De la chance d’avoir des salons du livres

J’étais en train de perdre mon temps sur une liste de Bored Panda qui montrait les différents signes de protestations triviaux d’un certain Seth Phillips, mieux connu sous le nom de “Dude with sign”, quand soudain une des pancarte en question a attiré mon attention. 

En français: “faites des salons du livre pour adultes.” 

Je commence par l’incompréhension, du genre “qu’est-ce qu’il veut dire par là?”… pour réaliser la triste vérité: certaines personnes ne connaissent aucun salon du livre autre que ceux organisés dans les écoles primaires (souvent par Scholastic)! 

Et ils sont nombreux! Dans les commentaires sous l’image, on retrouve plusieurs  “Oui, on en veut” des “Ça existe, ça s’appelle des magasins!” et même un “Bonne idée, mais ça ne marchera jamais” (traduction libre).  

Évidemment, quelques personnes, comme moi, sont consternés et demandent plutôt: “Vous n’avez pas de salons du livre aux États-Unis”? 

Parce que, avouons-le, c’est la seule raison possible pour l’existence d’une telle pancarte et de telles réactions: certains coins des États-Unis n’ont pas de salons du livre. Du tout! 

Juste au Québec, qui a une population inférieure à celle du New Jersey, on compte 9 salons importants, auxquels s’ajoutent une dizaine, sinon plus, de petits salons locaux!

Alors, soudain, je réalise notre chance! Notre chance de vivre dans une société pour laquelle les livres sont importants, avec un système de subvention qui permet leur organisation, et surtout, une population tout à fait enthousiaste devant l’idée d’y assister. 

Alors que mon calendrier commence à se remplir de Salons du livre, je me dis que je devrais en profiter encore plus cette année! Non seulement parce que j’en ai peu fait depuis deux ans (voyage et pandémie oblige), mais aussi parce que  je devrais les prendre un peu moins pour acquis.

4 réflexions sur « De la chance d’avoir des salons du livres »

  1. J’ai l’impression que les salons du livre sont une tradition française, parce que mon ex-belle-soeur anglo-québécoise ignorait le concept. Les book fair pour enfant dans les écoles, oui, mais que ça puisse exister pour les adultes, elle en revenait pas. Sa face quand je lui avais ramené des photos du salon de Montréal! lol!

  2. @gen: C’est drôle! Je prenais pour acquis qu’il y en avait dans le ROC parce que je sais qu’il y en a un à Toronto… mais c’est vrai que j’ai aucune idée de s’il y en a plus à l’ouest! D’ailleurs, est-ce qu’il y en a un anglophone à Montréal?

  3. À ce que je sache, non! O.o Et même Toronto, ça a surtout l’air d’une foire de ventes de droits entre éditeurs, non?

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