Les auteurs, comme le bon vin…

Presque systématiquement, lorsque je suis dans une classe, la question de « à quel âge j’ai écrit mon premier roman » est posée. Je réponds « 30 ans » avec le sourire, en cachant parfaitement cette petite déception de m’y être mise un peu tard… je ne serai jamais Christopher Paolini !

Mais l’autre côté du spectre existe également ! Ce qui m’amène à ma lecture actuelle : The sweetness at the bottom of the pie, de Alan Bradley. Pour ce livre, l’auteur a gagné le Debut Dagger Award, un prix britannique décerné à un roman de mystère policier d’un auteur dont c’est le premier roman… Alan Bradley avait alors 70 ans!

Le roman en question est écrit avec une plume absolument délicieuse! Assez belle pour être remarquée, mais sans jamais encombrer la lecture ou arrêter le lecteur dans son élan. Un petit bijou!

Je ne serai jamais publiée à 19 ans comme Paolini, mais, après tout, je considère son Eragon comme étant plutôt naïf et sans profondeur. Mieux vaux donc cesser de pleurer sur le passé, et plutôt me concentrer sur un défi atteignable : peaufiner ma plume pour qu’elle rejoigne celle de Bradley! En m’y mettant tout de suite, je réussirai même peut-être avant d’avoir son âge!

2 réflexions sur « Les auteurs, comme le bon vin… »

  1. @Annie : On ajoutera aussi que Paolini avait un papa écrivain et éditeur. On peut se demander si sans ces atouts-là il aurait été publié aussi tôt.

    Et oui, les écrivains se bonifient en vieillissant… s’ils tournent pas au vinaigre! lololol!

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