« Il était une fois des gens qui aimaient les histoires bizarres»
C’est cette phrase, prononcée par Eric Gauthier, qui a marqué le début de mon premier congrès Boréal. Une phrase qui m’a frappée en plein cœur. « Wow, tu es à ta place » m’a sifflé cette part de mon cerveau qui ne se sent habituellement chez lui nulle part.
Et le sentiment a continué toute la fin de semaine. En entendant Véronique Drouin expliquer qu’adolescente, elle cherchait les dos mauves des livres de la collection, j’ai lu à la bibliothèque (COMME MOI!). En rigolant avec Ariane Gelinas sur notre incapacité à nous intéresser à « Le rouge et le noir » de Stendhal. En voyant Elizabeth Vonarburg hocher de la tête lorsque j’énumérais les lectures importantes de mon adolescence, parce qu’elle en reconnaissait tous les noms. Même en écoutant une théoricienne parler avec passion de la présence des mouches et des fourmis dans la littérature fantastique… parce que c’est le genre de truc que je trouve intéressant, moi aussi!
Je comprends désormais pourquoi les fans de ce Congrès y retournent année après année, et alterne entre un statut de conférencier, participant, organisateur ou spectateur selon les années (ou les heures). Ce n’est pas une simple conférence, c’est un groupe de pairs, une tribu, une famille.
Je me suis longtemps considérée comme une autrice jeunesse… point à la ligne. J’ai réalisé en fin de semaine que je suis aussi une autrice des littératures de l’imaginaire. Plus, peut-être, même.
Je fais partie, moi aussi, de cette tribu. Fièrement.
J’y retournerai.
Hey, vraiment contente que tu aies aimé ta fin de semaine !!!!
@Elisabeth: j’aurais d’ailleur pu ajouter « jaser BD avec Elisabeth Tremblay » à ma liste de petit plaisir de la fin de semaine!
Et on sera très contents de t’y revoir, parce que, oui, tu fais partie de cette tribu! (Pis c’est une maudite belle gang!!!)