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Se poser les pattes

Et voilà, la boucle est bouclée: presque onze mois après notre départ, nous sommes de retour sur le Plateau Mont-Royal, notre point de départ, dans un nouvel appartement. Le déménagement a été épique, puisqu’il fallait ramener tous nos meubles et autres biens en entreposage en plus de quitter et vider le AirBNB que nous occupions depuis notre arrivée au Québec en mai. C’est d’ailleurs encore loin d’être terminé: il y a des boîtes partout, et il manque encore les boîtes de ce que nous avions en France, et qui arriveront par bateau quelque part au mois d’août.

La grande question de “où vais-je écrire?” est encore en suspend! Dans le gros fauteuil gris à côté de la bibliothèque? À la table de la salle à manger, comme à mes débuts? Confortablement dans le divan du salon? Sur le balcon adjacent à la cuisine par beau temps?

On verra bien, les habitudes, ça ne se force pas! De toute manière, pour le moment, je n’ai pas le temps de m’y mettre: il y a bien trop de boîtes à défaire!!

J’y retourne!

Le grand retour! 

En septembre dernier, j’étais partie en France avec toute ma famille pour passer une sabbatique en Provence. Nous avons vendu notre maison de Montréal pour louer un meublé en pleine campagne près d’Aix-en-Provence, avons inscrit les enfants à l’école, et sommes partis pour cette aventure. 8 mois et demi plus tard, nous sommes de retour.

Je vous mets ici un bout de ce que j’ai écrit sur mon Facebook Perso, au matin du départ, et qui donne une bonne idée de mes bonheurs des huit derniers mois:

“Je laisse un petit morceau de mon coeur dans cette maison de Provence. Lorsque j’aurai besoin d’un « happy place« , je fermerai les yeux pour me retrouver dans le hamac, entourée de fleurs et de papillons. Je surveillerai du coin de l’oeil la sortie des lapins et la floraison des amandiers. J’écrirai, face à la Sainte-Victoire en observant les oiseaux entre deux chapitres. Je crapahuterai à travers les herbes, main dans la main avec ma plus jeune, à la recherche d’ insectes fabuleux. J’arpenterai le plancher froid pour ouvrir les volets, m’installerai au piano et jouerai un air d’Aznavour.” 

Il m’est difficile de dire ce que j’en retire. Pas encore assez de recul. Je devrais peut-être lire le livre de Marie-Julie Gagnon pour m’aider! Il faudra attendre aussi pour voir ce que ce séjour m’aura inspiré côté écriture! Je ne suis pas de ces auteurs qui écrivent leur vie au présent. Mes idées ont besoin de temps pour percoler. Chose certaine, j’ai écrit: un manuscrit de 40 000 mots avec lequel je ne sais pas trop ce qui arrivera, un troisième Pétronille, et le début d’un livre important dont je ne veux pas vous parler tout de suite. 

Je rentre reposée et prête à me plonger dans le tourbillon des Salons du livre et des animations scolaires… si jamais ceux-ci finissent par reprendre. 

J’ai failli aller au Salon du livre de Paris

 

Il y a un mois, j’ai reçu mon horaire de signature au Salon du livre de Paris. J’étais invitée par Castelmore, mon éditeur français, transport et hébergement compris. Je dois avouer avoir été émue en voyant mon nom sur le site web de l’événement. Oui, je sais, dans mon milieu, le salon de Montreuil, ou je suis allée à l’automne est plus important… mais c’est plus fort que moi, celui de Paris enflamme mon imaginaire. Disons qu’il est plus « glamour »!

Fast Forward à lundi dernier, un communiqué de presse annonce que le salon en question n’aura pas lieu, afin de respecter les directives gouvernementales pour tenter de freiner la propagation du virus COVID-19.

Déçue? Évidemment. Dévastée? Pas du tout!

Souvent, dans les émissions de télé-crochet, les concurrents disent que c’est « leur unique chance » ou « leur dernière chance ». Je ne crois pas en l’unicité des opportunités. Il y en aura d’autre, croyez-moi! Des identiques, des semblables, des totalement différentes, mais qui mènent à la même place. Des opportunités à la pelle, pour qui travaille fort et sait les attraper au vol.

C’est la même chose pour moi et le Salon du livre de Paris. J’irai, un jour. Invitée par un autre éditeur, par le même, grâce à une subvention que je serai allée chercher, ou même en payant de ma propre poche! Qui sait?

J’irai!

Juste pas cette année, c’est tout!

Bilan 2019 : l’année de la France!

Entre notre sabbatique en Provence et ma première publication outre-mer, 2019 a définitivement été l’année de la France! C’est drôle de pense qu’à la même date l’année dernière, nous n’avions aucune idée que nous allions y déménager en septembre. Il faut dire que ça s’est fait vite! Il faut croire aussi que j’étais due pour une aventure, puisque, sur mon bilan 2018, l’année avait été qualifiée de tranquille. Un peu d’aventure, ça fait du bien!
Parlant des billets de l’année dernière, voyons comment la réalité se compare aux prédictions faites en janvier!

Prévision de publications :

  • Soutermonde T2
  • Pétronille
  • Terre Promise
  • Mon “magical girl”

Les trois premiers ont bel et bien été publiés aux dates prévues, même si le troisième a changé de nom pour devenir La promesse du Fleuve. Le quatrième… il avait été écrit sur entente verbale avec un éditeur, et c’est moi qui ai refusé de signer le contrat lorsque je l’ai finalement reçu. Le manuscrit traîne donc dans un tiroir pour le moment…
Prévisions de projets d’écriture:

  • Un troisième Pétronille
  • Un deuxième Magical girl

Je n’ai écrit AUCUN DES DEUX! Le plus drôle, c’est que je les avais mis sous l’étiquette « il n’y en a que deux qui sont certains…»! Si tout va bien, par contre, j’attaque le troisième Pétronille au retour des fêtes, ce n’est donc que partie remise pour celui-là. Sinon, j’ai plutôt écrit tout ce que j’avais vaguement évoqué dans un paragraphe de peut-êtres, soit :

  • Un projet de coureur des bois
  • Un album plutôt sérieux
  • Un premier tome d’une nouvelle série d’aventure appelé « Les Abysses » (titre de travail).

Événements prévus
J’y avais évoqué la possibilité d’un lancement en septembre, et la certitude de quelques salons du livre… mais la sabbatique en France a finalement pris toute la place! Côté événement, on a plutôt vendu notre maison, organisé notre déménagement (visas inclus) et pris l’avion en septembre! J’ai tout de même eu un petit pincement au cœur d’avoir dû annuler ma venue au Salon du livre du Saguenay, auquel j’avais été invité pour la tournée scolaire. Je déteste devoir revenir sur ma parole, et j’espère seulement que Sylvie Marcoux (qui organise le tout de main de maître), ne m’en veut pas trop.
J’ai changé d’ordinateur, aussi. Pour un auteur, c’est un événement!

En général, une très belle année, donc, pendant laquelle je ne cesse de cocher des items sur mon « bucket list » tant au niveau professionnel (publier en France, signer au Salon de Montreuil) qu’au niveau personnel (voir des flamants roses en liberté, assister à une émission de variétés française en direct).
Je vous souhaite de joyeuses fêtes et vous retrouve en 2020 pour les prochaines prévisions annuelles!!!

Petit détour par une librairie d’Amiens!

La fin de semaine dernière, j’ai pris le train jusqu’à Amiens, afin d’aller rencontrer des lecteurs à la Librairie Martelle.

Malgré la température maussade (après un mois en Provence, on oublie c’est quoi un ciel gris!), la ville d’Amiens est très accueillante avec sa rue marchande piétonne, sa cathédrale spectaculaire, et ses immeubles enjolivés par des auteurs de BDs, comme ci-dessous.

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La librairie elle-même valait les 4 heures de train! D’une taille que l’on associe généralement aux grandes chaînes, elle s’étend sur deux étages, avec des salles distinctes selon les genres et les thèmes : littérature générale, documentaire, livres pratiques, jeux de société, bandes dessinées… les sections se suivent à perte de vue, avec chacune leurs petites touches artistiques pour nous mettre dans l’ambiance. Même la littérature fantastique et de science-fiction a sa propre salle, ornée d’un poteau déguisé en trône de fer.

20191005_152351Évidemment, c’est l’espace jeunesse  qui m’intéressait le plus! Ce dernier possède un arbre majestueux en son centre, histoire d’inviter le lecteur à l’évasion et à l’imaginaire. On le voit mal sur la photo, mais des centaines de petites grenouilles vertes peuplent cet univers de feuilles colorées.

J’ai bien rigolée, devant une table, de voir que je n’étais pas si loin de chez moi! Le rayon des romans pour les 7-8 ans est absolument envahis par la littérature québécoise. Dans la photo ci-dessous, presque tous les titres viennent du Canada! Je n’ai d’ailleur pas pu m’empêcher de jouer moi-même les libraires. Puisque les gens confondent parfois la table de dédicace pour un kiosque d’information, je me suis fait un plaisir de répondre à leurs questions en leur suggérant des livres lorsque j’en étais capable (et de les diriger vers la « vraie » libraire la plus proche lorsque je ne l’étais pas). J’en ai profité pour vendre un Marianne Dubuc, histoire de prêcher pour ma paroisse!

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Lorsque je n’étais pas trop occupé à m’émerveiller des livres et du décor, j’ai aussi fait de grandes rencontres! Les lecteurs, évidemment, mais aussi ma très sympathique comparse de signature, Marie Caillet  qui partage ma passion pour le chocolat noir (allez-voir son dernier livre, Kaleidoscope il a l’air fantastique), et bien sûr, les libraires, avec qui jaser de littérature (nous étions prêtes à partir un fan-club pour Mourlevat!), mais aussi de musique (Alice, si tu lis ce billet, tu me refilerais le lien vers l’inédit de Renan Luce dont tu m’as parlé?), et même de mes quêtes culinaires (je n’ai toujours pas trouvé de vergeoise!).

Bref, une très belle expérience, et surtout, un incontournable si jamais vous passez par Amiens!

Deux lecteurs, deux livres.

Photo du salon prise par  http://trets.free.fr, journal culturel local.
Photo du salon prise par http://trets.free.fr, journal culturel local.

Par une drôle de coïncidence, il y avait un festival littéraire dans la région en fin de semaine, parfois appelé « Salon littéraire du pays d’Aix », parfois appelé « 100 écrivains en Provence ». J’y suis, évidemment, allée faire un tour, en parfaite touriste que je suis!

Premier plaisir, il était jumelé à un de ces marchés en plein air dont la France a le secret! Miel du producteur, Fromages, saucissons, tout y était, avec moult dégustations à la clé! Gros bonus pour nos enfants, il y avec des animaux de ferme provenant d’un refuge, et utilisés à des fins pédagogiques. On y a vu, entre autres, le plus mignon petit cochon du monde!

Les auteurs jeunesse et BD avaient été installés dans la cour de la mairie, sous de grandes tentes. Ils étaient alignés tout autour de la grande place, avec chacun leurs livres tout éditeurs confondus devant eux (rêve d’auteur pour les salons!). Un bénévole accompagnait chacun d’entre eux pour gérer les transactions de livres, que le salon lui-même avait pris en charge, plutôt que de confier le tout à un libraire, comme c’est souvent le cas dans de tels événements.

9782302017863_largeJe dois avouer que je n’y connaissais pas grand monde! Ma connaissance du panorama français étant plus limitée que celui de chez nous, je n’y connais que les plus grands noms. Par contre, puisqu’elle est issue du milieu de la BD, Je connaissais celui d’Audrey Alwett, et suis allée lui acheter un « Magic Charly » tout en profitant de l’instant pour jaser un peu. Elle a écrit la série de bande dessinée Princesse Sarah, inspirée de Little Princess de Frances Hodgson Burnett, et comme cette héroïne classique est également une de mes inspirations pour les Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, j’étais contente de pouvoir en discuter avec elle. De manière amusante, nous n’avons pas retenu du tout les mêmes choses de l’héroïne en question. Je l’ai vue résiliente et obéissante, puisqu’elle travaille et endure sans se plaindre, alors qu’Audrey Alwett l’a vu capable de défier l’autorité, puisqu’elle refuse de baisser les yeux.

Et le plus intéressant, c’est que nous avons probablement raison toutes les deux, surtout puisque Frances Hodgson Burnett n’est plus là pour nous contredire! J’aime penser qu’il y a plusieurs versions d’un même livre : celui que l’auteur écrit, et ceux que chaque lecteur perçoit.

Visite chez Castelmore!

Au début de l’été, j’ai passé trois semaines de vacances en France : dix jours dans le Périgord, trois jours à Paris, puis une semaine sur le bord de la Méditerranée. Un mélange de campagne, de ville et de plage; des vacances parfaites!

J’en ai profité pour passer voir mon éditeur français, Casltermore, à Paris. J’ai pu rencontrer mon éditrice en personne pour la première fois, ainsi que tout le reste de l’équipe, en plus de visiter les bureaux. J’y ai vu des choses fabuleuses!!!

  • Une carte postale de Alejandro Burdisio un illustrateur de science-fiction que je suis sur Facebook depuis longtemps
  • Une peluche de la série MouseGard, que j’ai lu en comics américains
  • Un laminé du Paris des Merveilles de Pierre Pevel, dont j’avais beaucoup aimé le tome 1,
  • Une affiche d’un livre de Marc Gathis, scénariste de Dr who et Co-créateur de la série Sherlock, dans laquelle il incarne Mycroft, le frère du fameux détective.
  • Deux immenses peluches de Cthulhu! (Une des deux ci-dessous)

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Et encore ce ne sont que les détails dont je me souviens! Partout, il y avait des références à des œuvres que je connais, que j’aime, mieux encore, que j’admire. Je ne savais plus où donner de la tête! Il faut dire que Bragelonne, la maison qui chapeaute les éditions Castelmore, est spécialisée dans la littérature de l’imaginaire. Dans leurs bureaux, ça parait!

Et surtout, au milieu de tout ça, j’ai rencontré des gens sympathiques, chaleureux, accueillants, et clairement passionnés par leur travail!

Et pour la deuxième fois cette année, je me suis sentie, entièrement, chez moi!

Mettre mes enfants à l’ouvrage!

Illustration tirée de clipart-library.comEn plus de ma direction littéraire ce mois-ci, j’ai accepté deux piges. Ça va, je gère! Je dirais même qu’un horaire plus serré me fait du bien!

Une des piges me demande d’écrire 30 courtes histoires sur le même thème. Pour avoir déjà fait quelque chose de très semblable pour le livre « 24 histoires de Noël », je sais une chose : dans un pareil cas, les 15 premières sont faciles à écrire… c’est après que ça se gâte! Passé ce nombre, on tourne en rond, comme si notre inspiration avait épuisé ce qu’elle avait de réserves pour le thème en question.

C’est là que mes enfants entrent en jeu!

J’ai transformé une boîte de mouchoirs vide en « boîte à idées », sur laquelle j’ai accroché la liste des dix histoires déjà écrites, sous forme de description hyper vague, pour leur servir de modèle et éviter les répétitions inutiles.

Pour donner quelques exemples, si j’y avais inscrit mes histoires de Noël, ça aurait ressemblé à ceci :

  • Le nez de Rudolphe ne fonctionne plus
  • Le chemin d’une lettre jusqu’au pôle Nord
  • Une petite fille veut sauver la dinde du jour de l’an
  • Comment fait-on les boules de Noël?

J’ai ensuite demandé à mes trois enfants de m’écrire des pistes d’histoires similaires, sur le thème de mon client. Afin de les motiver, je leur ai promis 2$ pour chaque idée que j’utiliserais (et non pour chaque idée qu’ils écrivent).

L’intention n’est pas qu’ils écrivent les histoires à ma place, loin de là! Je suis plutôt à la recherche de déclencheurs d’inspiration! Les enfants ont d’ailleurs été avertis qu’il serait bien possible que l’histoire finale ne ressemble que très peu à l’idée proposée.

Jusqu’ici, c’est un succès! Non seulement ils ont passé une belle heure à rigoler, crayon en main, tous les trois ensemble (déjà un bon « win »), mais j’ai déjà commencé à utiliser la boîte pour mes histoires de la dernière semaine, et quatre sur cinq ont été inspirées de leurs billets!

Cinq autres à écrire cette semaine… hâte de voir ce que je trouverai, dans ma nouvelle boîte à idée!

Une lectrice plus importante que les autres

Au pied du lit de ma plus jeune
Au pied du lit de ma plus jeune

C’est connu chez nous : mes enfants ne lisent pas mes livres. Lorsque la plus vieille en aurait eu l’âge, elle préférait les romances, les romans miroirs. Je ne m’en formalisais pas, à chacun ses goûts. À 10 ans, mon garçon aurait pile l’âge de s’y mettre, mais c’est principalement un lecteur de BD, qu’il dévore à longueur de journée.

Mes livres sont disponibles, ils le savent. J’en ai même parfois laissé traîner dans leurs propres bibliothèques, mais je n’ai jamais insisté. Je ne veux pas les forcer, ils sont libres de lire ce qu’ils veulent. J’en viens parfois à me demande s’ils ont peur de les trouver moche et de devoir me mentir. Je les comprends un peu. Si mon père m’avait mis de son travail dans les mains, j’aurais fait la grimace, moi aussi.

Bref, leurs amis me lisent, mais eux non… Jusqu’à la semaine dernière.

Ma plus jeune,7 ans, m’est arrivée de l’école avec le premier Tome du Gardien des soirs de bridge. Elle était toute fière de l’avoir trouvé à l’école alors que sa professeure de 2e année avait décidé qu’ils étaient prêts pour des romans un peu plus substantiels. Elle s’est mise à le lire comme on le fait d’un livre d’école : 2 chapitres par jour, en s’inquiétant de ne pas le terminer à temps, malgré le fait que j’en ai une caisse complète dans mon bureau. Elle me parle des scènes qu’elle trouve drôles, me demande la signification d’un mot.

La veille de la remise du livre, elle ne l’avait pas terminé. Je lui ai donné une de mes copies. Elle m’a demandé de le lui dédicacer.

S’il est vrai que je ne me formalise pas que mes enfants ne lisent pas mes livres, je dois avouer que mon petit cœur de mère et autrice trouve ce partage bien doux.

Paperasse à la française!

Comme vous le savez, j’ai signé récemment un contrat d’édition avec la France, et qui dit autre pays, dit autre paperasse! Ils m’ont donc envoyé une liste d’information dont ils auraient besoins pour m’envoyer mon avance. La liste en question :

  • Attestation de résidence fiscale
  • RIB
  • Attestation de sécurité sociale

J’ai alterné entre la panique et l’hilarité, parce que je ne comprenais aucun des trois items! Je me suis sentie comme une complète débutante!

Au moins, contrairement à une débutante, je ne suis pas sans ressources! J’ai donc demandé de l’aide à l’UNEQ, en me disant qu’ils en avaient probablement déjà vu d’autres! Internet et mon éditeur Français ont comblé les trous qui restaient encore par la suite. Je vous traduis donc, au meilleur de ce que j’ai appris, pour si jamais vous vous retrouvez dans la même situation que moi!

Attestation de résidence fiscale : c’est le plus compliqué des trois à obtenir! C’est un document qui permettra à l’employeur français de ne pas retenir d’impôts sur vos droits d’auteurs. Mon éditeur m’a fourni un formulaire, et j’ai suivi les étapes très bien expliquées sur le dite des la SACD, en me disant que ça devait être à peu près pareil!

RIB : Les lettres sont pour « relevé d’identité bancaire » et c’est en fait ce qui permettra à l’employeur de faire un virement directement sur le compte. C’est votre banque qui vous la donne. Étrangement, la première fois que je suis passée à la mienne, ils m’ont dit que ça devait passer par la maison mère et que ça prendrait 24 à 48 heures. Comme je partais en voyage pour 2 semaines, j’ai décidé d’attendre avant d’enclencher la procédure, et lorsque je suis revenue refaire ma demande, ils m’ont simplement griffonné des chiffres sur un bout de papier en déclarant « voilà! ». J’en suis encore à espérer que ça suffira!

Attestation de sécurité sociale : Pour avoir demandé à mon éditrice, un scan de ma carte d’assurance sociale aurait fait l’affaire. Ayant égaré ladite carte il y a belle lurette, j’ai dû aller en demander une nouvelle au plus proche bureau de service Canada. À ma grande surprise, ça n’a pris qu’une dizaine de minutes, attente comprise, et j’ai reçu un simple papier imprimé plutôt qu’une carte. Il semblerait que la carte plastique n’existe plus depuis quelques années.

Fiouf! Que d’aventures bureaucratiques! On n’en fera pas un roman palpitant, mais, si tout va bien, je suis prête à recevoir mon avance… et surtout, à commencer ma direction littéraire, qui devrait être la prochaine étape! Déjà hâte de m’y plonger!