Écrire au milieu de la marmaille

illustration de GDJ prise sur openclipart.orgUn des aspects le plus merveilleux de mon métier d’autrice, c’est la flexibilité! J’écris quand je veux, au rythme que je veux. Tant qu’à pouvoir instaurer mes propres règles, j’ai fait le choix familial de ne pas écrire lorsque les enfants sont avec moi (à moins qu’ils ne fassent la sieste, mais ça n’arrive plus trop maintenant!). Durant l’été, je n’écris donc que très peu, et ce, depuis que la plus vieille est à l’école plutôt qu’en garderie. Elle a désormais terminé son secondaire 1, ça vous donne une idée de la ligne de temps!

Mais le temps avance, et les besoins des enfants changent. Les trois miens sont désormais capables de s’occuper plus de 5 minutes sans venir me voir, et d’attendre que je termine mon paragraphe avant que je réponde à leurs besoins. Ils peuvent venir me trouver s’il y a un problème aussi! Je peux me contenter de répondre aux plaintes, plutôt que d’anticiper les catastrophes.

Ce qui fait que pour le premier été depuis longtemps, je me suis donné un objectif d’écriture : la première partie du 2e Soutermonde, soit environ 10 000 mots. Certains auteurs vous diraient que c’est beaucoup, d’autres se riraient d’une aussi petite quantité;  dans ce métier, on a chacun notre rythme!

Je n’écris pas tous les jours, loin de là! Les sorties spéciales, les virées chez des amis et les vacances de mon mari ne comptent pas! Mais lorsqu’on passe une petite journée tranquille à la maison, j’essaie de trouver quelques plages horaires.

Vendredi dernier, par exemple, était une journée parfaitement efficace! J’ai écrit…

  • Le matin alors que les enfants faisaient « des écrans », permis jusqu’à 10 heures.
  • En après-midi alors que la plus grande était partie, le garçon occupé avec un ami, et la plus jeune concentrée sur ses poupées.
  • Au parc, pendant que tout le monde jouait dans les jets d’eau

En bref, une journée presqu’aussi productive que lorsqu’ils sont à l’école!

Petit bonus pour m’aider dans mon objectif?  Ma belle-mère m’a pris les enfants trois jours durant la canicule, et prendra la plus jeune à nouveau quand le reste de la fratrie sera en camps de vacances.

Bref, j’en suis déjà à 8000 mots, avec encore quelques semaines devant moi! Bientôt, mon seul problème sera de choisir entre prendre de l’avance sur mes rats, ou profiter du reste de l’été pour m’attaquer à d’autres plus petits projets!

Je vous en reparle si jamais c’est le cas! 😉

2 réflexions sur « Écrire au milieu de la marmaille »

  1. Ai-je besoin de dire que j’ai hâte au moment où ma cocotte n’exigera pas mon attention constante? Hihihi!

    Cela dit… cet hiver, je travaillais durant ses siestes et en soirée, mais la fatigue de l’année commence à se faire sentir, alors j’ai du mal à allumer mon ordinateur même quand j’ai du temps!

    Bah, je reprendrai le collier en septembre! 😉

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