Le troisième Victor: Le secret du Machiavélicon

ScreenHunter_01 Mar. 28 08.04Il est sorti!

Il est partout!

Voici Victor Cordi Cycle 1, Livre 3 : Le secret du Machiavélicon!

Le Grand Machiavélicon a placé des alarmes sur tous les passages entre notre monde et Exégor, et Victor ose retraverser… pour terminer un devoir avant que la cloche ne sonne! Comment notre héros se sortira-t-il de ce bourbier? Qui est l’énigmatique prisonnier enfermé au sous-sol du repaire du mage? Laquelle des deux têtes de l’oiseau moqueur est la plus terrifiante? Et surtout… que ferait le Capitaine Carbone dans une pareille situation? Tout ça et encore plus, vrai comme je te virgole, mon placo!

Vous pouvez même l’admirer, l’acheter, le télécharger ou simplement le feuilleter sur RueDesLibraires.org et dans toutes les librairies classiques et numériques!

 

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Résolution en retard!

Note avant de commencer : Je serai au Salon du livre de Québec cette semaine!
Venez me voir! (première listée en haut)

Ma résolution, maintenant.

Tout est de la faute à Laurence Ardouin (Ne manquez pas sa série « Les mondes de Noum chez Bayard en septembre!)  On discutait de bouts le gras, et elle a posé le doigt sur une de mes plus grandes fautes et faiblesses comme auteure jeunesse francophone par cette simple question : « Lis-tu toujours en anglais ? ». La réponse honteuse : oui! Huit ans après avoir décidé d’écrire en français, je lis toujours principalement en anglais.

Je suis convaincue qu’on n’a pas besoins de lire tout court pour être auteur, j’en ai connu quelques exemples flagrants. En même temps, il est certain que de m’abreuver de la plume des autres ne me ferait pas de tort! Et comme ma résolution 2011 de lire plus de romans avait été un grand succès, j’y vais d’une résolution 2013-prise-en-avril :

– Ne jamais lire deux livres en anglais de suite.

Ben quoi? Vous vous attendiez à ce que j’abandonne entièrement la langue de Shakespeare? Alors qu’il y a un nouveau Robin Hobb qui sort bientôt? Soyons réalistes!

Tout de même, avec cette règle, je m’assure qu’au moins 50% de mes lectures seront francophones!

Deux aides pratiques dans cette nouvelle aventure : le nouveau magasin canadien de Kindle, qui a décuplé l’offre francophone sur ma liseuse (même si j’attends toujours Métal Mélodie, le coup de la girafe et le troisième Mathieu Hidalf) ainsi que Babelio, auquel je me suis prestement abonnée. D’ailleurs, si vous en êtes, ajoutez-moi comme amie, je n’ai pas encore compris comment le faire moi-même!

Pour ceux qui me suivent sur Facebook ou Twitter, attendez-vous également à voir apparaître des mini-critiques de ce que j’ai lu, histoire d’aider le bouche à oreille de ce qui m’a plu!

Finalement, je suis avide de recommandations! N’hésitez pas, dans le jeunesse comme dans l’adulte, je suis à la recherche de mon prochain nouvel auteur préféré  !

 

Couverture du troisième Victor Cordi et retour du premier en librairie

 

Il ne reste que quelques copies du premier Victor Cordi disséminées à travers la province, les 5000 copies au prix de lancement étant partis comme des petits pains chauds! Courte Échelle profite de la sortie du troisième tome pour réimprimer le premier, cette fois-ci au prix régulier. Le tome 3 et les nouveaux tomes 1 seront disponibles à partir du 10 avril, soit juste à temps pour le Salon du livre de Québec!

Pour patienter, voici la page couverture du troisième Tome : Le secret du Machiavélicon.

Illustrations, comme toujours, de Mathieu Benoit!

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Parlons revenus, troisième édition!

Illustration de Gringer sur openclipart.orgJe l’ai fait pour 2010, je l’ai fait pour 2011, voici mon traditionnel billet sur mes revenus d’auteurs de l’année, gracieuseté des impôts du Québec, pour lesquels je dois compiler le tout!

Certains pourraient se demander pourquoi je divulgue de tels chiffres! Plusieurs raisons :

  1. Parce que je veux démontrer qu’il est possible de vivre de l’écriture au Québec, même si la route est longue.
  2. Parce que je ne partage pas cette gêne nationale lorsqu’il s’agit de parler d’argent
  3. Parce ce que si mes chiffres n’aident qu’une seule personne, ça en aura valu la peine

Donc, je m’attendais à une année catastrophique, puisque je n’avais rien publié l’année précédente, ce qui, comme le dit si bien le billet de la Doyenne, est une faute financière grave!  Pour empirer les choses, j’ai été en congé de maternité durant près de la moitié de l’année, ce qui n’empêche peut-être pas les droits d’auteurs de rentrer, mais me garde trop occupée à la maison pour faire des contrats, des animations, ou même de la promotion en salon du livre.

Roulement de tambour…

Total de revenus directement liés à l’écriture pour 2012 : 8039$

Séparé de la manière suivante :
– Droits d’auteurs : 3699 $
– Animations scolaires : 2075 $
– Contrats liés à l’écriture : 2265$

C’est donc, à quelques dollars près, le même montant qu’en 2011. Si une telle stagnation pourrait être inquiétante, pour les raisons énumérées ci-haut, c’est un montant qui me satisfait. En fait, j’ai été sauvée par les avances de droits d’auteurs sur deux livres et demi. J’hypothèque ainsi peut-être un peu l’année 2013, mais comme l’année en question sera productive et comportera sa propre part d’avances, j’ai bon espoir d’augmenter le montant de manière substantielle.

L’objectif, qui est de 20 000$ de revenu d’auteur pour ma quarantaine, se poursuit!

Un changement de rythme dans Victor

illustration de tzunghaor sur openclipart.orgCôté écriture, le premier cycle de Victor Cordi est terminé de mon côté. J’entre cette semaine en deuxième direction littéraire pour le tome 4, ce qui veut dire qu’il ne reste que quelques formulations à travailler, mais que la structure, elle, restera stable. J’ai donc commencé à écrire le cinquième tome… mais n’ai pas commencé le deuxième cycle pour autant! Je m’explique!

J’avais trois raisons de ne pas désirer commencer le deuxième cycle tout de suite. Premièrement, le cinquième tome sortira au printemps 2014, et je préférais commencer le deuxième cycle en septembre, afin de profiter de toute la promotion qui entoure habituellement la rentrée littéraire. Deuxièmement, j’avais besoins d’un peu de variation. J’ai écrit les quatre premières aventures de Victor en 18 mois, et ne m’imaginais pas plonger dans quatre autres livres tout de suite. Finalement, il me restait des choses à dire sur le premier cycle! Des fils laissés épars, des trous à boucher!

Et c’est pourquoi le cinquième Victor Cordi sera en fait un livre de conte et légendes qui permettra d’approfondir la culture des races Exégoriennes déjà découvertes… et qu’est-ce que je m’amuse! Au programme, une farce, un chant-randonnée, une épopée, un conte étiologique, une romance courtoise et j’en passe! Le tout entrecoupé de renseignements documentaires sur les us et coutumes des Multaks, Kampitois, Nordariens et les autres.

Ce changement de rythme et de style me fait le plus grand bien, et je serai ressourcée et prête, cet été, à m’attaquer au deuxième cycle des aventures de Victor!

 

Les projets qui méritent… ou non… bourses et subventions

Illustration de johnny_automatic sur openclipart.orgÀ la fin mars, pour la première fois de ma carrière, je demanderai une bourse aux conseils des arts du Québec et du Canada. Comme conceptrice interactive, j’en ai demandé des dizaines, toujours pour des entités corporatives, habituellement pour des projets basés sur des univers d’un tiers client. Je les ai souvent obtenus, mais parfois en me disant que je n’aurais pas du…

Je m’explique.

Pour moi, les bourses de création (ou de production) doivent servir à la culture québécoise. J’ai aidé LVLStudio à aller cherche une bourse interactive qui a permis de faire le un jeu web pour la série télé 19-2. Merveilleux! Par contre, j’ai également déjà aidé une autre compagnie à aller chercher des fonds pour faire un jeu basé sur une série de télé-réalité américaine. Hein? Pourquoi? On peut facilement penser que ladite série américaine a assez de sous pour se payer le jeu à même leur poche, ou encore que le nom de la série permettra assez de ventes pour aller chercher les fonds en prêts, ou en « angel », non? Et si les fonds permettent aux compagnies canadiennes de se former une expertise, pourquoi ne pas leur donner l’argent pour créer des propriétés originales à la place?

À cause de ce passé, dans mon esprit, la subvention devrait servir à la culture locale, et j’ose espérer que les Conseils des Arts ne donnent pas de sous pour financer des livres sur les princesses de Disney! Selon moi (et c’est là que je suis peut-être un peu extrême) les subventions de création ne devraient même pas être données à un projet qui à toutes les chances d’être viable commercialement. Donnez-lui plutôt une subvention pour le sortir des frontières du Québec, ça sera plus profitable pour tous!

Bref, je demande cette fois-ci une bourse parce que je suis habitée depuis un an par un projet parfaitement non viable commercialement! Plus littéraire et atmosphérique que tout ce que j’ai écrit jusqu’ici, je ne suis même pas certaine de pouvoir lui attribuer un public cible. J’y troque l’action pour le psychologique; vous n’y trouverez pas l’ombre d’un combat ou d’une poursuite. Il ne fera partie d’aucune collection ou série déjà établie. Le risque est énorme.

Étrangement, j’ai plus peur de ne pas avoir la bourse que lorsque je pouvais apposer à ma demande un magnifique logo américain. Avec un peu de chance, les subventions littéraires ont différents critères que les interactives

Des nouvelles de Victor et des Farfous

critique La Presse copyVoilà des mois que mes amis me demandent comment ça va avec Victor, et que je ne sais quoi leur répondre! Une fois le livre sorti des mains de l’auteur, on peut rester des mois sans nouvelles aucunes, et je croyais devoir attendre mes chiffres de ventes en mai pour pouvoir leur répondre. Mais cette semaine, j’ai eu de nouvelles, et, voyez-vous, ÇA VA TRÈS BIEN!!!!!

Tout d’abord, il y a eu une critique dans la presse, juste à temps pour la relâche (voyez à droite!), on ne pouvait demander mieux!

Mais surtout, j’ai appris que le distributeur arrivait au bout des 5000 copies imprimées pour l’offre de lancement. La fin de semaine dernière, au Salon du livre de l’Outaouais, j’ai moi-même vendu et signé les quelques copies qui leur restaient. Il n’y avait plus qu’un petit exemplaire seul et abandonné lorsque j’ai quitté ma table samedi midi, et je ne doute pas que celui-ci ait trouvé preneur avant la fin du salon.

Il ne reste donc plus que les stocks déjà en librairie! De nouveaux livres seront imprimés durant le mois, en même temps que les exemplaires du tome 3, et le tout sera en librairie le 10 avril, juste à temps pour le Salon du livre de Québec. À partir de ce moment, le premier tome ne sera plus disponible qu’au prix normal, soit 14,95$. Si vous n’avez toujours pas votre copie, dépêchez-vous! Il ne vous reste plus qu’un mois pour profiter de l’offre de lancement, que ce soit en format papier, ou numérique.

Et puisque c’était la semaine des bonnes nouvelles, j’ai également eu le « oui » officiel pour les Farfous! Je vous en dirai plus une fois toute la paperasse signée!

Récapitulatif de mes projets

D’habitude, j’en fais l’exercice à la nouvelle année, mais ayant à peine couvert les principaux dans mon Bilan 2013, voici, classés par étape de complétion, tous les projets que j’ai dans mes tiroirs, en tête ou sur ma table.

 

Les « publiés et en cours de publication »

Victor Cordi : Le troisième sortira au mois d’avril, juste à temps pour le Salon du livre de Québec. Le quatrième est déjà écrit et en cours de direction littéraire. Je m’attaque au cinquième dès mon retour du salon de l’Outaouais.

– Encyclopédie du merveilleux urbain : mieux connu dans le présent blogue sous le nom de « mon album illustré pour Boomerang », et sous celui de « fées urbaines » pour mes amis, il est tout prêt et attend sagement d’être envoyé à l’imprimeur. Il sortira en septembre, et vous pouvez vous attendre à plus d’info (résumé, extraits et images) dans les trois mois précédents la sortie!

Terra Incognita : la série est pas mal officiellement terminée. Après 4 tomes, l’éditrice trouvait qu’elle s’essoufflait, et comme je peinais moi-même à trouver le temps d’écrire un cinquième tome, nous avons décidé d’un commun accord qu’elle ne continuerait pas… du moins pour le moment.

 

Les « en recherche d’éditeur »

Les Farfous : Mon roman pour les tout petits a subi une transformation à la demande d’un éditeur, et se retrouve désormais sous forme d’album! Les coupures lui ont permis de passer à travers la première ronde de sélection chez ledit éditeur, et j’attends les commentaires pour effectuer une nouvelle version sur laquelle le comité prendra sa décision finale. Bref, on croise les doigts!

– Mon conte de Noël : Il a traîné longtemps sur ma tablette. Je l’ai repris en main depuis quelques mois, et j’utilise désormais une méthode très scientifique pour ne pas qu’il ne perde son temps à nouveau : à chaque refus reçu, je le renvoie à deux autres Éditeurs. On verra bien, donc!

 

Les « tout nouveaux tout beaux »!

Bedondaine et bedondon : C’est un projet que j’avais en tête depuis longtemps : des albums pour les tout-petits légèrement inspirés de mes deux plus vieux lorsqu’ils avaient moins de 5 ans. J’ai terminé l’écriture d’une présentation de projet et d’un premier tome au courant du mois et commence à peine à le faire circuler, on lui souhaite bonne chance.

– Chroniques postapocalyptiques d’une enfant sage : Un roman inclassable, inspiré de mon billet sur la disparition des héros obéissants. C’est un projet plus littéraire, psychologique et atmosphérique que tout ce que j’ai pu écrire jusqu’ici. Il n’est encore qu’embryonnaire, mais j’ai commencé à mettre mes notes en ordre afin de demander une bourse au CAC et au CALQ au 1er avril.

 

Fiouf! Mis bout à bout, ça en fait tout de même pas mal! Je me retrouve d’ailleurs pour la première fois depuis des années, à ne plus avoir de projets qui n’existent que dans ma tête. Ils ont tous été mis sur des rails quelconques et attendent leur heure pour être complétés ou publiés. J’ai hâte qu’une nouvelle idée se pointe, mon cerveau se sent tout-nu sans projets cachés!

Unwritten et le plaisir de la référence obscure

Page de Unwritten trouvé sur le site de  Forbidden PlanetLa semaine dernière, j’ai eu droit à un des grands plaisirs de la lecture. Je suis une lectrice fidèle de la série Unwritten, un comic book dans lequel il est souvent question d’un Harry Potter très légèrement déguisé. Le héros de la série pastiche s’appelle Tommy Taylor, mais porte les lunettes rondes, manie la baguette magique, et a un garçon et une fille de son âge comme compagnons. Bref, il n’y a que le nom de changé… et encore!

Dans le dernier billet de Clémentine Beauvais, mes yeux ont atterri sur une illustration de page couverture d’Harry Potter. En dessous, le nom de l’illustrateur : Thomas Taylor!

Moment de grâce! Tommy Taylor vs Thomas Taylor! Je venais de comprendre l’origine du nom du héros dans Unwritten!!! Rayon de lumière, musique céleste et tout!

Nous plaçons parfois des références obscures dans nos livres en nous disant : « Bah! Il y a un lecteur sur cent qui la comprendra. » Mais ce qu’on oublie, c’est que, pour CE lecteur, l’expérience sera tout simplement extraordinaire! C’est comme déchiffrer son propre Code Da Vinci! L’espace de quelques minutes, on se sent intelligent, privilégié, et surtout, on sent une connexion à l’auteur, comme si on partageait désormais avec lui une « inside joke » tout ce qu’il y a de privé.

Un peu comme les gens de mon quartier qui réalisent que le nom de la directrice d’école dans Victor Cordi est étrangement semblable à celui de la directrice de l’école au coin de la rue…

Trois manières d’être exportable

illustration de johnny_automatic sur openclipart.orgBon! Billet sérieux.

J’ai atteint mon objectif de publier trois livres par année, je fais juste assez d’animations pour arrondir les fins de mois, et pas trop pour ne pas nuire à ma productivité, mon DPP passera bientôt dans les 4 chiffres. Bref, ça se stabilise. Je commence donc naturellement à penser à la prochaine étape, soit l’exportation.

Je n’en suis pas encore à la réflexion du qui et du comment. C’est le « quoi » qui m’intéresse. Qu’est-ce qui fait qu’une œuvre est exportable et une autre pas? Pour le moment, j’en aperçois trois.

 

Celui qui saute aux yeux : les chiffres de vente faramineux.

Je l’ai entendu plusieurs fois, et de différentes sources : la France ne s’intéresserait à un titre que s’il a dépassé le cap des 5000 copies vendues. La première manière est donc de dominer les palmarès suffisamment pour se faire remarquer et pour que le chiffre à lui-même devienne un argument de vente : « On en a vendu 10 000 au Québec, alors imaginez ce qu’il pourra faire chez vous ». C’est le cas d’Amos D’Aragon ou d’Aurélie Laflamme.

 

Celui qui n’est que légitime : la qualité exceptionnelle

Mais là, attention. Quand je dis exceptionnelle, je ne veux pas juste dire « bon ». On parle du genre de niveau que même les auteurs les plus doués n’atteignent que dans un livre par 10 ans. Il faut qu’en le lisant l’éditeur étranger soit obligé d’admettre ne pouvoir trouver une œuvre aussi merveilleuse dans son propre pays, ou même dans un autre. On se retrouve alors en compétition avec la planète entière, et considérant la qualité de ce qui se fait en Angleterre, mieux vaut manger ses croutes! C’est le cas de Toby Lolness, par exemple.

 

Celui qui me semble le plus atteignable : le concept original

Ça peut être une question de personnage (Frisson l’écureuil), de ton (Funestre destin des Baudelaire), de forme (Géronimo Stilton, ben oui!), de sujet (Adoptez un Glurp!) et de tout ce que vous voulez d’autre! L’unicité permet de traverser les frontières! Même si le livre n’est pas parfait, même s’il s’adresse à une niche et n’a pas fait des chiffres de vente faramineux, si l’idée est suffisamment originale, le livre a une chance de trouver preneur.

 

Je laisse tout ça mijoter, après tout, ce n’est probablement qu’en septembre que j’attaquerai de front cet épineux problème. En attendant, il me reste tout de même à remplir le calendrier de mes parutions 2014! À go, on écrit!