Le problème avec les lancements jeunesse

Victor Cordi sort dans moins de deux mois et, pour cette nouvelle série, il me vient des envies de lancement. Comme bien des éditeurs, La Courte Échelle n’en prévoit pas elle-même et je suis donc libre de l’organiser toute seule comme une grande. Mais quoi? Où? Et comment?

 

Tout d’abord, il faut décider d’en faire un. Lorsqu’on écrit du jeunesse, on ne peut pas faire un lancement pour chaque livre qui sort, certains auteurs en sortent tellement par année que même leurs parents ne viendraient plus! Mais Victor Cordi, c’est spécial! C’est le début d’une longue série, et c’est mon début à la Courte Échelle, ça mérite d’être souligné!

 

La manière la plus facile de faire un lancement est de tout simplement improviser un 5 à 7 dans un bar. L’endroit est gratuit, parfait pour faire du social, l’alcool est fourni, et plusieurs endroits sont presque déserts à ces heures là en semaine. Malheureusement, c’est un peu étrange de faire un lancement dans un endroit interdit au public cible de l’œuvre! Alors, par quoi remplacer?

 

J’ai déjà essayé une crèmerie, c’était familial, et convivial, mais un peu étrange et très peu social. L’espace est organisé pour que les gens soient assis chacun de leur côté, et une crème glacée, ça ne se « sirote » pas tellement. Et que dire de la culpabilité d’en prendre une deuxième? Donc, à ne pas refaire. Un resto? Même problème de table, et trop contraignant côté temps.

 

Il y a bien l’option de louer une salle. Mais pour ça, non seulement il me faut des sous, mais il me faut un permis d’alcool et du monde pour s’occuper du bar. Pas exclus, mais pas l’idéal non plus. Il y a toujours la possibilité d’en faire une véritable fête d’amis, dans ma cour ou dans un parc, mais cette fois-ci, c’est le côté promotionnel qui en prend un coup. Je sais bien que les lancements littéraires, à moins d’être des vedettes, ne sont pas des événements médiatiques, mais j’ai envie que tout le monde se sente invité, ce qui ne serait pas le cas chez nous.

 

On m’a suggéré une salle au restaurant du parc Lafontaine… reste à voir combien ça coûterait! Je continue la réflexion… en attendant, les suggestions sont les bienvenues.

11 réflexions sur « Le problème avec les lancements jeunesse »

  1. Comme c’est l’été et si tu essayais un bar laitier proche d’un parc? Recommande aux gens de prendre des slush au lieux des cornets!

    Ou alors je sais que plusieurs librairies indépendantes (genre Zone libre) sont souvent contentes d’accueillir des lancements. Si l’événement est petit et se déroule après les heures normales d’ouverture (donc alors que le local n’est plus « ouvert au public »), je pense que tu n’as pas besoin de permis d’alcool pour offrir un verre de vin aux invités. Par contre, tu ne peux pas vendre d’alcool : il faut que tu l’aies acheté ou que tu aies cotisé tes mécènes avant.

    Il y a aussi l’option d’être créative et de faire un lancement dans un local, sans alcool. Punch aux fruits, boissons pétillantes, etc… Y’a plein d’options et ça passe super bien en été! 🙂

  2. @Gen: Crèmerie, j’ai essayé, et je n’ai pas aimé. Par contre, j’aime beaucoup l’idée de la librairie indépendante… elles n’existent pas trop dans mon quartier, mais je peux peut-être fouiller un peu plus large.

    @Patrice: C’était ou? Ça a l’air super!

  3. @Gen: Librairie = lieu public. Si la librairie n’a pas de permis permanent, ça prend quand même un permis de servir de l’alcool, qui est moins cher que le permis de vendre.

  4. Dans un endroit rempli d’enfants : au zoo, aux glissades d’eau, au biodome, dans un musée, ils ont tous des petites salles à louer avec un service de traiteur, habituellement à bon prix. T’as qu’à trouver un endroit thématique avec ton livre et ton public cible y est. Bonne chance!

    Mes services de barman, serveuse, apporteuse de biscuits/cupcakes et limonade maison sont aussi disponibles.

    F.

  5. J’ai de la difficulté avec les lancements de livres jeunesse dans les pubs, personnellement.

    J’ai fait mon premier lancement dans une librairie, dans le cadre de leurs rencontres d’auteurs. Ils ont tout organisé (entrevue et table ensuite, en plus de la pub), je n’ai rien eu à débourser. Et c’était vraiment lux. Mais cette librairie fait de moins en moins de rencontres du genre.

    Par chez nous, la bibliothèque municipale a une salle pour ce genre d’événements et c’est gratuit. Ils fournissent même du café ou du jus, je crois. Peut-être pourrais-tu voir avec ta biblio municipale?

  6. @Julie: je vais certainement appeler à la bibliothèque du Plateau, mais tu me fais penser que celle de Ste-Julie a été très importante dans mon enfance. Ça serait un endroit intéressant aussi.

  7. @solene: le premier était une bonne idée considérant le thème de ton livre! Pour la bibliothèque, il faudrait juste que je change de quartier! Celle du plateau n’offre pas de location de salle.

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