Les vacances de l’écrivain

illustration de gnokii prise sue openclipart.orgIl faut l’avouer, durant l’été, j’ai très peu de temps pour écrire. Celui-ci devient alors précieux, finement planifié d’avance. Lundi dernier, je me suis trouvée dans une situation particulière. J’avais un bout d’après-midi de libre, et j’avais prévu commencer à entrer les corrections de direction littéraire de Victor Cordi T7. Mais lorsque ma période d’écriture a commencé, je ne les avais toujours pas reçues. S’en est suivi un grand dilemme : est-ce que travaille sur quelque chose d’autre, ou est-ce que je prends congé?

Ce qu’il faut savoir, c’est que l’été est une période particulière. En choisissant d’être auteure à temps plein, j’ai aussi choisi de mettre les enfants en priorité. Durant leurs grandes vacances, j’ai donc assez peu de temps à moi, que ce soit pour écrire ou pour me la couler douce. Résultat : mes projets d’écriture stagnent et je réussis tout juste à réviser les projets en cours selon les demandes de mes éditrices.

J’essaie donc d’avoir des semaines durant lesquelles les rares temps libres sont accordés à l’écriture, et d’autre de vacances complètes. Et comme cette semaine-là avait été déclarée « écriture », plutôt que de m’installer dans le hamac avec mon magazine Spirou, j’ai rouvert mon dossier du CALQ pour me plonger dans le Gardien des soirs de bridge.

Lorsqu’on me demande ce que je trouve le plus difficile dans l’écriture, je réponds souvent : « la discipline ». Le fait qu’avec une heure ou deux de libre devant soit, il faut s’asseoir et écrire plutôt que de s’écraser dans le divan pour lire une bonne bande dessinée.

Le choix n’est pas toujours facile, mais après coup, la satisfaction est souvent au rendez-vous!

3 réflexions sur « Les vacances de l’écrivain »

  1. Je crois que dans ta situation, j’aurais opté pour « me la couler douce », lol! 😉 Mais bravo pour ta discipline.

    Cela dit, le reste du temps, je suis plutôt de nature disciplinée. Mais quand j’ai prévu passer quelques heures sur quelque chose et que ledit quelque chose n’est pas arrivé, j’ai tendance à prendre ça pour un signe et à relaxer! lol! 😉

  2. Ce que je trouve épatant c’est la discipline de l’écrivain versus l’inspiration. Comment arrivez-vous à fonctionner? Ce n’est pas parce que l’on a décidé d’écrire de telle heure à telle heure que nécessairement on y arrive? Pour ma part, (je ne suis pas écrivain) lorsque j’ai quelque chose à écrire, j’y pense longtemps. Ça trotte dans ma tête puis à un moment donné, je l’écris puis j’y reviens un peu plus tard pour le peaufiner ou le corriger pour y mettre un point final!

    1. @lise: C’est certain que ça arrive, de s’installer pour écrire parce que notre horaire nous le dicte, et de réaliser que rien ne sort, ou encore que tout ce qui sort est mauvais! Dans le premier cas, on prend une marche et on recommence, dans le deuxième, on écrit quand même, et on retravaille plus tard!

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