Quand les jeunes prennent les rênes

ScreenHunter_02 May. 28 07.45La fin de semaine dernière paraissait un article dans La Presse parlant d’une rencontre que j’ai faite avec un club de lecture d’une école de Boucherville.

Ce qui m’a marqué le plus de cette rencontre, c’est que le club de lecture en question n’était pas une initiative d’un professeur dévoué à la lecture, ou d’une de ces rares bibliothécaires scolaires. Le club était l’initiative de Florence, élève de 6e année!

Alors que j’écrivais, il y a quelques semaines à peine, un billet sur la difficulté pour les jeunes de découvrir des livres qu’ils aiment, Florence, elle, se réunissait avec une dizaine d’élèves du troisième cycle dans une salle pour passer leur heure de dîner à échanger sur leurs lectures! N’est-ce pas absolument merveilleux?

De ce que j’en ai appris, le club en question se rencontre une fois par mois, et n’impose pas de livres obligatoires. Chacun parle de ses lectures de manière libre, et Florence s’assure que chacun ait eu son tour de parole. On y retrouve des filles comme des garçons, tant en 5e année qu’en 6e.

De ce qu’ils m’ont dit, aussi, ils y rigolent bien!

Le monde ne serait-il pas meilleure si chaque école avait sa Florence?

 

 

Le prix Hubert Reeves

Cette année, j’ai été juge pour le prix Hubert Reeves, qui récompense les meilleurs livres de vulgarisation scientifique. Évidemment, j’étais sur le panel de juges pour le prix jeunesse!

Il fut un temps ou la délibération entre juges m’aurait terrifiée. Plus jeune, je n’étais pas du genre à aimer la confrontation. Avec l’âge, j’ai pris de l’assurance dans mes opinions, et surtout, j’ai appris à prendre plaisir dans l’échange d’arguments avec des personnes d’opinions divergentes. Tout le processus a donc été un grand plaisir! Sur les sept livres en nomination, voici donc les deux qui ont retenu notre attention, à moi et aux autres juges.

En_route_vers_les_etoiles_C1En route vers les étoiles
C’est le grand gagnant de cette année! Un livre qui vous transporte dans un hypothétique voyage au-delà de notre système solaire (j’ai failli écrire « scolaire », quel beau lapsus ça aurait fait!). Le livre a ses défauts, mais il réussit un tour de force en vulgarisation scientifique : celle de faire réfléchir par sois-même pour imaginer des avancées futures en science. Ma plus vieille m’a rejoint en cours de lecture, et on s’est imaginé ce que l’on amènerait dans notre vaisseau. Les questions sont même allées dans l’ordre de l’éthique : devrait-elle permettre la culture des arachides comme source de protéine sur son vaisseau, elle qui y est allergique?

9782897740184_mediumLa coquerelle
Il faut l’avouer, toute la collection « les petits dégoutants » d’Élise Gravel est une merveille, et les enfants les adorent! Si le livre arrivait derrière le gagnant en comptabilisant les points donnés par les juges sur la grille d’évaluation, on n’en était pas moins tous amoureux! C’est pourquoi il s’est valu une mention Coup de cœur, complètement mérité!

Petit guide dinosaures_C1Le petit guide des dinosaures
J’en profite pour attirer également votre attention sur le gagnant de l’année dernière, entre autres parce que j’ai eu le plaisir d’en rencontrer l’auteur, Elliott, qui avait 8 ans au moment de son écriture, et qui m’a impressionné par sa maturité et sa facilité à parler au micro!

N’ayant pas eu le plaisir de le lire moi-même, je ne peux dire que ce que j’en sais : c’est un documentaire très bien vulgarisé , qui permet de répondre à de grandes questions, et de découvrir de nouvelles sortes de dinosaures, leurs ancêtres et leurs descendants.

Je Bouquine et la découverte de nouveaux livres

BookshelvesScholastique a récemment publié une étude sur les habitudes de lecture des jeunes canadiens. Le tout est plutôt positif, mais une statistique plus problématique retient l’attention : près de 50 % des enfants disent qu’ils ont du mal à trouver des livres qu’ils aiment.

Ce n’est certainement pas faute de choix! L’offre en jeunesse n’a jamais été aussi énorme et diversifiée. Mais avoir trop de choix peut paralyser un consommateur. En marketing, ils appellent ça le « paradoxe du choix », du nom d’un livre de 2004 ayant mit le doigt sur le problème et prouvé depuis par de multiples tests et études. Devant l’abondance, on a besoins de guides pour faire le tri et nous indiquer ce qui risque de nous plaire… c’est le travail des médias.

Avec Internet, ses booktubes, ses blogues littéraires et les sites comme Goodread et Babelio, les manières de découvrir de la lecture sont nombreux, mais est-ce que les enfants y trouvent leur compte? La plupart des sites de littérature jeunesse que je connais s’adressent plutôt aux passeurs (libraires, bibliothécaires, professeurs, parents), et si les grands ados peuvent suivre ces sites avec autant d’intérêt que leurs aînés, je ne suis pas certaine qu’il en est de même pour les plus jeunes.

Arrive cette petite merveille que j’ai découverte à force de signer dans des kiosques de Bayard.

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Je Bouquine est magazine littéraire qui s’adresse aux jeunes. Qui parle de lectures, d’écriture, mais aussi de culture plus générale (musique, pop-culture, jeux vidéo). Pour découvrir de nouveaux romans, c’est fantastique! Et cette fois-ci, on s’adresse clairement directement aux jeunes, tant dans la forme que dans le fond.

Et je me prends à rêver de la même chose en littérature jeunesse québécoise! Parmi mes rêves :

  • Une sorte de revue « Voir » culturelle, mais pour les enfants, qui serait distribuée gratuitement dans les mêmes points de vente (bibliothèques, centres sportifs, etc.)
  • Un cahier détachable au milieu du magazine « Les libraires » que les parents lecteurs pourraient nonchalamment laisser traîner à la maison…
  • Le retour de « la petite presse », mais pour le Journal de Montréal, puisque le premier n’existe plus papier et qui offrirait des critiques culturelles (musique, livres, jeux vidéo) en plus de vulgarisation de sujets d’actualité.
  • Un simple feuillet à imprimer, offert par Sophielit ou Campagne pour la lecture, que les professeurs pourraient imprimer et mettre à disponibilité des élèves en l’accrochant au babillard de la classe chaque mois.
  • Des intermèdes littéraires à VRAC, dans lesquelles des auteurs lisent des extraits de leurs livres, entourés d’animations simplistes qui viendraient illustrer le sujet.

Pourquoi des solutions « papier » plutôt que numérique? Parce qu’à cet âge, les parents (moi y compris) restreignent bien souvent le temps d’écran, ce qui fait que les jeunes préfèrent utiliser ces précieuses minutes pour jouer et se divertir plutôt que de s’informer.

Monter une marche

Photo: Ervins Strauhmanis
Photo: Ervins Strauhmanis

Mon premier livre a été publié en 2007. Ça fait donc officiellement 10 ans que je suis dans cette industrie. Et si parfois je me décourage, avec l’impression que tout cela ne va nulle part, je dois me rendre à l’évidence : cette année, j’ai monté une marche!

Il y a deux manières de faire carrière dans un métier artistique. Le premier est d’avoir un succès fulgurant, comme J.K.Rowling. Le deuxième est de bâtir peu à peu, en gravissant les marches une après l’autre… Comme Alain M. Bergeron, par exemple, dont la carrière est un exemple pour tous.

La première marche est évidemment la première publication. Sans elle, point d’escalier! La deuxième, je l’ai gravi avec le premier Victor Cordi. Soudainement, mon livre se retrouvait sur des cubes, j’avais un peu plus de critiques dans les médias, et soudainement, les éditeurs répondaient un peu plus vite lorsque j’envoyais des manuscrits.

Cette année, il semblerait que j’en ai franchi une autre. Qu’est-ce qui me permet de dire ça? La couverture médiatique. Avec la publication des Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, des médias qui n’avaient jamais parlé de moi ont fait des critiques, et ceux qui faisaient habituellement des critiques ont fait des articles plus poussée.

Quelques exemples…

Je ne tiens pas cette nouvelle visibilité pour acquise! Je sais que rien n’est plus fugace que l’attention médiatique. Mais tout cela me donne tout de même courage : les choses avancent!

Quelles sont les prochaines marches? L’exportation hors Québec? Le palmarès Renaud-Bray? Le cordon en salon du livre? Qui sait! Chose certaine, en maintenant le rythme actuel d’une marche par 5 ans, je peux en faire, du chemin, avant la retraite!

Auteure à temps très partiel

Mon printemps a toujours été occupé. Je parle parfois de jongler pige et écriture, mais la vérité est qu’il y a parfois des mois entiers durant lesquels je n’ai pas le temps d’écrire une seule ligne. Et cette année, c’est pire que tout! Depuis le début du mois de février, j’ai écrit environ une journée par mois, sans plus. Pige, animations scolaires, pédagogiques des enfants, et même une petite semaine de vacances dans le sud, pour bien vous montrer que je ne fais pas pitié à travers tout ça!

Écriture? Très peu.

Les mois de mai et juin devraient être plus tranquilles et me permettre de me rattraper et, je l’espère, de terminer mes rats avant l’été.

J’imagine que c’est normal, que la pige et les animations scolaires me demandent de plus en plus de temps avec les années. Je suis en demande, c’est plutôt bon signe. Mes finances ne s’en plaignent pas!

De manière surprenante, ce sont les tournées à l’extérieur qui me sauvent! J’ai réussi à coincer deux séances de travail à Edmonston il y a dix jours, et j’espère bien faire la même chose durant la tournée Hackmatack de cette semaine. L’avantage d’une chambre d’hôtel, c’est qu’on y trouve peu de distraction et encore moins d’obligations domestiques!

Le supplice de la salle vide

 J’avais les informations de mes animations au Salon du livre d’Edmundston en main depuis longtemps, mais ce n’est qu’à mon arrivée que j’ai réalisé que l’une d’entre elles comprenait tous les ingrédients pour me faire subir cette épreuve qu’à peu près tous les auteurs, moi y compris, ont déjà subit dans leur vie : le supplice de la salle vide!

Les ingrédients en question sont les suivants :

  • Une salle fermée. Les animations qui sont faites en plein milieu de la salle d’exposition du salon attireront leur public au fur et à mesure. On peut y commencer avec seulement deux auditeurs, et terminer avec salle comble. Ce n’est pas le cas avec une salle fermée.
  • Une animation à petit déploiement. J’entends par là un auteur qui parle simplement de son métier sans artifices, par opposition à un spectacle de magie, de musique ou de marionnettes, qui ont toujours la cote.
  • Une plage horaire à l’extérieur des visites scolaires, donc qui ne permet pas à une classe entière de s’inscrire d’avance à l’activité, ce qui assure de nombreux spectateurs captifs! Dans mon cas, c’était un vendredi soir, à 18h40, heure où bien des parents préfèrent mettre leurs enfants dans le bain et prendre un digestif bien mérité dans le divan plutôt que de sortir. Je suis un parent, je parle d’expérience!
  • Et finalement, un auteur assez connu pour être invité à faire une animation, mais pas assez pour que les parents reconnaissent le nom dans le programme. Je dis bien les parents, parce que c’est eux qui liront le programme et proposeront à leur enfant d’y aller (ou non, selon la force de l’appel du divan!).

En fait, salle vide, ce n’est pas la bonne expression ici. Si l’auditoire est de zéro, l’auteur est libre d’annuler, tout simplement. Le problème survient plutôt s’il y a une, deux, ou trois personnes dans la salle. Il faut alors faire l’animation dans des conditions beaucoup plus intimes que prévu. Le tout peut être très gênant, surtout si vous avez prévu faire participer votre auditoire!

Bref, j’avais toutes ces conditions réunies pour mon animation de vendredi soir. À l’heure fatidique, lorsque je me suis pointé dans la salle….

….

… suspense…

… il y avait du monde!

Fiouf! Pas une salle comble, mais suffisamment pour faire participer l’auditoire sans que ça soit toujours les mêmes qui soient appelés. Suffisamment pour avoir du fun.

Preuve à l’appuie ci-dessous, photo prise par le Salon du livre D’Edmundston. Notez que les magnifiques marionettes en décors sont celles du théâtre de la reine de coeur qui faisait des animations dans la même salle durant le salon.

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Il faut dire que j’avais suivi l’excellent conseil de Rogé Duber, un véritable pro de l’animation en Salon (magie ET marionnettes, dans son cas!), qui m’a suggéré de mentionner l’événement aux classes que je rencontrerais durant la tournée scolaire qui précédait l’événement. J’ai donc écrit l’heure de mon animation au tableau dans chaque classe, et j’ai pu reconnaître certains visages dans la salle le soir fatidique venu.

Ajoutez à ça un très bon travail de la part du Salon, qui a fait un appel à l’interphone pour annoncer l’activité quelques minutes auparavant en plus de l’afficher sur les écrans à l’entrée.

J’ai pu éviter le supplice de la salle vide… du moins pour cette fois.

Ode à mon mari

Un article que j’avais adoré encourageait les hommes à « date a girl who reads » et se terminait par « better yet, date a girls who writes ». Pourtant, être l’époux d’une auteure, une auteure jeunesse en plus, n’est pas toujours l’idéal! C’est pourquoi, aujourd’hui, je voudrais profiter de mon blogue pour souligner tout ce que fait mon mari pour ma carrière.

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Sébastien, le mari en question!

Il écoute mes histoires abracadabrantes, alors qu’elles ne font pas nécessairement encore de sens, puisque beaucoup trop embryonnaires pour être partagées.

Il relit mes manuscrits en tant que premier lecteur, malgré son propre horaire chargé, m’offrant juste la bonne dose de commentaires positifs et constructifs.

Il désamorce mes doutes, en me rappelant qu’un événement viendra les faire disparaître, comme d’habitude, d’ici une semaine ou deux.

Il retarde son départ à la maison chaque fois que je suis en animation scolaire parce que notre petite dernière ne commence l’école qu’à 9h, et garde le fort durant les Salons du livre, heureux chaque fois de passer du temps seul avec nos enfants.

Il croit en moi, surtout, plus que moi-même, et depuis bien plus longtemps.

C’est lui m’a proposé « pourquoi n’écrirais-tu pas un livre » peu après la naissance de notre première, alors que ses quelques semaines de paternité se terminaient et que j’avais peur de m’ennuyer pour les 9 mois qui me restaient.

Ce qu’il ne fait jamais? Me reprocher de n’avoir qu’un demi-salaire en exerçant le métier que j’aime, ou de ne pas mieux tenir la maison alors que j’y suis à longueur de journée. Certains le feraient, croyez-moi.

En plus, il est beau (photo à l’appui)! Hihihi!

Bref, petit billet de blogue à l’avant-veille d’un autre départ de Salon du livre (Edmundston) pour lui dire que je dois une partie de mes réussites à sa présence à mes côtés, et que je penserai à lui durant mon absence.

Je t’aime!

Disponibilité et bibliodiversité

Grosse nouveauté cette semaine sur le site Leslibraires.com, il est désormais possible de consulter la disponibilité des titres selon les librairies. J’en profite donc pour vous bombarder de chiffre, ça faisait longtemps! La synthèse de ce que ça veut dire se trouve sous les deux tableaux.

Voici donc (plus bas) tout d’abord un tableau comparatif de la disponibilité de quelques un de mes titres en librairie. Je me suis concentrée sur les premiers titres des séries, puisque c’est avec ceux-là que l’on acquiert habituellement de nouveaux lecteurs.

L’inventaire est décrit ainsi : Le premier chiffre est le nombre d’exemplaires, et celui après l’« égal » est le nombre de librairies de ce réseau dans lequel ce nombre d’exemplaires se retrouve.

J’ai ajouté, en guise d’échantillon témoin, un des grands succès de l’heure : le tome 7 des filles modèles, présent dans les palmarès de ventes des trois sites, et que je considère donc un peu comme la distribution maximale possible, soit le 100% de la deuxième table.

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Pour donner une meilleure synthèse, voici également, le pourcentage de la présence des livres dans chaque réseau. Sous chaque titre, j’ai un peu résumé de quelle sorte de livre il s’agit, histoire de pouvoir extrapoler un peu aux autres titres de l’industrie.

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Quelques points intéressants :

  • D’abord de réaliser qu’une nouveauté n’est pas nécessairement présente partout en librairie, même s’il y a des lois qui encadrent la distribution des titres québécois. Simon et la galette d’intelligence, sorti il y a moins d’un mois, ne se retrouve que dans la moitié des Archambault, et moins que la moitié des Renaud-Bray.
  • Un bon point pour la centralisation des inventaires, il suffit qu’une seule personne décide qu’un titre doit être en inventaire pour qu’il s’y retrouve de manière unilatérale. C’est ainsi que le premier Victor Cordi, qui avait pourtant disparu des Renaud-Bray un an après sa sortie, a fini par y retourner, avec un exemplaire par succursale, remplacé automatiquement à chaque vente.
  • Un point que j’ai déjà souligné, et qui fait très mal aux titres qui ne sont pas de grands best-sellers, c’est le fait que les premiers de séries ne sont pas systématiquement repris à la sortie des tomes successifs. C’est ce qui se passe chez Renaud-Bray et Archambault pour Sous le Divan. Selon eux, la vie de ce livre est terminée. Le fait qu’il soit actuellement listé pour deux prix littéraires n’y change rien. 30% des libraires indépendants lui laisse encore une chance de faire sa place.
  • La progression de la place en librairie pour les Chroniques post-apocalyptiques sera intéressante dans l’année à venir. Il a été très présent dans les libraires du mois dernier, sera très présent dans le prochain Lurelu, ainsi que dans un autre média traditionnel au printemps. Est-ce que ça suffira à ralentir sa sortie des deux grands réseaux plus commerciaux? C’est à voir!
  • Mais surtout, la conclusion : on parle souvent que les librairies indépendantes sont importantes pour la biblio-diversité. Je crois bien que mon tableau en montre un exemple concret! D’un réseau à l’autre, que de différence! Et si je suis reconnaissante à Renaud-Bray d’avoir inclus Victor Cordi dans leur « fond » universel, je le suis doublement à tous les libraires indépendants qui permettent à tous les titres, quel qu’ils soient d’avoir leur chance de trouver leurs lecteurs.

La chaise de mes rêves!

D’abord un petit aparté pour vous donner mes heures de signature au Salon du livre de Québec :

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Et maintenant le véritable billet!

Je reviens d’une semaine de vacances à la Barbade! Je vous éviterai les habituels récits de plages et de soleil, pour en arriver à ce qui nous intéresse vraiment, soit, ceci :

photo: Romy Provencher
photo: Romy Provencher

Je l’ai découverte en visitant la plantation St.Nicholas Abbey  et ce fut le coup de foudre! Quelques caractéristiques : plateau pour déposer son café, lutrin pour installer un livre de référence, tablette qui peut être utilisée en lutrin pour réviser un manuscrit papier ou à plat pour y déposer l’ordinateur, et finalement, petit tabouret rétractable pour les pieds. Le tout sur roulette, pour déplacer facilement d’une pièce à l’autre, voire même dehors. La Cadillac des chaises d’écriture!

La guide ayant dit que ça s’appelait une « planter’s chair », je pensais pouvoir en trouver une juste pour moi! Malheureusement, une rechercher sur google me montre que le terme s’appliquerait plutôt à ça :

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Raté de ce côté. Après moult recherches, je n’ai réussit qu’à en trouve une seule autre dans le même genre, celle de Sir Compton Mackenzie, trouvée grâce à un billet sur le site de l’université du Texas.

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Sinon, rien! Nada! Mon rêve serait-il impossible?  Chose certaine, si vous connaissez un ébéniste qui se cherche un projet de kickstarter, j’embarque!!!!

Semaine de sortie de Simon! (Allitération en « S »)

C’est cette semaine que Simon et la Galette d’intelligence arrivera en librairie! Ce petit roman pour les 8 ans et + est né d’une envie de m’approprier la tendance des journaux intimes au masculin, mode partie par le « Journal d’un dégonflé », et de sortir le tout de la cour d’école!

Dans la plupart de ces livres, le héros raconte…

  • Ses diverses frasques scolaires
  • Ses timides tentatives de séductions
  • Ses conflits familiaux

Comme la réalité m’intéresse très peu, mon narrateur à moi raconte plutôt :

  • La découverte d’une recette qui rend super intelligent
  • Trois voyages dans les temps pour en trouver les ingrédients!
  • Une petite surprise lorsque viendra le temps de manger le tout…

Pour en savoir plus, lisez, ou re-lisez les billets Simon et les digressions ainsi que Simon et la galette d’intelligence qui présentent différentes facettes du livre.

Je vous laisse sur la double couverture et C4, que voici, illustrées toutes les deux par Mathieu Potvin! Vous trouverez en dessous les liens vers quelques options d’achats en ligne! Bonne lecture à tous!

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Dès cette semaine, en librairie: