Ma réconciliation avec les signets

img_1899J’ai longtemps eu une relation amour-haine avec les signets, surtout en salon du livre, allant parfois jusqu’à les cacher pour que les jeunes ne viennent pas les dévaliser dans leur chasse. Alors que je reviens du Salon du livre de Montréal, je réalise comment mon opinion a changé! Avec le temps, j’ai fini par comprendre leur utilité, et en tirer le meilleur parti!

En animation scolaire
Leur utilisation la plus parfaite est sans conteste dans les animations scolaires. J’en signe une pile la veille (un truc pris de Corinne de Vailly) et j’en laisse juste le bon nombre au professeur de chaque classe rencontrée pour qu’il les distribue après mon départ. Ça m’évite qu’une cohue de « veux-tu signer mon agenda/cahier/morceau de papier » ne me mette en retard pour la prochaine animation, mais surtout, ça empêche que la conversation dans les maisons au retour ressemble à ceci :

Enfant : Aujourd’hui, une auteure est venue dans notre classe, c’était super cool!

Parent (excité à l’idée de faire lire son enfant) : Ah oui? Elle s’appelait comment?

Enfant : Julie? Annie? Fanny? Je sais pu!

Parent (prêt à prendre des notes pour les cadeaux de Noël) : As-tu retenu le titre d’un de ses livres?

Enfant : Il y en avait un qui se passe après la fin du monde, puis un autre avec un gars qui vit des aventures super bizarres, ça avait l’air full bon!

Même armé de Google et épaulé du meilleur libraire possible, aucune chance que le parent s’y retrouve! Alors qu’avec le signet, même si ce n’est pas le signet du livre que son enfant a préféré, il pourra retracer l’information voulue.

En Salon
C’est ici que l’utilisation est plus nébuleuse! Ce qu’il faut savoir, c’est que certains groupes scolaires se mettent à ce qu’on appelle, entre auteurs, la « chasse aux signets », ce qui veut dire qu’ils viennent à nos tables juste pour prendre un signet, sans s’intéresser aux livres. Mais il n’en tient qu’à nous d’en tirer partie!

Conversation à ma table lorsqu’ils viennent chercher des signets :

 — Est-ce qu’on peut avoir un signet?

 — Avec plaisir, mais un seul par personne. Lequel vous voulez?

Un premier enfant pointe

 — Ah! Sous le divan (je prends un crayon et le signe en continuant de parler), dans celui-là, on réalise que les motons de poussière sous le divan sont en fait du poil de spiratins, des petites créatures invisibles qui vivent dans nos maisons.

Je tends le signet, un enfant pointe l’autre pile.

 — Celui de Dans la baignoire? Savez-vous ce qu’on trouve dans la baignoire? On trouve des aquidex, des créatures qui se tissent des nids avec les cheveux qui se coincent dans le drain…

Ils rigolent. Un lien se crée. Parfois, la conversation continue. Ils ne sont pas nécessairement du bon groupe d’âge ou niveau de lecture pour le livre, masi ce n’est pas grave. Il y a quand même une toute petite brique de plus dans leur attrait pour la lecture. En plus, leurs présence à ta table a peut-être attiré d’autre intéressés, et ces conversations ne sont-elles pas la véritable raison de notre présence en salon?

Si je suis d’humeur particulièrement efficace, lorsque ce n’est pas le bon groupe d’âge pour mes romans, je vais les attirer vers un livre plus approprié de la même maison d’édition. J’aime bien jouer les passeurs. Parfois encore, si ça vient sur le sujet, je vais les diriger vers mes autres livres, vendus à un autre kiosque. Pour les aider à les trouver, je vais sortir en douce… vous l’aurez deviné…  des signets de ces autres livres.

Dans la vraie vie
Finalement, je traine toujours des signets avec moi dans mon sac à main. Ils sont un peu mes cartes d’affaires. Les gens sont toujours curieux lorsqu’ils apprennent que je suis auteure jeunesse. Ils demandent si j’ai écrit des choses dont ils auraient pu avoir entendu parler. Je sors alors des signets, qu’ils peuvent garder avec eux. Ils en reconnaitront la couverture à leur prochaine visite en librairie et pourront satisfaire leur curiosité. C’est aussi bien pratique lorsqu’on cherche un bout de papier pour donner nos coordonnées à quelqu’un!

Alors, amenez-en, des signets! Je les prends par caisse, et les distribue avec l’enthousiasme d’un Père-Noël en début de tournée! Et surtout, plus jamais je ne les cacherai derrière ma pancarte de signature!

Mon premier pilon

Pilonner : Détruire les exemplaires d’un ouvrage qui n’ont pas été vendus. Pilonner un livre.

Fait à partir de 2 illustrations openclipart.orgC’est un peu inévitable dans cette industrie, un peu comme le fameux « death and taxes » de Benjamin Franklin. Les deux véritables surprises sont surtout les suivantes :

  • Je m’en suis sorti pendant 10 ans avant mon premier pilon!
  • C’est l’Encyclopédie du merveilleux urbain qui y passe en premier!

merveilleux urbainJ’ai souvent considéré L’encyclopédie du merveilleux urbain comme mon concept le plus fort,  mon univers le plus intéressant. Peut-être n’avais-je pas choisi la bonne forme pour qu’il trouve son public. Chose certaine, après de bonnes commandes par les librairies, les retours ont été catastrophiques. On ne peut pas gagner à tous les coups!

Pour ceux qui désireraient mettre la main dessus avant qu’il ne disparaisse dans les profondeurs de la machine à recycler, vous êtes chanceux : il sera disponible pour au prix rabais de 5,99$ à partir de mardi, histoire de solder ce qui reste avant la destruction. J’ignore par contre s’il sera disponible en librairies ou dans les lieux de soldes comme Costco et Dollorama.

Pour ceux qui sont nouveaux sur ce blogue et qui se demandent de quoi je parle, je vous invite à le découvrir sur sa page dans ma section PUBLICATIONS.

Le pire, c’est que j’ai tous les textes d’une suite d’écrits depuis plus d’un an. Un « Bestiaire du merveilleux urbain », qui n’a pas trouvé preneur pour le moment. Pourtant, avec la sortie de Fantastic Beasts and Where to Find Them, il aurait été d’actualité!

Une fois que j’aurai récupéré les droits, je verrais ce que j’en fais. D’ici là, on tablette et on travaille sur autre chose. C’est un peu aussi ça, la vie d’auteur.

 

 

Le lancement en images!

Vendredi, j’ai vécu tout simplement une des plus belles soirées de ma vie! Une quarantaine d’enfants et d’adultes sont venus fêter mes trois publications de la rentrée avec moi à la librairie Paulines. Voici, en images, quelques détails de la soirée!

Notez que, pour des raisons de n’avoir pas demandé la permission à personne, j’ai volontairement choisit de ne pas mettre de photos dans laquelle on verrait les visages des visiteurs.

Pour la première heure, j’étais en écriture en direct, ce qui veut dire que je travaillais sur un manuscrit et que mon écran de travail était visible pour tous… cette fois-ci en plus grand que nature!

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La cage? Comme mon manuscrit actuel est une histoire de rats (je vous en parle bientôt, promis!), un des libraires  (Pierre Ménard) a amené les deux rats de son fils! Appelés « Barba » et « Shaki » (pensez-y!!!), ils ont fait sensation auprès des enfants… et de certains adultes, mais pas tous!!!

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Pendant que j’écrivais, les visiteurs étaient invités à prendre un verre de vin et une collation, mais également à participer à quelques ateliers libres.

Il y avait un coin lecture,

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un jeu de bloc permettant de constuire (ou détruire) sa propre ville post-apocalyptique,

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un coin de construction de pestioles en légos,

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et finalement, de grandes feuilles pour dessiner des créatures fantastiques.

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Après l’écriture en direct, il y a eu trois lectures de textes, faites par les libraires de chez Paulines. Je dois avouer que cette partie était leur initiative, et que j’ai vraiment adoré voir mes personnages prendre vie.

Guillaume Faucher, en Victor Cordi, avait la chevelure parfaite pour le rôle!

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Pierre Ménard en professeur Habbitrøle (gardien des soirs de bridge) avait ramassé un nid d’Aquidex à même le drain de sa baignoire. Les cheveux dégoulinants ont bien fait rigolé… et reculé l’assistance.

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Martine Lamontagne en Astride, héroïne des chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, avait amené sa valise bleue et sa brosse à dent!

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Finalement, après tout ça, je me suis installée à la table de signature… mais je n’y étais pas seule! Il y avait également…

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… Mathieu Benoit, illustrateur de Victor Cordi,

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et Ghislain Barbe, illustrateur du Gardien des soirs de bridge.

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Fiouf!

On refait ça dans un autre 5 ans?

 

Tout ce que vous voulez savoir sur mes Chroniques Post-Apocalyptiques  

Ça fait longtemps que je vous parle des Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, sans véritablement vous en avoir tant dit à son sujet. En l’honneur de sa sortie, voici donc le texte de présentation que j’ai utilisé lors de la journée de présentation des nouveautés de Bayard aux professionnels.

Les Chroniques Post-Apocalyptiques, c’est d’abord et avant tout Astride, une jeune héroïne de 14 ans. De nos jours, les héros de littérature ont tendance à être plutôt dégourdis… rebelles, baveux, même. Ce n’est pas son cas. Je me permets un extrait pour vous la présenter.

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Au début du secondaire, on en a tous connu, des filles comme ça. On en a été une, parfois, aussi.

Chroniques Post-Apocalyptiques_300Dans ce roman, Astride n’aura pas à se choisir un partenaire pour le bal de fin d’année, ni à sauver l’humanité d’une quelconque société dystopique. Un terrible cataclysme a rasé la terre et elle devra survivre, tout simplement. Survive à la faim, à la soif, à l’ennui, à la solitude, au chamboulement complet de son monde.

Pour se faire, elle va se réfugier un endroit où elle se sent bien. Le dernier bâtiment auquel les éventuels gangs de pillards penseraient à visiter : la bibliothèque de son quartier, plus précisément celle du Plateau Mont-Royal.

La bibliothèque elle-même prend une grande place dans l’histoire. Elle va devenir non seulement la maison d’Astride, mais également son échappatoire, sa source d’information, et même sa monnaie d’échange. Incapable de voler dans les boutiques des alentours, Astride va y laisser des livres, se justifiant qu’ils constituent son salaire, puisqu’elle s’occupe du lieu.

Elle est gentille à ce point, un trait qui va se symboliser dans le fait qu’elle continue de dormir, tous les soirs, avec son appareil dentaire, malgré l’apocalypse.

Obéissante, rigide, oui, mais aussi résiliente et courageuse. Attachante, aussi, je crois, beaucoup.

Cette histoire  a commencé à me trotter en tête autour de la mort de mon père. Je l’ai écrit, trois ans plus tard, autour de la mort de ma mère. Je pensais écrire sur le deuil, pour réaliser après coup avoir plutôt écrit sur l’affranchissement d’une enfant par rapport à tout ce qu’on attend d’elle. Un « coming of age » diraient les Américains. Rien de déprimant, au contraire, on y trouve, je crois, beaucoup d’espoir.

En plus des aventures d’Astride, on suit un deuxième survivant, Monsieur Beauséjour, ancien professeur de l’école secondaire Jeanne-Mance, qui a survécu lui aussi. Et comme il s’est donné comme mission de rédiger une encyclopédie expliquant notre civilisation à ceux qui en trouveront les ruines, on peut également lire des passages clés de ses écrits. Ajoutez à tout ça quelques flashbacks qui nous permettent, un morceau à la fois, de revivre les 5 dernières minutes avant le cataclysme et d’en comprendre le pourquoi du comment, et vous avez un roman plutôt dynamique.

Ce dynamisme se reflète dans la mise en page, très variée, et très moderne, comme vous pouvez le voir dans les exemples de pages ci-dessous:

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Bref, le résultat est un roman comme vous en avez probablement peu vu. Un ovni, un peu. Un coup de cœur pour certains lecteurs, je le crois. Et, avec un peu de chance, un roman qui marquera la rentrée.

Une mise en page qui change tout!

En février 2015, je vous dévoilais le premier paragraphe du livre que je commençais à l’époque, soit les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage. Le paragraphe en question avait l’air de ceci :

« Montréal n’est plus que ruines. Au centre-ville, les hautes tours gisent en piles informes, réduites à leurs plus petites composantes telles des constructions Légos retournées à la hâte dans leurs bacs d’origine. Pas un bruit, si ce n’est quelques hurlements de systèmes d’alarmes qui ne sonnent pour personne. La poussière est à peine retombée; les rats se terrent encore. Dans une rue du Plateau Mont-Royal, une fille de treize ans marche, tirant derrière elle une valise bleue. »

Cette semaine, le livre en question arrivera en librairies. Et voici ce que ce même paragraphe est devenu :

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Chroniques Post-Apocalyptiques_300Le texte a très peu changé, et pourtant, il est vastement différent! Tout ça, juste parce que mon éditeur a eu le culot (il faut l’avouer, c’est un choix culotté!!) de tout aligner à gauche, et de veiller à ce que les césures se fassent au bon endroit. Il a fait ressortir dans mon texte un rythme que j’ignorais moi-même avoir mis.

Mon texte est devenu, à mon insu, une poésie moderne, urbaine, tout en gardant la facilité de lecture de la prose libre. Le résultat est renversant.

Les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage sortent cette semaine.

Lancement triple!!!

Parce que trois romans en deux mois, ça se fête!

Ça fait longtemps que je n’avais pas fait un lancement dans les règles, c’est donc avec le plus grand plaisir que je vous donne rendez-vous à la Librairie Paulines à Montréal le 4 novembre prochain pour le lancement de mes trois livres de la rentrée 2016 :

Voir l’événement Facebook

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Et ça ne sera pas un lancement ordinaire! Il coïncidera avec ma dernière heure d’écriture en direct, que je serai en train de réaliser dès l’ouverture des portes, mais surtout, les libraires de chez Paulines se sont proposés pour faire des lectures de texte en personnages! Vous verrez donc Victor Cordi, le professeur Habbitrøle et Astride prendre vie devant vous sur l’estrade.

Puisque les enfants sont les bienvenues et que prendre un verre de vin tranquille n’est pas très élevé dans leur liste de divertissements, il y aura des ateliers créatifs libres et un coin lecture dans lequel découvrir les livres jeunesses que j’aime ou qui m’ont inspirés. Une collation sera servie pour tous.

Évidemment, mes livres y seront disponibles pour l’achat, et je ferai des dédicaces vers la fin de l’événement.

Voici l’horaire prévu : 

16h00 à 17h00 : Écriture en direct

17h00 à 17h30 : Présentation des livres et lectures de texte en personnages

17h30 à 18h00 : Séance de dédicaces

Ateliers libres, collation et verres de vin en continu

Tout le monde est bienvenu : les adultes comme les enfants, les fans comme les néophytes, les amis, la famille, les lecteurs, et même vous, dans le coin, qui lisez ce blogue, mais ne m’avez jamais rencontré en vrai!

Pour ceux qui sont sur Facebook, ce serait gentil de confirmer votre présence en cliquant « j’y vais » sur la page Facebook de l’événement, histoire d’aider la librairie Paulines  prévoir les quantités  en conséquence.

Au plaisir de vous y voir!

 

 

Cinq idoles en deux jours

nycc-logo-largeJe reviens duComicCon de New York, cette grande foire de culture Geek américaine! Évidemment, dans ce festival, il y a une énorme salle d’exposition remplie de kiosques où acheter des produits dérivés, mais l’essence même de l’événement ne se trouve pas dans ces objets qui, avouons-le, pourraient très bien s’acheter en ligne. C’est surtout, du moins pour moi, une occasion d’entendre et parfois même de rencontrer certains des créateurs dont j’apprécie le travail! Et j’ai été gâtée!!!!

Il y a d’abord eu les tables rondes et conférences.

14523202_10153739080402191_64037339443924815_nJ’y ai entendu Steven Moffat, un des meilleurs scénaristes de DrWho, et co-créateur de l’excellente série Sherlock dans une conférence portant sur les séries britanniques. On y a vu en primeur le premier épisode complet de Dirk Gently’s holistic detective agency, tiré d’une série de l’auteur Douglas Adams, mieux connu pour son « Guide du routard galactique » (une autre idole personnelle!).  Grande surprise, la deuxième série présentée, Class, a été créée et écrite par Patrick Ness, un des grands noms de la littérature jeunesse, qui a pris place sur l’estrade! Je dois avouer n’avoir rien lu de lui, mais je vais m’y mettre, c’est certain, maintenant que je l’ai entendu parler! Finalement, dans le segment sur Dr Who, on a eu droit à Peter Capaldi, le Docteur actuel, en personne. Ce n’est pas parce que je viens pour les créateurs que je n’apprécie pas les acteurs qui portent le matériel à l’écran, bien au contraire! On peut parfaitement être professionnelle ET groupie!

book_cover2La deuxième conférence que j’ai vue était celle sur Mr Robot, une incroyable série américaine portant sur un hacker avec de sérieux troubles mentaux. La conférence devait en fait promouvoir un livre dérivé de la série, mais le créateur et scénariste principal, Sam Esmail, y était! C’est un véritable plaisir que de l’entendre parler de son processus de création! Les réflexions que j’en ai tirées feront d’ailleurs parties d’un billet à lui tout seul.

14572311_10153739900182191_5518441484225627414_nLa troisième était une table ronde de créateurs avec trois légendes du comic book : Chris Claremont (créateur des X-Men), Walt Simonson (dessinateur et scénariste de Thor) et nul autre que Stan Lee (à droite), qui se passe désormais de présentation. Cerise sur le Sunday, le tout était modéré par Kevin Smith, un autre grand créateur de culture populaire. Le plus grand plaisir ici était d’entendre les trois vieux de la vieille se rappeler des anecdotes de leurs débuts chez Marvel, avec le modérateur plus jeune y mettant son grain de sel. Il est intéressant de se rappeler que tout le monde a déjà été un débutant… même le créateur des X-men!

Mais ce que j’ai préféré est l’Allée des artistes

Dans une salle à part du ComicCon se trouve quelque chose de plus proche d’un Salon du livre, soir le « Artist Alley ». Sur des tables en rangées d’oignons, des scénaristes et illustrateurs y rencontrent leurs fans, vendent leurs œuvres (je reparlerai, de cet aspect une autre fois) et font des dédicaces. Mon mari étant un véritable connaisseur de comic-book, j’ai donc rencontré de grands noms (Chris Claremont vu la veille à la table ronde, Larry Hama et Geoff Darrow) sans véritablement réaliser l’honneur que c’était.

Plus important, j’y ai rencontré mes idoles à moi!

young-justice-47Une de mes séries de Comic Book préférées et probablement ma série de superhéros numéro un est Young Justice, paru au début des années 2000. Je savais que l’illustrateur, Todd Nauck, y serait, et j’ai donc amené un de mes numéros favoris pour le faire signer. Ce que je ne savais pas, c’est que le scénariste, Peter David, y était également, à une autre table. J’ai donc pu faire signer mon comic deux fois plutôt qu’une, jaser avec ces deux créateurs, et leur dire aussi tout l’amour que je porte à leur œuvre! Ils étaient tous deux accueillants, sympathiques, et juste assez bavards pour que ça ne soit pas inconfortable. Je garderai leur grâce en tête la prochaine fois que je me trouverai de l’autre côté de la table, dans un salon du livre.

9782355741784_mediumLe dernier rencontré est Ted Naifeh, créateur de la série Courtney Crumrin, avec lequel j’ai eu une fascinante discussion sur les personnages à enfance malheureuse (j’en reparlerai aussi!). Je suis reparti avec un recueil d’une série plus récente, histoire de continuer à découvrir ses histoires. La découverte de nouveauté, c’est aussi un des avantages de ce genre d’événement.

Bref, j’en suis revenu énergisée et inspirée. Comme disait Walt Simonson dans la table ronde des créateurs, parfois, on voit ce que les autres font, et on soupire en se disant qu’on ne fait pas le poids… puis on court à notre bureau pour travailler plus fort encore! C’est ce que je tenterai de faire cette semaine : travailler fort pour rattraper tout ces géants!

P.S: Oui, je sais, j’ai dit « 5 » dans le titre, et j’en au surligné beaucoup plus… c’est que certains méritaient d’être en gras sans nécessairement être de mes idoles!

Deux boîtes, un concours, trois gagnants!

Cette semaine, j’ai reçu deux boîtes de livre, Le gardien des soirs de bridge T2 :  Dans la baignoire, et Victor Cordi, cycle 2, livre 3 : le prix de la paix.

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Pour fêter ça, j’ai envie de partager ma joie en vous donnant des livres dédicacés! Petit tirage, donc! Pour participer, il vous suffit de dire en commentaire sous ce billet, ou en commentaire sous le billet Facebook correspondant, quel livre de ces deux séries vous intéresse, et à quel nom devrait être la dédicace (vous même, un ami, une classe, un neveu, n’importe qui!). Je vous contacterai ensuite en privé pour avoir l’adresse où envoyer le livre en question! Remarquez que le tirage sera limité au Canada.

Je liste les choix pour vous aider :

  • Gardien des soirs de bridge T1 : Sous le divan
  • Gardien des soirs de bridge T2 : Dans la baignoire
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 1 : L’anomalie maléfique
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 2 : Le guerrier venu d’ailleurs
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 3 : Le secret du Machiavélicon
  • Victor Cordi Cycle 1, livre 4 : Le cœur astral
  • À la recherche de Victor Cordi : journal d’histoire de Lenta-Oh
  • Victor Cordi Cycle 2, livre 1 : La première attaque
  • Victor Cordi Cycle 2, livre 2 : La grande évasion
  • Victor Cordi Cycle 2, livre 3 : Le prix de la paix

Le tirage aura lieu mercredi matin, et je mettrai les noms des gagnants en haut du billet. Les livres seront envoyés le lundi suivant! Bonne chance à tous, n’hésitez pas à partager le tout pour faire d’autres heureux!

 

 

Les romans non officiels, nouvelle tendance?

Est-ce qu’il suffit de deux romans pour créer une tendance? Je l’ignore, mais chose certaine, ces deux romans découverts dans les dernières semaines ont attiré mon attention. Les voici :

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Ce qu’ils ont en commun : l’utilisation d’une licence très connue des enfants (Pokémon dans un cas et Minecraft dans l’autre) sans avoir l’approbation officielle du détenteur de ladite licence.  Chacun porte le même sceau : « Roman non officiel de… »

Ma première pensée en voyant ces livres a été pour l’éventuelle poursuite judiciaire qui me semble inévitable. Pourtant, les livres continuent de sortir et d’être traduits sans que personne ne semble s’en offusquer. Une rapide recherche sur Internet à ce sujet n’a rien relevé du tout en ce sens.

On ne parle pourtant pas ici de simple fanafictions distribuée gratuitement sur Internet, mais bien de livres papier disponibles en librairie. Commercialisation, revenus, et tout.

Je dois vous avouer, cette nouvelle tendance me dépasse! Je n’y comprends rien. Oh, je comprends l’attrait commercial, et je comprends aussi l’efficacité pour faire lire les enfants. C’est le complet manque de respect pour les détenteurs de la marque que je ne comprends pas.

Je devrais peut-être me mettre à écrire des romans Star Wars…

Le gardien des soirs de bridge : Dans la baignoire

DR_Gardien-II_CV-1a.inddIl sort cette semaine! Il est pour les 8 ans et plus (fin 2e année et 3e année)! Voici donc venu le temps de vous en dire un peu plus sur ce deuxième tome.

Encore une fois, le professeur Habbitrøle entraine Émile et Ophélie dans une exploration de leur maison à la recherche de pestioles. Cette fois-ci, c’est dans la salle de bain que les choses se compliqueront, alors qu’une erreur d’identification va transformer tout le deuxième étage en caverne de mousse!

Les frères Coubledroches seront à nouveau de la partie comme vilains de service, et on découvrira non seulement un nouveau personnage, mais également un nouvel aspect de la vie de pestiologue alors que nos héros iront magasiner pour du matériel d’observation.

Au menu, trois nouvelles sortes de pestioles, dont le Romantical Gigantum, la seule de ces créatures à pouvoir être apprivoisée! Vous voudrez le vôtre, c’est certain!

Et comme une image vaut mille mots, voici quelques-unes des illustrations intérieures de Ghislain Barbe, accompagnées d’une citation tirée du livre.

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– Les cathodrones pileux se nourrissent d’électricité statique, qu’ils recrachent lorsqu’ils sont loin de leur téléviseur, expliqua le pestiologue.

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Lorsqu’Émile et Ophélie rattrapèrent le professeur Habbitrøle, il était déjà à quatre pattes dans le bain, son stéthoscope posé sur le trou d’écoulement de l’eau.

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En catastrophe, Tartempion Coubledroche empoigna la nacelle d’une main, bascula vers l’avant et agrippa le rideau de la fenêtre entre ses deux souliers.