La fin de semaine dernière paraissait un article dans La Presse parlant d’une rencontre que j’ai faite avec un club de lecture d’une école de Boucherville.
Ce qui m’a marqué le plus de cette rencontre, c’est que le club de lecture en question n’était pas une initiative d’un professeur dévoué à la lecture, ou d’une de ces rares bibliothécaires scolaires. Le club était l’initiative de Florence, élève de 6e année!
Alors que j’écrivais, il y a quelques semaines à peine, un billet sur la difficulté pour les jeunes de découvrir des livres qu’ils aiment, Florence, elle, se réunissait avec une dizaine d’élèves du troisième cycle dans une salle pour passer leur heure de dîner à échanger sur leurs lectures! N’est-ce pas absolument merveilleux?
De ce que j’en ai appris, le club en question se rencontre une fois par mois, et n’impose pas de livres obligatoires. Chacun parle de ses lectures de manière libre, et Florence s’assure que chacun ait eu son tour de parole. On y retrouve des filles comme des garçons, tant en 5e année qu’en 6e.
De ce qu’ils m’ont dit, aussi, ils y rigolent bien!
Le monde ne serait-il pas meilleure si chaque école avait sa Florence?