Les Belles histoires vraies, en avance sur leur époque!

Au début de l’hiver, j’ai eu la chance de trouver le trésor ci-dessous un croque-livre de mon quartier.

Cette collection de biographies a fortement marqué ma jeunesse. En me fermant les yeux, je peux sans effort retrouver des images d’une bonne dizaine d’entre eux. J’ai donc replongé dans celui-ci avec délice.

Mes premières impressions? Les illustrations au feutre ne sont pas à la hauteur de mon souvenir, mais quel livre des années 80 l’est vraiment? Le sujet est bien vulgarisé, les phrases simples, et si le procédé d’ajouter un « compagnon imaginaire » à chaque héros peut sembler naïf, il reste efficace pour alléger le sujet. L’écriture est fluide, malgré quelques fautes de style, dont la répétition ci-dessous reste la plus cocasse :

Bref, un bilan mitigé, jusqu’à ce que j’arrive à la page « autres titres de la collection », et que toute l’importance de l’œuvre me frappe.

Trente ans avant la vague des biographies de femmes rebelles, culottées, allumées et autres,  elle a offert à ma génération des modèles de femmes, dans un univers culturel où les héroïnes étaient rarissimes. À cinq livres sur une vingtaine, on est loin de la parité, mais l’exploit n’en est pas moins extraordinaire.

Au-delà des critiques de ce qui aurait bien ou mal vieilli, j’ai donc seulement envie de dire un énorme « Merci » à ceux qui ont conçu et publié cette collection. Grâce à vous, les femmes de ma génération ont pu se dire qu’elles pourraient faire de grandes choses, comme Marie Curie, Eleanor Roosevelt, Helen Keller, Elizabeth Fry et Margaret Mead.

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