Cette semaine, j’ai reçu deux boîtes de livre, Le gardien des soirs de bridge T2 : Dans la baignoire, et Victor Cordi, cycle 2, livre 3 : le prix de la paix.
Pour fêter ça, j’ai envie de partager ma joie en vous donnant des livres dédicacés! Petit tirage, donc! Pour participer, il vous suffit de dire en commentaire sous ce billet, ou en commentaire sous le billet Facebook correspondant, quel livre de ces deux séries vous intéresse, et à quel nom devrait être la dédicace (vous même, un ami, une classe, un neveu, n’importe qui!). Je vous contacterai ensuite en privé pour avoir l’adresse où envoyer le livre en question! Remarquez que le tirage sera limité au Canada.
Je liste les choix pour vous aider :
Gardien des soirs de bridge T1 : Sous le divan
Gardien des soirs de bridge T2 : Dans la baignoire
Victor Cordi Cycle 1, livre 1 : L’anomalie maléfique
Victor Cordi Cycle 1, livre 2 : Le guerrier venu d’ailleurs
Victor Cordi Cycle 1, livre 3 : Le secret du Machiavélicon
Victor Cordi Cycle 1, livre 4 : Le cœur astral
À la recherche de Victor Cordi : journal d’histoire de Lenta-Oh
Victor Cordi Cycle 2, livre 1 : La première attaque
Victor Cordi Cycle 2, livre 2 : La grande évasion
Victor Cordi Cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix
Le tirage aura lieu mercredi matin, et je mettrai les noms des gagnants en haut du billet. Les livres seront envoyés le lundi suivant! Bonne chance à tous, n’hésitez pas à partager le tout pour faire d’autres heureux!
Est-ce qu’il suffit de deux romans pour créer une tendance? Je l’ignore, mais chose certaine, ces deux romans découverts dans les dernières semaines ont attiré mon attention. Les voici :
Ce qu’ils ont en commun : l’utilisation d’une licence très connue des enfants (Pokémon dans un cas et Minecraft dans l’autre) sans avoir l’approbation officielle du détenteur de ladite licence. Chacun porte le même sceau : « Roman non officiel de… »
Ma première pensée en voyant ces livres a été pour l’éventuelle poursuite judiciaire qui me semble inévitable. Pourtant, les livres continuent de sortir et d’être traduits sans que personne ne semble s’en offusquer. Une rapide recherche sur Internet à ce sujet n’a rien relevé du tout en ce sens.
On ne parle pourtant pas ici de simple fanafictions distribuée gratuitement sur Internet, mais bien de livres papier disponibles en librairie. Commercialisation, revenus, et tout.
Je dois vous avouer, cette nouvelle tendance me dépasse! Je n’y comprends rien. Oh, je comprends l’attrait commercial, et je comprends aussi l’efficacité pour faire lire les enfants. C’est le complet manque de respect pour les détenteurs de la marque que je ne comprends pas.
Je devrais peut-être me mettre à écrire des romans Star Wars…
Il sort cette semaine! Il est pour les 8 ans et plus (fin 2e année et 3e année)! Voici donc venu le temps de vous en dire un peu plus sur ce deuxième tome.
Encore une fois, le professeur Habbitrøle entraine Émile et Ophélie dans une exploration de leur maison à la recherche de pestioles. Cette fois-ci, c’est dans la salle de bain que les choses se compliqueront, alors qu’une erreur d’identification va transformer tout le deuxième étage en caverne de mousse!
Les frères Coubledroches seront à nouveau de la partie comme vilains de service, et on découvrira non seulement un nouveau personnage, mais également un nouvel aspect de la vie de pestiologue alors que nos héros iront magasiner pour du matériel d’observation.
Au menu, trois nouvelles sortes de pestioles, dont le Romantical Gigantum, la seule de ces créatures à pouvoir être apprivoisée! Vous voudrez le vôtre, c’est certain!
Et comme une image vaut mille mots, voici quelques-unes des illustrations intérieures de Ghislain Barbe, accompagnées d’une citation tirée du livre.
– Les cathodrones pileux se nourrissent d’électricité statique, qu’ils recrachent lorsqu’ils sont loin de leur téléviseur, expliqua le pestiologue.
Lorsqu’Émile et Ophélie rattrapèrent le professeur Habbitrøle, il était déjà à quatre pattes dans le bain, son stéthoscope posé sur le trou d’écoulement de l’eau.
En catastrophe, Tartempion Coubledroche empoigna la nacelle d’une main, bascula vers l’avant et agrippa le rideau de la fenêtre entre ses deux souliers.
Avec tout ça, je n’ai pas eu l’occasion de vous parler de ma fin de semaine d’écriture en direct chez Bric-à-brac, où j’ai fait mes trois séances dans la même fin de semaine, soit celle du 12 août.
Bric à brac livres est une toute petite librairie (200 pieds carrés au max) spécialisée en littérature jeunesse. L’équipe avait installé ma table directement dans l’entrée, et avait même pris la peine de me façonner un petit décor thématique tout ce qu’il y a de plus sympathique. Et là, sur trois jours, quelque chose de magique est arrivé. Je n’ai pas seulement écrit, concentrée dans ma bulle, je me suis véritablement imprégnée de cette librairie et de la vie qui y règne.
Et quelle vie!
Chez Bric à brac, personne n’entre sans parler à un des libraires. Les clients demandent conseil, commentent leur achat de la dernière fois, jasent de la pluie et du beau temps. Dans ce tout petit espace règne un véritable esprit de communauté, centré autour de la littérature jeunesse, tout ça, dans un des quartiers ouvriers de Montréal. Je blâme en grande partie la personnalité de Catherine Chiasson, librairie en chef, pour ce miracle. Impossible de passer près d’elle sans être contagié par sa bonne humeur ensoleillée, impossible de lui parler sans être contaminé par sa passion pour la littérature jeunesse.
Je me suis toujours sentie chez moi entourée de livres (il y a dans l’héroïne des chroniques post-apocalyptiques, qui se réfugie dans une bibliothèque, un petit peu de mon moi-même). Ma fin de semaine au milieu de l’action chez Bric-à-brac m’a permis de profiter des autres aspects que j’aime dans la vie de libraire : les longues discussions sur la littérature avec des experts et le plaisir de partager ses propres connaissances en conseillant les acheteurs. Même les demandes les plus précises (« Avez-vous un livre féministe pour une enfant de 2 ans » étant la meilleure que j’ai entendue pendant mon séjour) sont agréables à remplir.
Bref, si je n’avais pas eu une famille qui m’attendait impatiemment, je crois que j’y serais resté la fin de semaine entière! À défaut d’être écrivain, j’aurais fait un libraire heureux.
Lorsque je vous ai dévoilé les couvertures de mes parutions de l’automne il y a quelques semaines, je vous avais promis que je vous parlerais plus en détail de chacun des livres. Voici donc le premier des trois titres, et non le moindre : la conclusion de la saga de Victor Cordi (9 ans et +)!
Faute d’illustrations, voici quelques extraits qui vous montrent ce que l’on retrouvera dans ce 8e Tome.
De l’aventure
« Victor se retrouve sous l’eau. Entraîné dans les profondeurs du marais, il sent la vase s’élever sous l’effet du mouvement et pénétrer dans ses narines, ses yeux, ses oreilles. Il agite les pieds et les bras pour se déprendre, mais les longues mains de l’assaillant lui tiennent les chevilles trop solidement. »
Des créatures étranges
« La créature est énorme. Chacune de ses pattes pourrait écraser Victor comme un insecte. Son corps est massif et velu, son dos formant une bosse deux fois plus haute que sa tête. Elle ouvre une large gueule en un bâillement terrifiant, dévoilant trois rangées de crocs acérés. »
De la romance??!
« C’est la première fois que Victor et Marina se retrouvent seuls depuis censure anti-divulgâchage. Un silence gêné s’installe alors que le garçon ne sait que dire ni que faire. »
À ne pas rater, donc, en librairie le 20 septembre!
Petit rappel pour ceux qui ne sont pas rendus au 8e tome et qui s’y perdent, voici les différents livres de la série, dans l’ordre, avec les liens d’achat sur Les Libraires :
Je suis une fan d’Harry Potter, je ne le cache pas. J’ai lu les sept romans deux fois, j’ai la tasse, la baguette magique, et même un déguisement pour le Comic-con! Lorsque le script de la pièce de théâtre est sorti, annoncé comme la 8e histoire, je n’ai pu m’en empêcher! Et comme plusieurs personnes (2, en fait), m’ont dit qu’ils seraient intéressés à entendre ce que j’en ai pensé, en voici ma critique!
Harry Potter and the Cursed Child
Commençons par le positif: c’est une histoire d’Harry Potter, et je suis tellement attachée aux personnages que je pourrais lire avec ravissement n’importe quoi qui les impliquent. L’effet nostalgie marche et nous plonge dans Harry Potter and the Cursed Child malgré nous, particulièrement lorsque des événements du 4e tome sont revisités. Les scènes revécues ravivent notre mémoire du plaisir que nous avons eu à les lire la première fois et nous offrent un certain semblant de bonheur de lecture!
L’histoire marche, aussi. Je me suis laissée prendre au jeu, été surprise des dévoilements me suis inquiétée qu’ils ne s’en sortent pas. Jusque-là tout va bien.
Le problème, c’est que Ron, Harry et Hermione, ces héros que l’on a tant chéris, sont plongés dans des rôles beaucoup moins reluisants. Harry, surtout, est presque le « méchant » à certains endroits du livre, et ce revirement de situation fait mal. Quel fan a vraiment envie de voir Harry en père inadéquat? Il faut dire que les défauts qui rendaient ces héros attachants comme enfants les rendent plutôt insupportables comme adulte. Et même si les auteurs (même si J.K.Rowling a approuvé l’histoire, elle n’a pas écrit la pièce) ont tenté de garder leurs personnalités intactes, on ne reconnait pas leurs voix. Surtout pour Ron, qui me semble pour sa part être complètement à côté de la track!
Si l’écriture sous forme de pièce de théâtre s’oublie rapidement, on m’a fait remarquer que c’est un style littéraire presque dénudé de descriptions, puisqu’il en revient plutôt au réalisateur et à son équipe de faire vivre le décor. On ne voit donc pas les scènes dans notre esprit comme on pouvait le faire si facilement sous la plume de Rowling. Le « world building » qui fait la force de la série est totalement absent de la pièce. On n’y apprend rien de neuf, mais on s’amuse avec les suppositions, un peu comme un épisode de Star Strek qui se passe entièrement dans le Hollodeck (métaphore de geek!)
Finalement, mon verdict final : on a l’impression de lire une « fanafiction ». Ce n’est pas une insulte, il en existe de très bonnes… il faut juste ne pas s’attendre à ce que cet opus soit une 8e histoire d’Harry Potter. C’est une fantaisie à côté, un « what if » qui permet aux fans de s’accrocher à une certaine nostalgie, confortable par moment… mais desctructrice pour nos illusions par d’autres.
L’été tire à sa fin, c’est la dernière semaine sans école des enfants, ce qui veut dire que la rentré est proche… pas la rentrée scolaire, non, la rentrée littéraire!
Et la mienne, cette année, sera exceptionnelle, parce que j’ai non pas un, non pas deux, mais bien trois livres qui sortent en l’espace d’un seul mois! En défilant vers le bas de ce billet, vous verrez donc non pas un, non pas deux, mais bien trois nouvelles couvertures de roman, toutes aussi belles les unes que les autres! Les voici donc, en ordre inversé de leur parution prévue. Je ferai des billets séparés sur chaque livre pour vous les présenter plus en détail lors de leur parution.
Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, sortie prévue 5 Octobre (Illustration: Kuizin)
Le gardien des soirs de bridge T.I : Dans la baignoire, sortie prévue 21 septembre (Illustration: Ghislain Barbe)
Victor Cordi Cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix, sortie prévue 14 septembre (Illustration: Mathieu Benoit)
Eh oui! Tout ça, en un mois! Je ne pense pas réussir à nouveau un tel exploit de sitôt! Il n’est pas impossible que je fasse un lancement pour fêter le tout… je vous en reparle!
Pour mon écriture en direct chez Bric à Brac livre, je commençais un nouveau manuscrit. Je m’étais questionnée sur Facebook sur les caractéristiques de la narration. J’avais opté pour la 3e personne et le passé simple. Mais après 10 pages, je dois me rendre à l’évidence : ça ne marche pas.
J’ai donc décidé que, pour la séance de dimanche matin, je recommencerais à la 1ère personne. Ce qui me laissait la question du temps de verbe. Les trois options et leurs problèmes respectifs selon moi :
Le présent : Plus moderne et très dans l’action, mais il me semble que c’est un temps plus approprié à la narration à la 3e personne. Qui conte ce qui lui arrive au présent?
Le passé simple : Temps littéraire classique, mais sonne bizarre avec les verbes en « er » à la première personne : « Je mangeai une rôtie et me grattai l’oreille. » Me semble plus approprié à la troisième personne : « Il mangea une rôtie et se gratta l’oreille ».
Le passé composé : Temps plus familier, toujours utilisé à l’oral. Un éditeur m’a déjà fait la remarque que ce temps remplissait le texte de verbes « être » et « avoir », ce qui l’appauvrit. Il n’a pas tort.
Image pour toujours liée aux temps de verbe dans mon cerveau!
Bref, rien de parfait!
Pour aider ma réflexion, je me suis penché sur ce qui existait. J’ai donc fait le tour des bibliothèques de la maison pour analyser les temps de verbes utilisés dans les livres écrits à la première personne :
Journal d’un chat assassin : Mélange de présent (pour les réflexions) et de passé composé (pour l’action)
Bine : Présent (ah ben! Il semblerait que ça existe!)
Géronimo Stilton : Passé simple
Aurélie Laflamme : Mélange de présente et de passé composé
Le journal d’Alice : Passé composé
La vie compliquée de Léa Olivier : Mélange de présent et de passé composé
L’escouade Fiasco : Temps présent, et ça marche très bien. Me serais-je trompée sur ce temps, ou est-ce que Julie Champagne est une magicienne? (Possibilité à ne pas négliger!)
Sloche à la framboise bleue : Présent et passé composé
Journal d’un dégonflé : Passé composé
Le petit Nicolas : Passé composé
J’ai également vérifié dans deux séries adultes que j’ai adorées (en fait, dans leurs traductions).
Dossiers Dresden : Passé simple
L’Assassin Royal : Passé simple
C’est clair, pour les journaux intimes, la recette est toujours la même (Présent et passé composé). Le problème, c’est que je ne m’enligne pas pour un journal intime, simplement pour une narration au « je ». Il y a des différences. Quand j’y pense bien, deux des influences derrière mon manuscrit sont Géronimo Stilton et Dresden Files*… et les deux partagent le même temps : le passé simple. Vendu!
MISE À JOUR : 24 heures plus tard, 5 pages d’écrites avec la narration 1ere personne et passé simple… et ça marche parfaitement! Yé! Plus que 85 pages à écrire.
*La troisième influence est une série de bandes dessinées, genre qui se moque bien du temps de verbe de la narration!
Pour la troisième année, l’événement le 12 août j’achète un livre québécois est de retour! Cette année, je participerai non seulement en tan qu’acheteur, mais également en tant qu’auteur avec trois séances d’écriture en direct chez Bric à Brac livres, située au 2011 rue Aylwin, près de la rue Ontario.
Vendredi: 16h30 à 17h30
Samedi 10h à 11h
Dimanche 11h à 12h
Je profite de l’événement pour vous présenter quelques uns de mes coups de coeur de la dernière année, du côté des albums québécois!
Une cachette pour les bobettes Véritable petit bijoux qui raconte une même journée, vue par quatre personnes différentes dans une même école. D’une version à l’autre, les pièces de l’histoire de mettent en place comme celles d’un casse-tête pour venir bonifier les versions des autres. On entend littéralement les rouages du cerveau des petits lecteurs tourner en cours de route, et quelle fierté lorsqu’ils font eux-mêmes les liens. Un must, surtout pour les plus vieux lecteurs d’album (4 à 8 ans)
L’ensemble de l’œuvre de Caroline Merola Au Québec, lorsqu’on parle d’auteurs d’albums exceptionnels, les noms de Élise Gravel et de Marianne Dubuc sont ceux qui reviennent le plus souvent. Moi, j’ai une nouvelle préférée, et c’est Caroline Merola. Chacun de ses albums a un petit élément de magie. L’année dernière, j’avais découvert l’île aux monstres, dont chaque illustration présente une image différente lorsqu’on retourne le livre. Cette année, j’ai découvert Ça commence ici, qui joue avec le sens de lecture, ainsi que Jack le héros, qui permet cette fois-ci, de jouer sur la perception des intentions d’un des personnages. Je les recommande tous, sans exceptions.
Aux toilettes Encore un album pour faire réfléchir les enfants. Il faut dire qu’André Marois est avant tout auteur de polar, et le livre réussit de main de maître à monter le mystère. Chaque fois qu’un élève revient des toilettes, le petit lecteur est tout content de pointer à l’adulte ce qui a changé, et le livre devient une grande partie de « trouvez l’erreur ». Si le mystère n’est résolu qu’en partie, sa fin m’a tout même complètement charmée. Le fait que je reviens d’un voyage en Italie y compte peut-être un peu… ceux qui ont lu l’album comprendront! Chose certaine, il a fait sensation autant à l’heure du dodo chez nous qu’à l’heure du conte au parc!
La tournée de Facteur Souris C’était un coup de cœur de l’année dernière, mais comme un nouveau est sorti cette année (et qu’il risque d’être le « Douzou » de ma plus jeune), il est toujours d’actualité! Le plus grand plaisir de ce livre est dans les détails! C’est un livre pour lequel il faut prendre le temps de contempler chaque page plusieurs minutes, l’adulte et l’enfant prenant chacun leur tour à montrer un petit détail à l’autre. Une belle introduction pour une activité « la maison de mes rêves », aussi. Très hâte de mettre la main sur « les vacances de facteur souris ».
Pour la deuxième année, je participe à l’heure du conte au parc Baldwin, organisé par la ville de Montréal. J’ai déjà deux séances de faites, les prochaines seront le 3, 4, et 10 août, à la buvette du parc, à 19 h.
À l’oeuvre, au parc Baldwin. (Photo: Veronique Donato)
albums approprié pour le public qui s’y pointe (2-6 ans environ), je lis les livres des autres! J’en profite donc pour vous livrer mes coups de cœur en albums étrangers pour ce groupe d’âge. Je réserve mes coups de cœur québécois (j’en lis toujours au moins deux à chaque heure du conte) pour la semaine prochaine, en l’honneur de l’événement le 12 août, j’achète un livre québécois.
Je m’ennuie, Michael Ian Black , Debbie Ridpath Ohi
Combien de fois, comme parent, entendons-nous cette phrase! Le livre commence avec une simple petite fille, qui s’ennuie ferme! Elle rencontre, entre toutes choses, une patate qui trouve les enfants ennuyeux. La petite fille tente donc de la convaincre que les enfants sont hyper-amusant! L’album est drôle, et fait rire les enfants à tout coup… surtout si vous faites une bonne voix de patate!
Série « Mon chat », Gilles Bachelet
Pour être honnête, je n’ai que le troisième, soit « des nouvelles de mon chat », mais comme le principe est le même pour les trois, j’imagine qu’ils sont plutôt interchangeables. J’en avais entendu parler, la première fois, sur le site Clémentine Beauvais, dans un article sur la capacité des albums à mentir aux enfants. Le « disconnect » entre le texte et l’image (la couverture est éloquente à ce sujet, puisqu’elle représente le chat en question!) rend l’album très amusant à lire, surtout si l’adulte joue le jeu de ne pas démentir le texte.
Chut, on a un plan,Chris Haugton
Avant tout, un bel album! Les images sont stylisées et chatoyantes, chacune plus ravissante que la précédente. Ensuite, l’histoire est simple, avec juste ce qu’il faut de répétitions pour les plus jeunes, et juste ce qu’il faut de revirements pour intéresser les plus vieux. Des mois après l’avoir découverts, mes enfants et moi le citons encore couramment… chaque fois qu’un oiseau se pose près de nous. Je n’ai malheureusement pas réussi à mettre la main dessus pour mon heure du conte, mais si jamais je passe près d’une librairie, je pense que je vais me gâter.
Souriceau se prépare
Je l’avais acheté parce que je suis une grande fan de son auteur, Jeff Smith, surtout connu pour la bande dessinée Bone. Durant tout le livre, petite souris ne fait que s’habiller, morceau par morceau, mais la finale est à la fois absurde et « méta », et surtout, me fait craquer à tous les coups! Je ne l’ai qu’en anglais, mais je l’ai lu si souvent à mes enfants que je peux le raconter en français par coeur. Il semblerait que la traduction n’existe pas en format papier, mais elle est disponible gratuitement (et légalement) en ligne ici, ainsi que sur Itunes.