Un « happy place » pour écrire.

Tiré de la couverture de "The Writer's Desk"Je n’ai pas vraiment réussi à trouver de traduction pour « Happy Place », cet endroit apaisant où notre esprit se réfugie parfois pour s’apaiser.  Depuis longtemps, le mien était une chambre un peu vieillotte et sentant le garde-robe de cèdre chez mes grands-parents. Puis, un jour, en fermant les yeux, l’endroit avait changé. La pièce m’était inconnue, mais surtout, elle comprenait un portable pour écrire.

Depuis, je m’amuse à peaufiner en pensée cet espace de travail utopique.

Il faudrait qu’il soit séparé de la maison par quelques mètres, idéalement m’obliger a traverser un ruisseau ou toute autre démarcation psychologique pouvant être utilisée comme frontière entre le « monde du travail » et le « monde de la maison ».

La chaise serait haute et capitonnée; assez large pour m’y asseoir en indien et assez haute pour que les bras reposent sur le clavier sans tensions.

Sur les murs, je mettrais mes objets d’imaginaire culturel : ma celluloïd de Myazaki, ma planche d’imprimerie de la bande dessinée Isabelle, la carte exclusive de Guy Gavriel Kay, et le dessin encré du premier personnage que j’ai créé juste pour moi plutôt que pour une entreprise, soit une petite sorcière détective, et que j’ai toujours gardé précieusement entre deux cartons.

Côté nourriture, il y aurait une machine à café filtre, et une grosse machine de bureau qui permet de faire moitié café, moitié chocolat en une seule pression de bouton. Également, une distributrice de cochonneries avec un prix prohibitif, juste pour que j’y réfléchisse à deux fois avant de m’empiffrer!

Un piano, pour prendre des pauses, mais aussi au cas où je me mette à la composition de chanson, voire la composition de comédies musicales (ceux qui me connaissent savent que ça ne peut que me tenter comme idée).

Mon ordinateur principal n’aurait que Word et Antidote. Internet et ses nombreuses distractions seraient installés sur un deuxième ordinateur, placé assez loin pour m’obliger à me lever pour m’y rendre. Aucun des deux n’aurait « Spider solitaire ».

Pour l’emplacement et la vue, si Aldebert rêve d’un « triplex à Montmartre avec vue sur la mer », pourquoi ne pourrais-je pas avoir un pigeonnier sur le plateau avec vue sur une forêt? Non? Vue sur les toits alors… préférablement ceux de la ville de Porto.

Et vous? Quel est votre espace de travail rêvé?

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