2010, année de développement

J’ai commencé 2010 avec une nouvelle idée en tête : celle d’éventuellement vivre de mon écriture. Sachant pertinemment qu’un tel projet devait être vu à long terme pour avoir des chances de marcher,  j’ai élaboré un plan en plusieurs étapes : d’abord, augmenter mon nombre de publications pour atteindre un minimum de trois livres par année. Ensuite, progressivement changer les proportions pige/écriture jusqu’à ce que l’écriture compte pour 50% de mon revenu.

Pour cela, je devais vérifier deux hypothèses. Mes trois premiers romans ont été écrits durant mes congés de maternité. Je devais donc vérifier ma capacité à écrire à travers les contrats. Constat : mitigé. J’ai bel et bien réussi à écrire le tome 4 de Terra Incognita, en plus d’avoir réalisé tout le développement décrit dans le prochain paragraphe… mais il m’a fallu, pour la première fois, demander une extension à mon éditrice. En effet, après un hiver-printemps assez tranquille, les contrats se sont succédé à un rythme fou à l’été et à l’automne. Il faut dire que c’est très difficile, comme pigiste, de dire « non » à un contrat, puisqu’on ignore toujours quand le prochain arrivera. Leçon apprise : prendre encore plus d’avance sur les manuscrits officiellement « dus » avant de se permettre de faire du développement.

Pour atteindre la première étape, soit la publication de trois livres par année, je devais réussir à être publiée par un deuxième éditeur. Les Éditions du Phoenix peuvent me permettre de publier jusqu’à deux titres, mais trois, c’est beaucoup demander à une écurie aux places limitées qui gère tant de bons auteurs.

J’ai tenté les choses suivantes :

  • Écriture complète d’un manuscrit + envoie dans enveloppes jaunes. Non seulement la lenteur du processus m’a déprimée, mais il n’a essuyé que des refus. Projet tabletté jusqu’à nouvel ordre.
  • Utilisation de contacts + plan de projet. J’ai bien aimé cette méthode. Elle est rapide, puisqu’on s’adresse à quelqu’un de précis, et que tout se joue par courriel. De plus, on perd beaucoup moins de temps à faire un plan de projet plutôt qu’une rédaction complète. Côté résultat par contre, deux plans envoyés, aucune réponse définitive.

  • Élaboration d’une partie du projet + porte-à-porte au salon. C’est la meilleure méthode à ce jour. Comme pour la précédente, les résultats finaux ne sont pas encore connus, mais juste pour la possibilité d’ajouter les éditeurs rencontrés à son carnet d’adresses pour futurs projets, ça en aura valu la peine! À refaire!

  • Tentative outremer avec contact. Celui-là est un cas un peu particulier. Un texte que j’ai écrit très rapidement et qui s’est retrouvé dans les limbes. Une amie virtuelle outremer a bien voulu me servir de première lectrice et me donner le nom d’un éditeur français auquel l’envoyer. Il n’est pas encore parti, c’est un « à suivre ».

Constat : je suis, au moment où je vous écris, certaine à 90% d’avoir un projet qui sortira chez un deuxième éditeur, mais pas nécessairement pour 2011! De plus, tout ce temps de développement fait que je n’ai qu’un seul roman qui sortira aux Éditions du Phoenix. Bref, les trois publications par année sont loin d’être dans la poche!

Conclusion : en 2010, j’ai « semé à tous les vents ». Rendez-vous en 2011 pour voir de quoi aura l’air la récolte! Moi qui ai des tendances « Perrette et le pot de lait », je ne peux m’empêcher de penser que la prochaine année sera bien excitante!

Sur ce, je vous souhaite de joyeuses fêtes à tous, et on se retrouve justement dans ce 2011 plein de promesses!

3 réflexions sur « 2010, année de développement »

  1. Démarche intéressante. T’es un exemple à suivre! Tu me fais penser que je voulais justement écrire un billet pour faire le suivi sur ma tentative de Nanowrimo à travers les contrats de pige… Tu imagines bien le résultat! 😉

    Faut se voir en début 2011! Joyeuses fêtes à la famille!

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