Pour en finir avec mon nom de famille

J’ai fait beaucoup d’animations scolaires cet hiver, et j’ai remarqué quelque chose que j’aurais dû voir depuis bien longtemps : mon nom de famille met les professeurs dans l’embarras!

Ils me présentent d’avance à leurs élèves, et remarquent, sur place, qu’ils ne savent pas si mon nom se prononce de manière anglophone, comme l’acteur Kevin Bacon, ou à la francophone, comme l’ancienne ministre Lise Bacon.

bacon vs bacon

Ce qui fait que, lorsque j’arrive en classe et me présente moi-même, des élèves se retournent vers leurs amis, en articulant silencieusement « j’te l’avais dit » pendant que d’autres sont déçus, puisqu’ils préféraient grandement l’autre alternative. Je ne blâme personne, tout le monde se trompe : l’intercom qui m’invite à m’avancer vers une salle de consultation à la clinique, le vendeur d’assurance qui m’appelle au téléphone, et même l’animatrice de Plus on est de fou, plus on lit!

Après tout, c’est une chance sur deux!

Alors, cessons ces paris futiles, voici la réponse : mon nom de famille se prononce de manière francophone, comme la ministre, qui avait d’ailleurs un lien de parenté avec mon père (petite cousine, ou quelque chose comme ça!). Pour faire plus simple : ça rime avec bonbons!

J’ai assez souffert du quolibet anglophone durant mon propre primaire pour désirer ne pas continuer d’en souffrir à l’âge adulte… je pense que je vais désormais ajouter la note de prononciation au bas des courriels échangés lors d’organisation de mes rencontres!

 

5 réflexions sur « Pour en finir avec mon nom de famille »

  1. Le nom fait partie du voyage…la seule façon d’en finir vraiment serait de le renier et de ne plus s’en servir. En fait, c’est l’interprétation de l’autre qui fait problème quand on le prend mal. Il faut recevoir une lettre d’un anglophone qui vous appelle Michèle, ou être semoncé par un nationaliste parce qu’on a appellé un fils Michael…qui à son tour s’est fait ridiculiser en classe parce qu’il insistait pour prononcer ce nom à l’anglaise comme sa mère d’amour le lui disait fièrement. Ce serait intéressant d’écrire sur ce sujet et d’en décrire les aventures mentales et réelles qui en résultent. Défi lancé à l’écrivaine pour aider les jeunes à y survivre sans heurt!

  2. Pour « Plus on est de fous, plus on lit! » …. Mea Culpa! J’avais même pris la peine de te le demander avant mon passage à l’émission! Mais elle l’a prononcé avant que je puisse faire quoi que ce soit. 😉

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