Victor est arrivé en librairie!

Victor 6Ça y est! Le premier livre du deuxième cycle de Victor Cordi, ainsi que le coffret des quatre premiers tomes sont arrivés en librairie vendredi dernier! Voici les liens pour les trouver en ligne, ou pour vérifier l’inventaire près de chez vous!

Victor Cordi cycle 2, livre 1 : La première attaque

Leslibraires.ca
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Renaudbray.com

Victor Cordi, coffret du premier cyclejaquette
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J’ai une deuxième annonce pour vous, mais je garde le suspense jusqu’à demain! Revenez sur le blogue!

 MISE À JOUR: la surprise? Je serai en signature à la librairie Bric-à-brac samedi 2 mai de 15 à 17h! 

Mine de rien, j’ai écrit un autre livre

writeforfoodPendant tout le mois de mars, mine de rien, j’ai écrit un livre. Je n’ai pas continué les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, ni commencé un huitième Victor Cordi. Pendant le mois de mars, j’ai écrit un livre-sur-commande.

Il existe deux modèles économiques complètement différents dans l’univers du livre. La plupart des ouvrages commencent dans la tête d’un auteur, qui prend le risque de l’écrire, puis le propose à un éditeur, qui le publie et verse à l’auteur des redevances de 10% du prix de vente.

Mais parfois, l’éditeur a des besoins précis. Un livre, un sujet, et, bien souvent, avouons-le, un marché, en tête. L’auteur peut alors être engagé comme le serait un pigiste, pour écrire le livre. Ce dernier reçoit alors un montant fixe pour son travail, et, une fois le manuscrit remis, il sera très peu impliqué dans les autres étapes. Ce ne sont pas des livres qu’on signe en salon, ce sont des contrats qui, une fois terminés, sortent entièrement de notre contrôle, et sur lequel nous ne recevrons rien de plus, quels que soient les chiffres de vente.

22histoiresnoelCe qui ne veut pas dire que nous n’avons pas de plaisir à les écrire, ni que nous ne pouvons en être fiers! Le livre 22 histoires de Noël que vous trouverez dans ma page publication était une commande semblable, et j’y ai inclus quelques poèmes en rimes qui m’ont remplie de bonheur.

Je ne sais pas ce que j’ai le droit de dévoiler sur celui que je viens de terminer, alors je dirai seulement ceci : c’est un album illustré avec tirettes, et je me suis bien amusée à l’écrire! Je suis très satisfaite du résultat, et j’ai bien hâte de le voir illustré, comme n’importe quel autre livre que j’aurais écrit. Je vous en reparlerai lorsqu’il sortira, mais d’ici là, motus et bouche cousue!

Ma mère

photo m'manTous les soirs de mon enfance, ma mère s’est installée dans le lit de mon frère pour nous faire la lecture du soir à tous les deux. Albums, grand-livre-pour-piger, bandes dessinées, tout y est passé. Elle qui se croyait peu créative, elle avait une voix différente pour chaque Schtroumpf.

Des années plus tard, elle a offert à mes propres enfants la même attention et la même énergie que celle à laquelle j’avais eu droit. Elle qui se croyait sans imagination, je l’ai surpris à maintes reprises à leur inventer des histoires impossibles pour leurs petshops ou leurs toutous.

Elle se savait sportive, avec raison. C’est elle qui m’a appris à lancer une balle de base-ball, à nager la brasse, à plonger du tremplin. Elle a montré à trois de ses petits-enfants à skier, encourageant les plus timides, et retenant les plus téméraires avec un harnais. Soixantenaire, elle n’hésitait pas à monter en ski nautique (un seul ski, oui madame), juste pour prouver qu’elle en était encore capable.

Elle se savait excellente gestionnaire, aussi. Ses employés à la Banque Nationale (jusqu’à 300 dans les dernières années) l’ont tous adoré. Elle le leur rendait bien. Ce don pour l’organisation se faisait sentir à chaque fois qu’elle recevait. Ma mère aimait les maisons pleines. Amenez-en de la visite! Petit général de 4 pieds 11, lorsqu’elle prenait les choses en mains, tout roulait au quart de tour.

Ma mère n’hésitait jamais à faire passer les autres avant elle. Généreuse à l’extrême, elle se serait fendue en quatre pour ses enfants, ses petits-enfants, son amoureux, ses amis, sa famille.

Elle était forte, courageuse, résiliente.

Elle qui se croyait sans flamboyance, elle aurait fait une parfaite héroïne de roman.

Ma mère s’est éteinte hier, à 67 ans, suite à une bataille de deux mois contre la leucémie.

Que d’excitation dans l’air!

Ça y est, c’est reparti pour de vrai! Courte Échelle a publié son communiqué de presse, ils ont remis leur site internet à jour, et les premières sorties sont annoncées! Mon Victor a d’ailleurs une place de choix dans leurs communications!

Page d'accueil du nouveau site internet!
Page d’accueil du nouveau site internet, avec Victor bien en évidence!

Mes Victors (Coffret regroupé du cycle 1 et premier livre du cycle 2) en profitent pour recevoir une date officielle de sortie : 17 avril. Mais ils ne sont pas seuls! je vous invite fortement à jeter un coup d’œil sur les autres titres qui sortent : 2 nouveaux « Petits dégoutants » d’Élise Gravel, ainsi que le troisième « Les voleurs de… » d’André Marois, bref, dont le premier tome avait été couronné par le prix des libraires. Bref, que du bon!

nouveautes copy

Les médias se sont d’ailleurs déjà emparés de la nouvelle! J’ajouterai les articles à la liste au fur et à mesure qu’ils apparaissent (billet vivant!)

Et en plus de tout ça (et du printemps!) c’est le Salon du livre de Québec cette semaine! Et après plusieurs petites présences « aller-retour » à d’autres salons, voilà que je ne fais pas une, pas deux, mais bien trois jours de signature! Vous pourrez me retrouver au kiosque de courte échelle ET de Boomerang, en plus de me voir en entrevue sur la Scène des rendez-vous littéraires en compagnie d’Anouk Lacasse, ma merveilleuse illustratrice de l’Encyclopédie du merveilleux urbain. Horaire de tout ça ci-dessous!

unnamedJeudi:
10h à 11h30 Kiosque Boomerang (152)
13h10 à 13h20 Scène des rendez-vous littéraires
13h30 à 15h30 Kiosque Boomerang (152)

Vendredi:
10h à 11h30 Kiosque Boomerang (152)
11h30 à 13h30 Kiosque La Courte Échelle (12)
15h à 17h Kiosque La Courte Échelle (12)

Samedi:
10h à 11h30 Kiosque La Courte Échelle (12)

Et finalement, j’ai bien failli l’oublier, j’enregistre un extrait de Victor Cordi Cycle 2, Livre 1: la première attaque pour Sophielit!

Fiouf! Grosse semaine en vue!

La question qui tue

illustration de studio_hades prise sur openclipart.orgAu Salon du livre de Trois-Rivières samedi dernier, une petite d’environ 6-7 ans m’a posé la question qui tue, celle pour laquelle je suis sans réponse. Je venais de lui décrire mon Encyclopédie du merveilleux urbain, et de lui expliquer qu’il fallait lever les pieds lorsqu’on passe sous un viaduc pour ne pas qu’un Troll nous enlève un orteil, ou encore de lui décrire les amours passagères des fées d’abribus et des chauffeurs d’autobus de ville, je ne sais plus. Elle a levé vers moi des yeux remplis de toute la confiance qu’ont les petits envers les paroles des adultes pour me demander :

« Est-ce que c’est vrai? »

Je ne peux pas lui répondre que non, j’invaliderais ainsi tout mon livre dans lequel j’ai fait exprès de mettre le plus de détails pointus possible pour que le tout soit crédible.

Mais je me trouve incapable de lui dire que oui. Dans un livre, je mets tout ce que je veux, j’invente, je fabule, d’extrapole. En personne, il m’est impossible de mentir de bonne foi.

J’ai balbutié quelque chose, qui ressemble sans doute à cette chanson de Mathieu Boogaerts et Vincent Delerm que j’aime tant. Elle a paru satisfaite, je suis restée troublée.

Où se trouve la ligne entre « faire rêver » et mentir?  Entre une complicité de fantaisie et une trahison de confiance?

C’est mon mari qui m’a fourni une réponse à mettre dans ma poche pour la prochaine fois. Il m’a proposé très finement de retourner la question. Se pencher vers l’enfant, le regarder bien dans les yeux, et lui demander : « toi, qu’est-ce que tu en penses? »

Je l’essaie et je vous en reparle!

Et je signe avec…

En septembre, j’ai eu une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec pour écrire le premier tome d’une série s’intitulant Le gardien des soirs de bridge. Mon plan était de l’écrire au complet, peinard, et de prendre mon temps pour lui trouver un éditeur. Puis, Courte Échelle a fait faillite, réduisant mes livres à publier pour 2015 à zéro! Paniquée, j’ai appuyé sur l’accélérateur pour trouver un éditeur à mon nouveau manuscrit, même s’il n’était pas terminé.

J’ai envoyé le document de concept utilisé lors de la demande de bourse ainsi que les 10 premiers chapitres (mes chapitres sont courts!) à quelques éditeurs. La décision s’est prise assez rapidement, même si je ne vous la dévoile qu’aujourd’hui :

J’ai signé avec les Éditions Druide

logo_druide

Pour les profanes, il s’agit de la filiale édition de Druide Informatique, bien connu pour leur logiciel de correction Antidote. J’ai tout de suite adoré leur approche, qu’ils qualifient eux-mêmes de « boutique », au sens de « boutique-hôtel », donc personnalisée, proche de leurs auteurs, et qui allient qualité et petite taille d’entreprise.

Ils publient très peu de titres en jeunesse. Ils ont, pour le moment, seulement deux séries de romans, soit Destination Monstroville, et Ce livre n’est pas un journal intime, ainsi qu’un seul album, Millie Rose, qui vient tout juste de paraître. C’est tout un honneur que de voir un de mes titres s’ajouter à cette liste restreinte!

Le Gardien des soirs de bridge sortira donc avec eux cet automne. Je vous en dévoilerai certainement plus au fil des mois d’ici là! À commencer, si tout va bien, par le choix d’illustrateur dans les prochaines semaines.

 

4 Victors pour le prix de 2!

C’est une surprise que je gardais dans ma manche depuis l’automne. Une surprise que j’ai bien crue serait perdue avec la faillite. Mais non! Elle est apparue sur les sites de librairies en ligne, avec la mention 25 mars, exactement comme le premier livre du deuxième cycle : la première attaque.

J’annonce donc ceci :

Un coffret Victor Cordi!

Il s’agit en fait des quatre premiers livres, le premier cycle au grand complet, regroupés par une simple jaquette papier, et vendu au joli prix de 29,95$ pour les quatre! Le titre du cycle : La clé du Finnglasik. Parce que « le cycle de la grand-mère » comme je l’ai toujours appelé dans ma tête, ça ne fait pas très punché!

La jaquette en question, illustrée par Mathieu Benoit :

jaquette

Et les quatre livres que le coffret regroupe :

Victor Cycle 1

Non, mais, ce n’est pas une belle manière de découvrir la série?

Le retour de Victor Cordi!

On m’a parlé du 11 mars, puis du 25, puis du 1er avril. La date est toujours incertaine,  mais une chose, elle, ne l’est plus :

Victor Cordi Cycle 2, Livre 1 : la première attaque
arrivera en librairie dans les prochaines semaines.

Terminé le cauchemar de la faillite! Les affaires de Courte Échelle reprennent, et l’attente pour ce sixième tome de la série sera bientôt terminée.

Un petit récapitulatif de ce que je vous en avais dit à l’automne :

Un premier billet avait récapitulé les titres de la série et offert une première vue de la page couverture, que je remets ici, pour le plaisir de vos yeux (illustration : Mathieu Benoit)

Victor 6

Dans un second billet, je vous avais dévoilé deux nouveaux peuples d’Exégor qui seront importants dans ce deuxième Cycle, soit les Ghorix, et les Pachinks.

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Et j’annonçais finalement le dévoilement, une semaine plus tard, d’une surprise!

Je reprends exactement où j’avais laissé en vous ré-annonçant que cette même surprise serait dévoilée… la semaine prochaine! Pour patienter, et pour fêter le retour de Victor, je procéderai à un tirage sur ma page Facebook d’auteur cette semaine! Surveillez le tout!

Écrire sur un lieu que l’on connait

320px-Bibliotheque_Plateau-Mont-Royal_04Avec les chroniques postapocalyptiques d’une enfant sage, pour la première fois dans mon écriture, le lieu où se passe l’action est un lieu existant. Mieux encore, c’est un endroit que je connais comme le fond de ma poche, soit la bibliothèque du Plateau Mont-Royal et ses environs.

Alors pour la première fois de ma vie, plutôt que d’inventer, je décris. Et je dois avouer que c’est plutôt agréable! Je ferme les yeux et vois facilement le coin lecture des tout petits, je sais exactement où se trouvent les téléphones, la hauteur du comptoir, le revêtement du plancher.

Si mon personnage sort à l’extérieur, je connais par cœur la place du métro juste en face, le parc quelques mètres plus au nord, la pharmacie au coin. Lorsque j’ai eu besoins d’un restaurant de quartier, je suis allée sur Google Maps pour trouver exactement ce dont j’ai besoin aux coins des rues St-Andrée et Marianne.

J’ai même pris la peine de nommer ces deux rues dans le manuscrit. Les gens qui connaissent le coin seront heureux de les retrouver, et pour les autres, leur présence donnera un sens plus réel à l’histoire.

C’est la première fois que je tente cette technique, et ce n’est pas impossible que j’y prenne goût!

Auteur Vs Startup

Les entrepreneurs du film The social networkMon mari est un entrepreneur en série, qui en est à monter sa deuxième startup technologique. À force d’échanger sur nos métiers respectifs, on en est venu à les trouver très similaires… à quelques grandes différences près. Il est intéressant de comparer les deux manières de fonctionner, pour voir si nos industries ne pourraient pas apprendre une de l’autre.

Les similitudes :
Au tout début, le processus est le même : l’auteur et l’entrepreneur partent de leur idée personnelle, et l’amènent le plus loin possible par eux-mêmes (ou à deux-trois dans le cas des startups). Cela veut dire un manuscrit complet pour l’auteur, et bien souvent un prototype pour l’entrepreneur.

Avec ce manuscrit/prototype en main, ils partent tous deux à la recherche d’un partenaire qui permettra de pousser le travail jusqu’à sa commercialisation. Un éditeur pour l’auteur, un investisseur en capital de risque (un peu comme les Dragons de l’émission télé) pour les entrepreneurs. Dans les deux cas, ils frappent à plusieurs portes, et choisissent selon des critères semblables : saura-t-il m’aider efficacement? A-t-il la même vision du projet que moi?

Là où les chemins se séparent :
L’auteur donnera son projet entièrement à l’éditeur, qui le transformera en produit commercial. L’auteur tiendra alors plutôt un rôle de consultant créatif, puis de figure de proue pour la vente à travers les animations scolaires et les séances de signatures. Il aura droit à 10% des revenus générés par la vente des livres.

L’entrepreneur pour sa part, se verra offrir un montant d’argent en échange d’une participation dans la startup et partira de son côté bâtir une équipe et commercialiser le projet. L’investisseur utilisera son réseau et ses connaissances pour appuyer l’entrepreneur, mais il sera de la responsabilité complète de l’entrepreneur de mener l’entreprise à bien. L’investisseur ne touchera rien des profits au jour le jour, mais lors d’une vente de la startup, il aura droit à sa part financière liée à sa participation (son nombre d’actions) dans la startup. L’entrepreneur, lui, se sera payé un salaire à même l’apport financier de l’investisseur et les revenus de l’entreprise, et prendra le reste du pourcentage lors de la vente de l’entreprise.

L’avantage de chacun :
L’avantage de l’auteur est de pouvoir se concentrer sur un nouveau projet immédiatement, et d’ainsi multiplier ses chances d’un succès. Celui de l’entrepreneur est de pouvoir garder un grand contrôle sur le sort de son idée, et de se payer un salaire jusqu’à ce qu’il y ait succès ou échec.

Et maintenant, la partie intéressante de ce long billet :

Imaginons un amalgame des deux :
Imaginons que les éditeurs donnent un montant d’argent à l’auteur pour que celui-ci se paie une direction littéraire, révision, illustrations et infographie. Il deviendrait alors une sorte de « réalisateur » de son livre.

Imaginons, de l’autre côté, que l’investisseur prenne l’idée de l’entrepreneur sous son aile, et offre une équipe de codeurs, développeurs, équipe de vente et autre pour la compléter.  Il pourrait ainsi partager son équipe entre les différents projets qu’ils épaulent et l’entrepreneur pourrait, de front, veiller au bon développement de son projet, et en partir un nouveau.  En fait, c’est une si bonne idée que ça existe déjà!

 

Je ne dis pas que l’une ou l’autre méthode serait mieux que le statu quo actuel. J’aime juste l’exercice mental d’imaginer les choses autrement… et d’en discuter avec vous!