« Have your agent call me! » et autres aventures du BEA

Et voilà, 16h, de retour dans ma chambre d’hôtel, complètement claquée! Je dois avouer avoir passé la première demi-heure du salon complètement dépassée par les événements. L’événement lui-même me semblait incompréhensible, et la foule qui en arpentait les couloirs beaucoup plus imposante que ce à quoi je m’attendais. Pourtant, après avoir digéré le tout, le salon n’était pas tellement plus grand que celui de Montréal. Et si ma connaissance des maisons d’édition anglophone était largement insuffisante pour m’y retrouver au début, rien ne vaut l’apprentissage « sur le tas ».

Pour ce qui est de mon plan de rencontrer des éditeurs pour leur présenter mon projet élaboré avec Anouk et publié ici chez Boomerang, les portes m’étaient moins facilement ouvertes qu’à Montréal. D’abord, mes courriels préliminaires sont tous restés sans réponse, et ensuite, il n’est pas facile d’avoir accès à un Éditeur à cette exposition. Ils sont souvent complètement absents, le kiosque étant uniquement composé de vendeurs et de gens de marketing. Ensuite, ceux qui sont présents passent très peu de temps dans leur kiosque, alternant entre les réunions et les visites de kiosques et finalement, certains refusent de parler directement aux auteurs sans l’intermédiaire d’un agent.

Par contre, ceux que j’ai rencontrés semblaient enthousiastes. Ils aiment tous le concept, et trouvent les illustrations superbes. J’ai de plus en plus la certitude que ce projet est d’assez haute qualité pour trouver preneur à l’international, même si ça prendra possiblement du temps (et du travail!!).

Ce que j’en rapporte, en vrac :

  • – Une bien meilleure compréhension du marché anglophone, et de l’identité de ses maisons importantes.
  • – Des pieds en compote d’avoir marché le salon de long en large trois fois
  • – Trois cartes d’affaires d’éditeurs que je n’ai pas rencontrés
  • – Un  nouveau mot en anglais : « Unpudownableness » soit la qualité d’un livre qu’on est incapable de déposer tant il nous captive
  • – Quatre catalogues de maisons d’édition diverses
  • – Un T-Shirt rose et un roman jeunesse, gracieusement offerts dans les deux cas.
  • – Et surtout, les infos de contact de deux éditeurs intéressés à en savoir plus après une courte présentation de mon projet!

Fiouf!

Ce soir, piscine, pizza, dodo (possiblement dans le désordre)!

3 réflexions sur « « Have your agent call me! » et autres aventures du BEA »

  1. Agent… whoa, ça sonne comme de la science-fiction, non? hihihihihi

    C’est fou pareil la taille du marché. En tout cas, je te souhaite que ça finisse par débloquer!

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