Paperasse à la française!

Comme vous le savez, j’ai signé récemment un contrat d’édition avec la France, et qui dit autre pays, dit autre paperasse! Ils m’ont donc envoyé une liste d’information dont ils auraient besoins pour m’envoyer mon avance. La liste en question :

  • Attestation de résidence fiscale
  • RIB
  • Attestation de sécurité sociale

J’ai alterné entre la panique et l’hilarité, parce que je ne comprenais aucun des trois items! Je me suis sentie comme une complète débutante!

Au moins, contrairement à une débutante, je ne suis pas sans ressources! J’ai donc demandé de l’aide à l’UNEQ, en me disant qu’ils en avaient probablement déjà vu d’autres! Internet et mon éditeur Français ont comblé les trous qui restaient encore par la suite. Je vous traduis donc, au meilleur de ce que j’ai appris, pour si jamais vous vous retrouvez dans la même situation que moi!

Attestation de résidence fiscale : c’est le plus compliqué des trois à obtenir! C’est un document qui permettra à l’employeur français de ne pas retenir d’impôts sur vos droits d’auteurs. Mon éditeur m’a fourni un formulaire, et j’ai suivi les étapes très bien expliquées sur le dite des la SACD, en me disant que ça devait être à peu près pareil!

RIB : Les lettres sont pour « relevé d’identité bancaire » et c’est en fait ce qui permettra à l’employeur de faire un virement directement sur le compte. C’est votre banque qui vous la donne. Étrangement, la première fois que je suis passée à la mienne, ils m’ont dit que ça devait passer par la maison mère et que ça prendrait 24 à 48 heures. Comme je partais en voyage pour 2 semaines, j’ai décidé d’attendre avant d’enclencher la procédure, et lorsque je suis revenue refaire ma demande, ils m’ont simplement griffonné des chiffres sur un bout de papier en déclarant « voilà! ». J’en suis encore à espérer que ça suffira!

Attestation de sécurité sociale : Pour avoir demandé à mon éditrice, un scan de ma carte d’assurance sociale aurait fait l’affaire. Ayant égaré ladite carte il y a belle lurette, j’ai dû aller en demander une nouvelle au plus proche bureau de service Canada. À ma grande surprise, ça n’a pris qu’une dizaine de minutes, attente comprise, et j’ai reçu un simple papier imprimé plutôt qu’une carte. Il semblerait que la carte plastique n’existe plus depuis quelques années.

Fiouf! Que d’aventures bureaucratiques! On n’en fera pas un roman palpitant, mais, si tout va bien, je suis prête à recevoir mon avance… et surtout, à commencer ma direction littéraire, qui devrait être la prochaine étape! Déjà hâte de m’y plonger!

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