Archives de catégorie : Réflexions

Avant-goût du prochain Pétronille!

Dans les prochaines semaines il y aura non pas une, mais bien deux sorties de Pétronille inc.! Le 5e tome, intitulé « Sirènes écoresponsables » arrive en librairie le 27 septembre et le premier tome de la série, soit « Bave de crapaud bio » fait son apparition en France, sous les bons soins des éditions Kennes, ce mercredi (le 21)!

Pour mettre l’eau à la bouche des lecteurs des deux côtés de l’Atlantique, je vous dévoile quelques-unes des illustrations que Boum a réalisées pour le tome 5, accompagnées de courtes phrases qui vous donneront une idée de l’intrigue.

C’est la sécheresse au Pays Merveilleux. Pétronille doit transférer les crapauds des Marais Gluants dans un chaudron pour les sauver.  (Je ne sais pas pour vous, mais ce batracien me fait craquer!!)

Notre petite sorcière décide de prendre les choses en main et de plonger dans le Lac Sans Fond pour y chercher une écaille de sirène, élément indispensable à l’incantation qui fera tomber la pluie.

Mais chez les sirènes, tout ne se passe pas comme prévu!

Pas DU TOUT comme prévu! (J’adore l’ambiance de cette illustration)

 

Ceux qui ont l’œil auront remarqué que Boum est passé à un encrage différent, plus proche de l’aquarelle, et particulièrement bien adapté à cette aventure aquatique! Vous pouvez comparer avec les illustrations que j’avais partagées pour le tome 1, tome 2, tome 3 et tome 4!

Trois bonnes raisons d’éviter la rentrée culturelle

C’est un classique dans mon industrie : tous les livres importants sortent au début de l’automne, dans ce que l’on appelle la rentrée culturelle. La fantastique caricature de Martin Vidberg ci-dessous fait remarquer à quel point c’est une drôle d’idée:

Je veux ici faire comme la caricature et contester la pertinence d’une sortie au mois de septembre pour les livres jeunesse.

Notez en toute transparence que j’en sors un moi-même : Les nouvelles du futur, disponible chez votre libraire, mais son cas particulier sera expliqué à la fin du billet.

1ere réflexion : les achats scolaires
Les écoles sont de gros acheteurs de livres jeunesse, qui ont l’obligation d’acheter leurs livres dans les librairies agréées. J’ai posé la question à des amis libraires (ou anciens libraires) jeunesse, qui m’ont parlé de la période novembre-décembre comme étant importante, mais encore plus de celle de mai-juin, alors que les budgets scolaires sont sur le point de fermer, et que les professeurs utilisent ce qui reste pour garnir leurs classes.

2e réflexion : les prix littéraires
L’automne est la saison des prix littéraires, on peut donc imaginer que les livres qui y sont présentés doivent être sortis depuis quelques mois, pour donner aux jurys le temps de les lire. Par exemple, la date de remise pour le prix du Gouverneur général est le 31 juillet. Donc, un livre qui sort à l’automne a mille fois le temps de disparaître des tablettes avant de gagner un prix*. En plus, pendant ses premiers mois d’existence, il devra se battre contre les lauréats pour la visibilité média et les places d’honneur en librairie. Quand on y pense, sortir le plus proche possible d’une nomination, c’est la stratégie des films à haut potentiel de nomination aux Oscars.

3e réflexion : se perdre dans la masse
Je le disais plus haut, les livres importants sortent pour la rentrée culturelle. Il y a donc non seulement des quantités incroyables de nouveautés, mais parmi celles-ci certains titres précis risquent de monopoliser l’espace médiatique déjà restreint offert aux livres jeunesse. On s’entend, si une chanteuse, une actrice, ou un romancier « adulte » sort un livre jeunesse, il sortira en septembre, et c’est de celui-là dont parleront les journaux généralistes! De la même manière, on me disait que les bibliothèques publiques, autre gros acheteur de livres jeunesse, font leurs achats mensuellement… ne vaut-il pas mieux, dans ce cas, être le livre incontournable d’un mois plus tranquille, plutôt qu’un titre invisible de la rentrée culturelle?

Oui, je sais, la rentrée culturelle est sans doute prévue pour que les livres se retrouvent sous les sapins de Noël. En jeux vidéo, les jeux devaient sortir à temps pour l’Action de grâce américaine, coup d’envoi officiel du magasinage des fêtes. Mais cette date…  c’est en novembre! L’argument du Salon du livre de Montréal nous mènerait d’ailleurs à ce même mois. Pourtant, je ne crois pas avoir jamais eu de livre qui sortait en novembre.

Bref, pensons hors de la boîte littéraire : sortons des livres juste à temps pour le 12 août, après les fêtes pour régner seul sur l’espace culturel, à la relâche pour occuper les enfants et à tous les autres moments de l’année. Les libraires, qui ne savent plus où donner de la tablette en septembre, nous en seront reconnaissants!

Et pour ce qui est des Nouvelles du futur…
C’est vrai, il sort en septembre, et il n’aurait pas pu être mieux prévu! Les jeunes ont pu en lire des extraits dans les deux magazines Les Débrouillards de l’été, et il ne fallait pas leur donner le temps de l’oublier! ????

 

* Et ne croyez pas que gagner un prix ramènera automatiquement ce livre sur les tablettes! Les librairies sont très inégales d’une à l’autre sur ce point. Lisez à ce sujet les trois derniers paragraphes de cet ancien billet : https://www.romanjeunesse.com/2017/10/01/les-prix-litteraires/

 

Intention et inspiration derrière les Nouvelles du futur

Mon documentaire-fiction Des nouvelles du futur: 12 capsules optimistes pour faire rêver sort cette semaine! J’y raconte la journée d’enfants vivant dans dix, vingt, ou trente ans, et j’accompagne chaque texte d’explications sur les technologies et tendances actuelles m’ayant amené à inventer ces futurs particuliers.

Derrière cet album très différent de ce que j’écris habituellement, il y a un livre et une envie.

Un livre… d’utopies réalistes

L’étincelle première derrière l’album m’est venue à la lecture, en 2019, d’un essai de Rutger Bregman intitulé Les utopies réalistes. Je ne suis pas une lectrice d’essais, mais le titre de celui-là m’avait charmé. Sa lecture, elle, m’a bouleversée. Je n’avais jamais entendu des idées aussi radicales (dans le bon sens du terme) être aussi bien soutenues. Le revenu universel, la semaine de 15 heures, la disparition des frontières… le genre de trucs que l’on ne retrouve habituellement qu’en science-fiction et qui s’y trouvent présenté comme possible.

Entendons-nous, je n’écris pas ce billet pour débattre de ces idées, mais bien pour dire que le livre m’a ouvert l’esprit à la possibilité de futurs différents. J’ai eu envie d’avoir de l’espoir et d’en donner aux autres.

L’envie…  de me battre contre l’écoanxiété

Le sous-titre de l’album le dit : je n’y présente que des futurs positifs.  Pas de fin du monde, pas de catastrophe écologique. Les jeunes se font tellement dire que la planète ne va pas bien qu’ils ont perdu jusqu’à l’impression qu’il serait possible de la sauver. Sans espoir, l’envie d’agir disparaît sous l’effet « à quoi bon ». Ayant retrouvé confiance en l’avenir, j’ai eu envie de redonner aux lecteurs la capacité de rêver un avenir meilleur, un avenir pour lequel ils seront prêts à agir et à se battre.

Morceau de l’illustration de SansCravate pour la capsule « agriculture » de l’album Des nouvelles du futur (Bayard Canada)

Le pire dans tout ça, c’est que la nouvelle du futur traitant de revenu universel, donc celle le plus directement liée à l’origine de l’album, a été coupée en cours de route. Dans mon enthousiasme, j’avais écrit deux textes de trop, et il fallait se rendre à l’évidence : c’était la plus abstraite et la plus éloignée du quotidien des enfants.

Je la garde tout de même précieusement dans un tiroir… sait-on jamais, ça servira peut-être un jour!

Le grand oublié des éditeurs canadiens-anglais!

Mon mari est un lecteur du Globe and Mail. Une fois par trimestre, il reçoit donc le Montreal Review of Books, un encarté qui couvre la littérature anglophone. Puisque c’est une publication Montréalaise, elle offre une belle place aux traductions québécoises. Je suis toujours surprise (et fière!) d’y voir des livres écrits par d’autres auteurs de ma province.

D’ailleurs, juste en allant voir leur site pour écrire ce billet, j’ai reconnu le nom de J.D. Kurtness dans la section fiction, celui de Pascal Girard en bande dessinée, et ceux de Mélanie Perrault, Marion Arbona,  Isabelle Arsenaut, Fanny Britt, Katia Canciani, Guillaume Perrault et bien d’autres en littérature jeunesse.

Mais récemment, quelque chose m’a frappée : on retrouve des romans de fiction, de la bande dessinée, et beaucoup, beaucoup d’albums traduits. Mais jamais des romans jeunesse.

À bien y réfléchir, je ne connais qu’un seul roman jeunesse québécois traduit au Canada anglais : La plus grosse poutine du monde, d’André Poulin, gagnant du prix du Gouverneur Général en 2013. À ma connaissance, aucun des autres lauréats de ce prestigieux prix canadien n’a été traduit en anglais depuis. Le gagnant de l’année dernière, Les avenues, de Jean-François Sénéchal, a bien été traduit… mais en italien.

Deux solitudes? Non, puisque cette indifférence face à l’autre fonctionne à sens unique. Les éditions La courte échelle traduit les romans de la romancière jeunesse canadienne Susin Nielsen dès leur sortie. Scholastic traduit ceux de Kenneth Oppel depuis des années. Les éditions Petit Homme nous offrent un roman jeunesse de Owen Laukkanen pour la rentrée.

Remarquez que je n’ai pas la fibre journalistique. Je n’ai pas fait de grande étude du marché ni contacté les éditeurs pour vérifier ce que j’avance dans ce billet. Je serais la première contente de découvrir que j’ai tort et que j’ai oublié des dizaines et des dizaines de traductions.

En attendant, je reste avec l’impression d’une opportunité manquée pour les éditeurs anglophones, qui, si j’ai bien compris le dernier article du Globe And Mail, auraient bien besoin d’un peu de vent dans leurs voiles.

Comparaison de méthode avec François Gravel

Parmi mes livres achetés pour le 12 août, il y avait « Comment je suis devenu cannibale » de François Gravel.

Ce qui est fantastique dans ce livre, c’est que l’auteur t’explique sa manière d’écrire une histoire et te garde en haleine en dévoilant l’histoire elle-même, petit à petit. C’est évidemment fantastique pour les jeunes qui désirent écrire ainsi que pour les professeurs qui désirent y pousser leurs élèves… mais également pour un auteur, puisque ça permet de comparer ses méthodes!

Première différence : Le plan!
Il semblerait que François Gravel s’en passe aisément, préférant se laisser porter par son histoire.  De mon côté, je n’écris jamais sans avoir au moins une ébauche de plan. Au pire, je commence parfois à écrire les premiers chapitres avec un plan partiel, qui couvre au minimum le premier quart du livre et sa fin. Dans ces cas-là, je complète le plan au fur et à mesure, gardant toujours au moins trois chapitres d’avance sur l’écriture. Chose certaine, je sais toujours ce que sera mon dernier chapitre.

Deuxième différence : La finesse du premier jet
Dès le premier jet, François Gravel s’attarde à trouver les mots justes, alors que j’ai tendance à sprinter à travers le mien pour travailler le style sur un deuxième (ou même troisième) tour de roue. D’ailleurs, il parle d’une moyenne de 500 mots par jour, alors que j’en fais le double… sans doute pour la même raison! Le temps que je gagne sur le premier jet sera perdu lors d’un retravail plus long.

Troisième différence : les genres!
Je triche un peu, ce n’est pas une question de méthode, mais de sujet. La fantasy est mon genre de prédilection, tant comme lectrice que comme autrice.  J’ai été surprise de lire François Gravel dire qu’il faudrait bien qu’il s’y mette un de ces jours. Je n’avais pas réalisé qu’aucune de ses plus de 100 publications n’appartenait à ce genre. Pourtant, avec son imagination et son humour, il a l’étoffe d’un Terry Pratchet! Je profite donc de ce billet pour dire que s’il s’y met un jour, je serai la première à courir en librairie pour acheter le résultat!

Sinon, beaucoup de choses se ressemblent : peu de prise de notes au quotidien, une facilité à trouver des idées lorsqu’on n’y pense pas, parfois un peu de difficulté à choisir son narrateur et son temps de verbe au début d’un projet.

J’ai aussi trouvé, dans son livre, un très bon conseil sur les synonymes… mais je ne vous le dis pas! À vous de le découvrir en lisant Comment je suis devenu cannibale!

Réflexion sur le rythme d’écriture

Sur le site de Jean-Claude Mourlevat, un des plus grands auteurs francophones de littérature jeunesse (prix Astrid Lindgren à l’appui), on peut lire ceci :

« Je parviens à livrer un roman par an. Il me faut en moyenne cinq mois pour me décider, trois pour l’écrire, et quatre pour m’en remettre ! »

Et je me mets à rêver de ce rythme d’écriture, moi qui écris trois romans par année, avec deux semaines pour rédiger le plan, et une seule journée de congé avant de m’attaquer au suivant.

Ça semble pourtant être le rythme de la plupart de mes idoles d’écritures : Mourlevat, De Fombelle, Vesco, Beauvais… un roman par année, parfois moins, rarement plus.

Si je n’en écrivais moi aussi qu’un seul par an, serait-il meilleur? Serait-il plus attendu? Est-ce que la seule chose qui sépare mes livres de ceux de mes auteurs préférés est le rythme que je m’impose ? (On peut rêver!)

On me dit prolifique, mais au Québec, beaucoup d’auteurs jeunesse produisent bien plus que moi. J’en ai vu fêter leur 100e, leur 200e publication. J’y aspire moi-même, je l’avoue. Est-ce qu’on s’épuise? Qu’on se dilue? Ou est-ce que cette surproduction est notre seule chance de vivre de l’écriture au Québec?

Bref, je m’en sors avec plus de questions que de réponses… et peut-être un certain sentiment d’épuisement.

À vrai dire, le rythme de Mourlevat, je ne l’entrevoie possible qu’à ma retraite.

12 personnes à qui offrir Paul Thibault pour le 12 août!

Le 12 août arrive à grands pas, excuse parfaite pour se rendre en librairie et faire le plein de livres québécois! Par les années passées, je vous ai fait plusieurs recommandations d’éditeurs, de romans, et d’albums. Cette année, je n’ai qu’une envie beaucoup plus égoïste : que vous donniez sa chance à Paul Thibault!

Voici donc, juste pour rigoler, une liste de douze personnes à qui vous devriez offrir La légende de Paul Thibault!

  1. Un enfant de 4 à 6 ans, pour le lui lire à haute voix, trouver le rythme des vers, et vous prendre pour Cyrano!
  2. Un enfant de 7 à 10 ans pour qu’il le lise seul et vienne ensuite vous trouver pour demander si un mélèze, ça existe pour de vrai (pour l’épinette à tentacule, il s’en doute un peu!)
  3. Un rêveur, pour transformer sa prochaine balade en forêt en véritable aventure
  4. Un professeur, parce que lui offrir un livre, c’est l’offrir à des centaines d’enfants!
  5. Un timide, pour que la bravoure de Paul lui inspire de grandes actions d’éclat
  6. Un pingre, parce qu’avec trois histoires pour le prix d’une, il sera satisfait d’en avoir pour son argent.
  7. Un romantique, pour cette fantastique strophe : « Le seul bouleversé est Grugeux, l’attaque n’a pas sa gâchée sa faim, mais voir Louisette bucher des pins, a rendu son cœur amoureux. »
  8. Un artiste, parce que les dessins de sans cravates sont très inspirants!
  9. Un castor, pour qu’il fasse ses dents sur la couverture cartonnée
  10. Un végétarien, qui n’a pas l’habitude de se voir représenté en littérature jeunesse.
  11. L’organisme La lecture en cadeau pour qu’un enfant de milieu défavorisé puisse avoir un livre neuf à lui tout seul.
  12. À vous-même, parce que vous le méritez bien!

Bon douze août tout le monde! Je ne sais pas encore ce que j’achèterai, mais je compte bien en profiter pour découvrir « Un livre à soi », la toute nouvelle librairie qui a poussé dans mon quartier, et mettrai certainement mes achats sur ma page Facebook!

 

Monter un glossaire

Cet été, j’ai pris de l’avance sur mes Pétronille inc. en écrivant le sixième tome alors que la sortie du cinquième est prévue pour l’automne. Comme j’ai une plume plutôt soutenue et que Pétronille inc. s’adresse à d’assez jeunes lecteurs, chaque livre de la série contient un « glossaire des mots curieux » et j’ai eu envie de partager avec vous mon processus pour le construire.

Tout d’abord, j’écris un premier jet complet sans me soucier du vocabulaire.

À la première révision, que je fais directement à l’ordinateur, j’identifie dans chaque chapitre deux mots qui font déjà partie du texte et me semblent plus soutenus que les autres. Si j’en trouve trois ou plus, il va m’arriver de simplifier certains d’entre eux pour respecter la vitesse d’apprentissage des lecteurs de 7 ans. Je n’ajoute jamais des mots compliqués juste pour gonfler le glossaire.

Chaque fois que j’identifie un mot, je descends à la fin de mon manuscrit et j’essaie d’écrire une définition par moi-même. Lorsque je bloque, je lis celle d’Antidote pour m’inspirer, mais je ne l’utilise jamais telle quelle, par souci d’originalité (Note : Antidote et Pétronille  inc. sont tous les deux édités chez Druide).

À la révision littéraire, il arrive qu’un mot du glossaire soit éliminé, ou qu’un autre s’y ajoute suite aux conseils de mon éditrice ou de la réviseure. Le nombre de mots par chapitre peut donc varier dans la version finale. Étrangement, le glossaire du deuxième Pétronille contient beaucoup moins de mots que les autres. Il faut croire que j’ai commencé à utiliser une règle de « deux mots par chapitre » à partir du troisième volume.

D’un livre à l’autre, le processus se complexifie, parce que j’ai de plus en plus peur d’inclure un mot qui figurait déjà au glossaire d’un ancien tome. Ça m’est arrivé cette fois avec « Canopée ». Je ne pouvais croire que je ne l’avais pas encore utilisé, et j’ai dû vérifier chaque tome pour en être certaine. Je devrais bien un jour compiler tous les mots au même endroit pour me simplifier la tâche!

Quelques mots qui attendront les jeunes lecteurs dans « Sirènes écoresponsables » qui sortira à l’automne?

  • Agglutiner
  • Carnassier
  • Mastodonte
  • Pustule
  • Phosphorescent

Je devrais avoir une couverture à vous montrer très bientôt!!

DÉVOILEMENT : Couverture des Nouvelles du futur!

J’étais en vacance la semaine dernière, ce qui explique l’absence de billet de blogue!

Pendant ce temps-là, la deuxième partie des Nouvelles du futur publiées dans le magazine Les Débrouillards est sortie en kiosque! Vous y trouverez des nouvelles sur le thème des végétaux, des animaux domestiques et de la médecine.

Aussi, Sans Cravate et l’équipe de Bayard Canada ont terminé la couverture de l’album qui sortira en septembre! En voici une version (non finale),  j’espère que vos la trouverez inspirante!