J’approche des derniers chapitres dans Terre Promise, ce qui veut dire que je commence à penser à ce que j’écrirai après. Une des options est d’écrire une suite à mes rats. J’ai déjà mon idée et tout, mais j’hésite. Pourquoi? Parce qu’avec mon horaire, la famille, la pige et les animations scolaires, un livre de cette taille (30 000 mots) me prend environ 6 mois. Pour un tel investissement de temps, j’aimerais avoir le luxe d’attendre de voir comment le premier tome a été reçu.
J’aimerais faire comme dans l’industrie du film : attendre le box-office d’un premier film avant de prévoir les « sequels »!
Il faut dire que j’ai déjà été échaudée. On a déjà dit à un de mes éditeurs que de publier un troisième tome sur une série qui n’a pas marché tant que ça, c’est de l’acharnement.
De l’acharnement? Je veux bien prendre le blâme, mais en tant qu’auteur, il faut une année complète avant de connaître le moindre chiffre de vente. Et comme il faut souvent décider de la présence d’un troisième tome pour écrire la fin appropriée au deuxième, ça fait trois tomes de prévus avant de savoir si le premier a marché ou non.
Ça me donne envie d’attendre, mais c’est risqué!
Les livres jeunesse ont une durée de vie limitée en librairie, et j’ai pu vérifier maintes et maintes fois que la sortie d’un tome 2 ne garantie pas le retour du tome 1 sur les tablettes. C’est déjà difficile pour les livres qui sortent à un an d’intervalle (c’est d’ailleurs pourquoi certains éditeurs sortent les suites en 6 mois), alors imaginez si j’attends encore plus?
*Soupir* Oui, je sais, je me prends trop la tête! Je devrais écrire ce dont j’ai envie et laisser mes éditeurs s’inquiéter du marketing; me dire que si j’écris de la qualité, le reste viendra!
Dans un monde idéal, peut-être…
Reste que j’en discuterai certainement avec l’équipe de chez Bayard à la prochaine occasion. Ça sert à ça, aussi, les salons du livre!















Deuxième trésor? Une mini-exposition surprise! Sur un des murs de l’escalier de la librairie se trouve une série de toiles faites par 
