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Salon du livre de Montréal

ScreenHunter_01 Nov. 15 08.27Toujours excitant! C’est la semaine du Salon du livre de Montréal! Et j’avais trop de choses à vous dire pour ne pas en faire un billet

D’abord, Je serai sur scène jeudi matin à 11 pour présenter les peuples du merveilleux urbain à la Place Confort TD. C’est une toute nouvelle animation, d’une vingtaine de minutes, pour laquelle j’ai préparé un PowerPoint présentant six des différentes races féériques du livre, et durant laquelle, si tout va bien, je ferai mimer des scènes à quelques volontaires, et je jouerai, en grande primeur, la chanson des sirènes d’épurations à la guitare. Un gros plus, pendant que je ferai le clown sur la scène, Anouk Lacasse fera de l’art en direct à mes côtés! Ne manquez pas ça!

Je serai également en signature dans le kiosque des Éditions Boomerang (#346) pour l’Encyclopédie du merveilleux urbain. Voici mon horaire ci-dessous, et Anouk Lacasse y sera elle aussi (sauf dimanche), pour ceux qui voudraient un dessin exclusif dans leur livre!

Jeudi 20 novembre
de 12h à 13h30

Vendredi 21 novembre
de 19h à 20h30

Samedi 22 novembre
de 12h30 à 14h

Dimanche 23 novembre
de 14h à 15h30

Grosse surprise, voire coup de théâtre, les Éditions Courte Échelle auront un stand (#279), notez bien le chiffre, ça semble être caché dans un coin!)! Une collaboration entre le distributeur (Hachette) et l’Union des Écrivains du Québec (UNEQ) a rendu possible cette présence, et ils assurent que les auteurs seront payés sur toutes les ventes faites au salon.

Mes Victor seront donc disponibles, et j’y serai moi-même pour faire des signatures…

Jeudi 20 novembre
de 9h à 10h.

 Du côté de l’AEQJ, il y aura la remise du prix Cécile-Gagnon, remis pour un premier roman, qui aura lieu à l’Agora du salon mercredi le 19 novembre à 12:45. Les finalistes sont Laurence Ardouin, pour son roman Les mondes de Noum : Le cristal source publié chez Bayard Canada, Annie Dubreuil, pour son roman Les tranches de vie de Félix ( Tome 1) publié aux éditions Vents d’Ouest et Édith Girard, pour son roman Miss Solitude publié chez Soulières éditeur.

Finalement, le recueil de l’AEQJ, Malédiction au Manoir sera disponible au kiosque de Dominique et compagnie (#11). Si je ne le signe pas moi-même, puisque j’en ai été coordonnatrice et non auteure, plusieurs des auteurs impliqués signeront! Voici leur horaire :

Pascal Henrard
Lundi 24 novembre
de 9h30 à 11h30

Laurence Aurélie
Lundi 24 novembre
de 9h30 à 11h30

Manon Plouffe
Dimanche 23 novembre
de 15h30 à 17h

Étienne Poirier
Samedi 22 novembre
de 18h à 19h30

Sophie Rondeau
Samedi 22 novembre
de 9h à 10h

Julie Royer
Lundi 24 novembre
de 9h30 à 11h30

Bref, ne manquez pas cette grande fête, et au plaisir de vous y voir!

 

 

La nouvelle avenue en question…

merriam-webster-dictionaryJe disais dernièrement que la faillite de Courte Échelle me poussait à explorer de nouvelles avenues. Certains auront lu dans cette phrase que j’allais m’attaquer au numérique, à l’auto-publication, ou encore effectuer un retour vers l’interactif… la réponse est plus simple.

Je fais une tentative du côté anglophone

Il s’adonne que je suis parfaitement bilingue, du moins à l’écrit (mon anglais parlé pouvait parfois être plus hésitant). Avant d’écrire mon premier roman, la question de la langue s’était posée. J’avais choisi le français, non pas par élan patriotique, mais bien parce que je maîtrise tout de même mieux ma langue maternelle.

Aujourd’hui, je réalise que je ne suis peut-être pas obligée de faire un choix! Élise Gravel travaille dans les deux langues depuis longtemps, et son billet sur la chose  m’a bien inspirée. Clémentine Beauvais, de l’autre côté de l’Atlantique, fait de même.

Alors pourquoi pas moi?

Ce n’est non pas un abandon de mon écriture en français, loin de là, seulement une tentative de diversification.

Ma Bibliothèque

Après deux billets un peu lourds, en voici un tout léger pour équilibrer! Trois des murs de mon bureau sont occupés par des bibliothèques. Le premier contient deux « Billy » remplis de bandes dessinées, le deuxième plus d’une centaine de reliures Spirou des années soixante-quelque à quatre-vingt-dix, et finalement, il y a ce joyeux bordel :

bibliothèque

Elle comprend (du haut vers le bas)…

  • Des boites de mes livres envoyés par les éditeurs (15 ou 25 exemplaires, selon l’éditeur)
  • Une marionnette de Fraggle Rock, qui a fortement marqué mon imaginaire enfant
  • Une plante verte choisit pour sa capacité à survivre sans lumière du soleil. Ma voisine m’a convaincue de la sortir dehors pour l’été… et elle se meurt depuis.
  • Une baguette magique officielle de Hermione (Harry Potter)
  • Un Kokopelli, censé amener l’inspiration
  • Une partie de la collection de Bandes dessinées héritée de mon père, dont la moitié ne m’intéresse pas, sans que je sois capable de m’en débarrasser non plus.
  • Dans une enveloppe, une histoire écrite juste pour moi par le « Roving Typist » de New York.
  • Des romans dont le nombre est épuré de manière régulière pour ne garder que l’essentiel, ceux que je ne peux pas jeter. Entre autres, tout de mes auteurs préférés : Guy Gavriel Kay, Robin Hobbs, Gregory Maguire, C.S Lewis.  Le nombre augmente d’ailleurs beaucoup moins vite depuis que mon mari et moi sommes passés au numérique.
  • Quelques dictionnaires papier que je ne consulte JAMAIS, puisque j’ai Antidote (sauf le Visuel, que j’aime beaucoup)!
  • La série complète des scénarios de première saison de Buffy the Vampire Slayer et de Dr Who, datant d’une époque où je croyais devenir scénariste.
  • Quelques livres « business » à mon mari, puisque nous faisons bibliothèque commune.

 

 

Pas le bilan prévu…

Photo de Steve Whilelm sur FlickrDepuis le tout début de ce blogue, l’objectif était clair : vivre de l’écriture à mes 40 ans.

L’idée venait d’une phrase que j’aime beaucoup, et qui dit que les projets sont des rêves avec des « deadlines ». Quand, en 2009, j’ai décidé de prendre l’écriture au sérieux, ce délai me semblait raisonnable.

J’ai donc tranquillement tenté de monter quelque chose qui ressemble à une carrière. L’année dernière, je suis passée tout juste en dessous de mon objectif monétaire, mon carnet de publication était bien plein, tous les espoirs m’étaient permis.  Depuis des mois déjà, je composais en tête le billet de blogue victorieux que je pourrais écrire le jour de mes 40 ans.

Puis Courte Échelle a fait faillite.

J’aurai 40 ans ce mercredi.

La grande question est : est-ce que le faillite de Courte Échelle change mon bilan? C’est certain que, à court (et même moyen!) terme, mon indépendance financière est compromise. Je ne remplirai pas non plus mon contrat-avec-moi-même de publier trois livres par année, à moins d’un rachat vraiment, vraiment rapide de la part d’un éditeur vraiment, vraiment motivé.

Mais est-ce un échec?

Non, c’est un cahot dans la route. Rien de plus.

Les maisons d’édition partent, les accomplissements restent. Même si Courte Échelle disparaissait en emportant mes livres avec elle, ça ne changerait rien au fait que j’ai bel et bien réussi à me bâtir, au fil des années, un nom, une réputation, une carrière dans cette foutue industrie qu’est la littérature jeunesse.

Plutôt que de me faire baisser les bras, les difficultés actuelles me poussent à explorer de nouvelles avenues, rencontrer de nouveaux éditeurs, écrire de nouvelles séries.

Comme disait mon grand-père paternel (merci Michel pour celle-là) : un pas en arrière… pour mieux sauter!

 

Moi, mes œufs, et la Courte Échelle

logoJ’ai toujours dit que, de toutes les lettres de refus que je recevais comme auteur, celles de Courte Échelle faisaient le plus mal. C’est la maison d’édition de notre enfance, et environ la seule en jeunesse que tu peux nommer et voir les adultes hors industrie hocher la tête en sachant de quoi tu parles.

Quand j’ai signé avec eux, je me voyais déjà y faire toute ma carrière, comme dans l’ancien temps où les auteurs n’appartenaient qu’à une seule maison d’édition. Ainsi, j’ai publié mes cinq derniers livres avec eux, et les quatre prochains (2 Victor Cordi et 2 albums participatifs) y attendaient leur tour au moment de la faillite.

Presque tous mes œufs, dans un panier qui s’écroule. Je ne vous cacherai pas que la première semaine après l’annonce fut rude.

Puis il y a eu la rencontre avec le Syndic organisée par l’Uneq mercredi dernier, et je me suis remise à dormir en paix. Premièrement parce qu’être informé vaut toujours mieux que de nager dans l’incertitude, même lorsque les nouvelles ne sont pas bonnes. Deuxièmement, parce que j’en suis sortie convaincue d’une chose :

La Courte Échelle survivra*!

La job du syndic est de vendre tout ce qui a de la valeur pour tenter de rembourser une partie des sommes dues au créancier et les trois choses qui ont le plus de valeur chez Courte Échelle sont : son nom, son catalogue, et ses contrats avec les auteurs pour les titres futurs. Et comme l’acheteur potentiel n’est pas tenu de payer la dette, les chances qu’aucun acheteur ne se pointe au kiosque me semblent minuscules.

Il y aura une pancarte « nouvelle administration » sur la porte, une partie des titres du catalogue auront été tablettés, la confiance avec les auteurs sera à rebâtir, mais la machine repartira, pour le meilleur ou pour le pire.

ScreenHunter_01 Oct. 19 07.24

*Notez que cette affirmation n’est que spéculative, basée sur les principes de vente de faillite, et mon propre optimisme naturel. Je n’ai aucune information particulière qui confirmerait le tout pour le moment.

 

3 Conseils littéraires du Comic Con

Tout d’abord un petit mot sur ce dont ne parlera pas ce billet, soit la faillite de Courte Échelle. J’ai sur le sujet plus de questions que de réponses pour l’instant, je me reprendrai la semaine prochaine, quand le tout aura été mieux digéré.

Mais maintenant, place au…

New_York_Comic_Con_logo.svg_La semaine dernière, mon mari m’a surprise avec des billets pour le Comic Con de New York en l’honneur de nos 15 ans ensemble, et de ma quarantaine qui approche. Il y a bien longtemps que ce salon de la bande dessinée américaine s’est élargi pour inclure la totalité de la culture geek, et j’ai eu le plaisir d’y entendre trois grands créateurs que j’admire beaucoup, soit R.L. Stine (romans jeunesse Goosebumps), Dan Harmon (série télé Community) et Cory Doctorow (Romans jeunesse et adulte : Little Brother, Pirate Cinema, Makers). Voici la leçon principale que j’ai retenue de chaque panel.

 

rl-stine-1R.L.Stine
Cet auteur est une légende, pour avoir créé la série « Goosebumps », connue sous le nom « Chair de Poule » en français. Son âge avancé et sa grande renommée lui permettent de n’avoir plus rien à prouver. Il se permet donc d’être baveux avec l’animateur, et de ne répondre aux questions que s’il en a envie. À un membre de l’assistance qui lui demande d’improviser un cadavre exquis avec les autres panélistes, il répond simplement : « Not gonna happen » et passe à une autre question. Moi qui suis incapable de faire autrement que d’être gentille, je ne peux qu’admirer!

 

Le panel parlait de la création de monstres dans les romans jeunesses/jeunes adultes, et R.L.Stine y a dit cette chose magistrale :

« Les enfants s’identifient bien plus aux monstres qu’aux personnages humains de mes histoires ».

Ça m’a rappelé Max et les Maximonstres, et comment les émotions négatives sont quelques choses à explorer et à accepter en littérature jeunesse.

 

ScreenHunter_01 Oct. 13 06.36Dan Harmon
Un autre personnage que ce scénariste surtout connu pour la série Community. Mal dégrossi serait probablement la meilleure manière de le décrire.  Ce qui m’a rejointe le plus est sa théorie sur la procrastination, ou pourquoi est-ce qu’on attend à la dernière minute pour n’écrire que lorsqu’on commence à paniquer, une tendance contre laquelle je me bats tous les jours! En gros :

« La dernière minute nous donne la permission d’écrire même s’il y a des chances que ça soit mauvais ».

Il expliquait être un perfectionniste, et qu’avoir tout le temps du monde pour écrire le paralyse avec la pression de n’avoir pas d’excuse pour que ce ne soit pas la meilleure chose du monde.

 

Cory-DoctorowCory Doctorow
J’ai adoré l’écouter parler, c’est un homme d’une grande intelligence. Pourtant, ce que j’en retiens est presque trivial.

« Apprenez à écrire dans n’importe quelle situation ».

On parle parfois des rituels des auteurs, de leur bureau, leur crayon, la musique qu’ils écoutent, l’état d’esprit dont ils ont besoins. Mais il y a des jours où ces choses ne sont pas atteignables et il faut écrire quand même! Comme il disait, il y a des jours ou les mots sortent tout seul, et d’autre où ils ne s’arrachent qu’avec difficulté… mais en rétrospective, lorsqu’on se relit, on est rarement capable de différencier les jours A des jours B tant la qualité du résultat est la même. Si on apprend à écrire dans les pires jours comme dans les meilleurs, on ne sera jamais bloqués.

Victor cycle 2 : Les nouvelles créatures!

Le premier tome du deuxième cycle de Victor Cordi sort dans la semaine du 15 octobre, et, en attendant, c’est le festival des révélations! Après le dévoilement de la couverture la semaine dernière, voici deux des nouvelles races exégoriennes qui joueront un rôle important dans ce second cycle, accompagnées d’autant d’illustrations intérieures réalisées par Mathieu Benoit.

Les Pachinks
C’est la première fois que je laisse mes enfants m’inspirer des personnages. En effet, les Pachinks ont une singulière particularité : ils n’ont pas de voix intérieure pour réfléchir. La moindre de leur pensée est donc exprimée tout haut… exactement comme ma petite dernière lorsqu’elle avait deux ans (et encore aujourd’hui, à bien y penser). Je dois avouer avoir eu énormément de plaisir à écrire ces dialogues non censurés qui passent parfois du coq à l’âne!

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Les Ghorix
Ils sont apparus peu à peu durant le premier cycle. J’ai dû inventer leur nom lors du deuxième tome, alors que je mentionne la guerre que tout le continent a menée contre eux il y a trois siècles. En fin du quatrième tome, une première description apparaissait.

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Ils ont des cornes aux articulations, des trombes faciales, et surtout, n’ont pas d’yeux! Leurs perceptions se font par l’odeur, et si j’étais plutôt satisfaite de cette caractéristique lors de leur création, je dois avouer que cela m’occasionne quelques maux de tête pour la rédaction du deuxième cycle. Penser en odeur, c’est bien beau lorsqu’on écrit une romance, mais lorsqu’il y a des scènes de combat, ou pire encore, d’infiltration furtive, ça devient compliqué… mais les difficultés ne sont-elles pas source d’inspiration?

 

Rendez-vous maintenant la semaine prochaine pour la dernière, mais particulièrement importante, révélation!

Dévoilement de couverture et autres nouvelles de Victor!

C’est bien beau tout ça, mais n’oublions pas le programme principal : 

Un nouveau cycle de Victor s’en vient!!!!

 Eh oui, le sixième Tome de Victor Cordi sortira en octobre, et avec lui commence le deuxième cycle, intitulé (du moins dans ma tête), le cycle des Ghorix!

Un récapitulatif pour ceux qui n’ont pas bien suivi! Le premier cycle (toujours dans ma tête, le cycle de la grand-mère) est constitué des livres suivants :

Le tout ayant été suivi d’un hors série, qui se place chronologiquement entre les le premier et le deuxième cycle :

Dans les prochaines semaines, je vous ferai donc cadeaux de petits scoops sur ce 6e livre qui devrait être en librairie autour du 15 octobre! Pour commencer le bal, voici, dans toute sa splendeur, la page couverture, illustrée avec brio par Mathieu Benoit, comme toujours!

Victor 6

Rendez-vous la semaine prochaine pour un aperçu des nouvelles créatures que vous pourrez y découvrir, et la semaine d’après pour une autre annonce importante sur cette série…

À suivre!

Suggestions pour passer de l’album au roman

La semaine dernière, alors que je prenais un café avec deux amies, elles m’ont partagé un petit souci littéraire assez courant chez les parents de garçons de 7-9ans : la difficulté de passer au roman. J’allais lui envoyer des suggestions, mais puisque c’est une question qui revient souvent, j’ai préféré en faire un billet. Voici des suggestions de livre pour aider le passage au roman, et, comme vous verrez, ce n’est pas tellement une question d’histoire, de vocabulaire ou de thèmes, c’est plutôt une question de mise en page!

ScreenHunter_03 Sep. 21 06.56Billy Stuart (7 tomes)
J’en ai déjà parlé sur ce blogue, le chaînon manquant officiel entre l’album et le roman, c’est Géronimo Stilton. Billy Stuart est son équivalent Québécois! J’irais même jusqu’à dire qu’il est mieux, puisque, en plus de ses nombreux mots mis en couleurs et images omniprésentes, il y a aussi des pages entières faires en bande dessinée!

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9782897110703Destination Monstroville (2 tomes)
Les éditions Druide ont pris, avec leurs romans jeunesse, un pari que les parents de filles ont déjà vu avec les livres « Lili Brown », soit celui de faire un roman aussi gros qu’un « hardcover », avec une grosseur de caractères surdimensionnée. Le résultat : quelque chose qui ressemble beaucoup à un roman adulte, mais avec une mise en page qui le rend très accessible aux lecteurs intermédiaires! Une grosse fierté pour l’enfant qui a l’impression de lire un « livre de grand ». Dominique et Compagnie a également des romans qui utilisent cette astuce, et ce, même pour premiers lecteurs.

ScreenHunter_02 Sep. 21 06.53

 

9782747027243L’abominable Monsieur Shnock (5 tomes)
J’ai déjà parlé de ce livre pour son humour déjanté. Cette fois-ci, c’est pour sa mise en page que je veux attirer votre attention. S’il a l’air d’un roman tout ce qu’il y a de plus normal de l’extérieur, on réalise en l’ouvrant qu’il comporte en fait à peine 5-6 lignes de texte par page, en plus des nombreuses illustrations. (Notez que l’image ci-dessous est en anglais, mais que la mise en page de la version française est la même!)

ScreenHunter_05 Sep. 21 07.05

 

Passepeur (des centaines d’options!)
Ils se passent possiblement de présentation, et, comme les géronimo, les enfants finissent par tomber dessus de manière naturelle, mais je voulais tout de même en parler. Leur astuce : ce sont des livres-jeux, un peu comme des versions simplifiées des livres dont vous êtes le héros de notre enfance. En plus, ils sont sur un thème « frisson » d’épouvante légère, qui n’est pas pour déplaire aux garçons de l’âge visé!

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Et voilà! Mes suggestions pour petit lecteur récalcitrant! En plus, trois de ces quatre suggestions sont des livres québécois! Trouvez l’intrus!

Bouge de là, prise 2!

Illustration de francesco_rollandin sur openclipart.orgJ’allais vous parler de ma décision d’arrêter ma sabbatique d’exercice, commence en 2010 et qui s’est finalement étirée sur quatre ans. Pour y faire référence, j’ai fait une petite recherche sur mon blogue et suis tombée sur un billet d’août 2012 qui prétendait que je recommençais à bouger en septembre. Laissez-moi vous avouer en anglais : IT DIT NOT HAPPEN!

En fait, je devrais faire l’innocente de dire que, lorsque je parlais de bouger en septembre, je n’avais pas spécifié l’année! Car c’est cette maintenant que ça se passe! Et donner un coup de pouce à ma volonté, bien plus efficace lorsqu’il s’agit d’écrire un nombre de pages X qu’exécuter un nombre de redressements assis Y, je me suis inscrite à des cours. Danse le lundi, Pilates le jeudi, à moi la sueur et les courbatures qui nous font sentir en vie.

Je me rappellerai toujours le regard que m’avait lancé un Chiropraticien lorsque je lui avais dit que j’étais auteure en répondant à son petit questionnaire. Au moins, quand on travaille dans un bureau, il y a les réunions où aller, les feuilles à chercher à l’imprimante et autres distractions du genre. Mais à écrire seul à la maison, on peut rester « le cul sur la chaise » des heures durant sans même aller aux toilettes! Nos personnages finissent par faire beaucoup plus d’exercice que nous!