoir subir la difficile comparaison avec son prédécesseur, un peu comme si Jacques Brel avait eu un petit frère qui se lance en musique.

Selon le même principe, j’ai lu dans Entertainment Weekly l’année dernière, une entrevue avec Elizabeth Gilbert dans laquelle l’intervieweur lui demandait ses réactions face aux critiques négatives de son dernier livre (Committed, si je ne m’abuse). Sa réponse : « Thank god I’ll never have to write the book that follows Eat Pray Love ever again ».

La rançon de la gloire? Il faut bien que l’obscurité ait ses privilèges!

6 réflexions sur « Je n’aimerais pas être dans les souliers de J.K. Rowling. »

  1. Ah ben moi je prendrais le stress.

    Surtout que… quel stress? L’argent n’étant plus un problème, même s’il lui faut 30 ans pour trouver une aussi bonne idée pour sa série suivante, elle peut se le permettre.

    1. @Gen: Argent ou pas, personne n’aime voir un de ses livres être démolis, et considérant les attentes vis-à-vis de J.K. Rowling, les chances que les gens ne soient pas déçu sont faibles!

  2. @Annie : Si la série s’était terminée après le troisième tome (que j’ai trouvé excellent et que j’ai souvent vu cité comme étant le meilleur de la série), je comprendrais le stress. Mais en l’état des choses, je pense juste que la nouvelle série pourra être meilleure que les derniers bouquins. (Je vais me faire lancer des roches, je le sais, mais franchement, les deux derniers livres c’était pas ce qu’elle a écrit de mieux!)

  3. Je seconde ton titre, Annie ! lol
    Le succès c’est fantastique, mais la pression qui vient après doit être terrible. Pas la pression des autres, celle que l’on se met soi-même. Et si je n’étais que l’auteur d’une seule bonne histoire ? Oui, Gen, JK serait toujours milliardaire, mais l’argent n’achète pas la satisfaction d’être l’auteure qu’on veut être.

  4. @Sylvie : Non, mais mon point est que l’argent achète le temps de travailler ses textes, de mûrir ses idées, etc. Enfin… désolée, je ne plaindrai jamais les gens qui ont du mal à gérer leur succès! lol!

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