Les refus des autres, parce que ça fait du bien!

Je viens de terminer de lire « Le vent dans les Saules » (Wind in the Willows), un de plus grand classique de la littérature jeunesse, ayant connu maintes traductions et adaptations de toutes sortes, et une petite phrase de la postface a retenu mon attention.
Après avoir dit qu’une éditrice du magazine « Everybody » l’ait encouragé à écrire le livre, il est écrit la chose suivante :

« Getting the book published was not easy. Despite having encouraged Grahame to write the book, Everybody did not accept it. It was rejected by many houses in London…”

Rejeté par son propre éditeur, refusé par plusieurs autres, ce manuscrit a bien failli finir sur une tablette! Quelques autres refus légendaires?

La prochaine fois que je reçois une lettre de refus qui fait particulièrement mal, j’achète le livre en question, parce que, avouez-le, un peu de schadenfreude, ça fait du bien!

2 réflexions sur « Les refus des autres, parce que ça fait du bien! »

  1. C’est de bonne guerre de dresser ce genre de listes, c’est même éducatif. La question qu’il faut se poser, en toute humilité, c’est « est-ce que nous aurions été plus clairvoyants que les éditeurs en question »? Ils prennent des risques, et perdent plus souvent qu’ils gagnent. Le premier tome d’Harry Potter est oubliable : qui pouvait prévoir à quel point chacun des tomes suivants s’améliorerait? Gide a notoirement refusé A la recherche du temps perdu. Qui d’entre nous aurait investi son argent sur ce roman?

  2. @Joel: je suis absolument d’accord, il ne faut pas blâmer les éditeurs dans tout ça, séparer le bon grain de l’ivraie dans l’avalanche de manuscrits qu’ils reçoivent n’est pas tâche facile!

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