Payés ou pas?

Illustration de Merlin2525 prise sur clipart.orgLa semaine dernière, le mot clic #PayeTonAuteur se promenait sur les réseaux sociaux pour inciter le Salon du Livre de Paris à payer les auteurs en animation et en tables rondes. Pendant ce temps, de mon côté, je me voyais offrir, pour la première fois, une rémunération pour deux activités distinctes pour lesquelles je n’avais jamais été payée auparavant. Alors, essayons d’y voir clair : quand un auteur devrait-il être payé?

Étrangement, la personne qui a démystifié cette question pour moi n’est pas un auteur, mais bien une actrice (Salut N!) qui a l’habitude des sollicitations de toutes sortes.  Voici ce que j’ai retenu de ses explications :

Un artiste n’est pas payé lorsque… il est clairement là pour parler de sa dernière œuvre, avec aucun autre effort à fournir que d’être là et répondre aux questions

un artiste devrait est payé lorsque… on se donne en spectacle ou qu’il est présent pour son expertise et/ou opinion

Pour des acteurs, ça veut dire aller gratuitement à tout le monde en parle discuter du dernier film/pièce de théâtre qui sort pendant la fin de semaine, mais être payé pour cuisiner devant les caméras avec Christian Bégin.

Pour un groupe de musique, ça veut dire ne pas être payé pour être interiewé à la radio entre deux chansons du disque, mais l’être pour faire une performance en direct à Belle et Bum.

Et pour un auteur, ça veut dire quoi?

Ne pas être payé pour: 

  • Séance de signatures en salon ou en librairie
  • Entrevue dans laquelle un animateur/journaliste pose les questions, quel que soit le média (télé, radio, web, magazine, etc.)

Mais être payé pour :

  • Animation scolaire ou en salon, puisqu’il est seul sur l’estrade à donner un « show ».
  • Tables rondes, puisqu’il est alors question de son expertise/opinion
  • Lecture de texte/heure du conte puisqu’il se donne en spectacle

Évidemment, c’est de la théorie tout ça! Dans la pratique, c’est plus compliqué! Il y a les faveurs dûes, les amis, les classes de nos enfants, les organismes de bienfaisance, les petits événements sympathiques mais sans budgets, et bien d’autre. Bref, parfois, du cas par cas, mais ça aide d’avoir un guide général!

Finalement, l’analyse ne serait pas complète si je ne parlais pas un peu du monde des affaires. Ça fait des années que je vois mon mari donner des conférences, ici comme à l’international, sans paiement de la part des organisateurs. La différence? Il continue de recevoir un salaire de la part de son employeur pendant ces événements! Il n’est pas obligé de prendre une journée sans solde, ce qui est le cas d’un auteur lorsqu’il n’écrit pas.

Deux questions qui m’étonnent chaque fois

ScreenHunter_01 Mar. 04 07.41Je fais pas mal d’animations scolaires ces temps-ci, surtout auprès des enfants de la 3e à la 6e année du primaire. Même s’il y a une période de questions à la fin de l’animation, je permets toujours aux élèves d’en poser tout au long de la présentation. À travers les classiques de « pourquoi es-tu devenu auteur » et « combien de temps ça prend, écrire un livre? », il y en a deux qui reviennent régulièrement, mais me prennent par surprise chaque fois. Pourquoi? Parce que ce sont des choses que, comme adulte, on prend pour acquis que tout le monde sait!

Les voici!

L’incompréhension du processus d’impression.

La question prend une forme différente à chaque fois, mais tourne autour du même sujet : est-ce que c’est moi qui écris CHACUNE DES COPIES de mon livre? Les variantes sont de me demander si les livres sont écrits à la main, ou si d’autres auteurs m’aident pour faire les autres exemplaires du même livre.

Un peu comme ça :

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N’ont-il jamais rencontré une imprimante ou une photocopieuse? C’est possiblement simplement qu’ils n’avaient jamais pris la peine d’y réfléchir avant.

Quoi? Toutes les chansons?

La deuxième est plus une réalisation qu’une question, et survient après que j’ai chanté la chanson Comparaison (Sarcloret) pour leur montrer qu’on peut dire une même chose de plusieurs manières différentes.

Cette fois-ci, elle est à peu près formulée de la même manière :

— Eille!! Ta chanson, elle rime!!!

Et sous leurs yeux ébahis, je leur apprends que la plupart des chansons riment. Pourquoi ils ne l’ont jamais remarqué? Ils n’écoutent peut-ête que de la chanson anglophone, ou peut-être même que peu de musique joue chez eux. Chose certaine, ceux qui en sont surpris n’ont pas souvent écouté une chanson avec d’attention.

Bref, si mon passage dans leur classe n’aura servi qu’à démystifier ces deux questions, ça en aura valu la peine!

Les shadoks et mon amour des ovnis!

Comme auteur jeunesse, je suis bien placée pour savoir que les lectures de notre enfance forment l’adulte que nous deviendrons. Je vous parle aujourd’hui d’un univers qui m’a fortement influencé : Les Shadoks, de Jacques Rouxel.

Pour les Français, les Shadoks, c’est surtout une série de vignettes animées à la télévision. Elles sont d’ailleurs, évidemment, toutes disponibles sur Youtube, pour les curieux.

Couv_29242Mais pour moi, c’était un livre sous-titré Pompes à rebours, emprunté maintes fois à la bibliothèque de Sainte-Julie à l’époque, et sur lequel j’ai récemment remis la main (merci Amazon!). Comment vous résumer ce livre, si ce n’est que par quelques adjectifs : déjanté, bizarre, original, bref, un véritable ovni! Sous forme de faux documentaire, on y découvre un drôle de peuple à la fois imbécile et teigneux, qui vit sur une planète non loin de la terre. Le livre nous dévoile leur mode de vie ainsi que celui de leurs voisins, les Gibis. Le tout en glorieuses couleurs psychédéliques des années soixante-dix! Quelques vignettes pour vous en donner une meilleure idée :

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Les seules choses que j’ai vues qui pourraient s’y apparenter serait la série de comics américain Beanworld de Larry Marder, ou encore Les Mous de Delphine Durand. De gros coups de cœur dans les deux cas.

J’ai parfois droit à l’adjectif « déjanté » pour parler de mon imaginaire, mais devant Jacques Rouxel, je ne suis qu’un piètre amateur!

Retour sur la folie d’il y a trois semaines…

Il y a trois semaines, j’ai vécu quelques choses de bizarre. J’ai fait l’expérience de la viralité, la vrai, celle après laquelle courent tous les départements de marketing. Le tout a commencé de manière bien bénigne, par une question posée sur ma page Facebook d’auteure.

La voici:

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La question a fait boule de neige!

Les chiffres se sont mis à monter, monter, sans s’arrêter. Chaque fois qu’une personne commentait, son propre réseau voyait ma question, et ses amis commentaient à leur tour, ce qui repartait la roue de plus belle. Je n’aurais jamais cru que les noms anciens passionnaient les gens à ce point!

Autour des 3000 commentaires, j’ai dû me poser la question : je fais quoi avec ça?

Il faut l’avouer, tant de personnes qui voient passer ma page professionnelle, c’est une opportunité! Mais comment la saisir?

J’ai commencé par mettre une bonne critique parue dans la semaine sur ma page en me disant que, comme ça, si certaines des personnes qui voyaient passer mon billet cliquaient sur mon nom, plutôt que de voir mes niaiseries habituelles, ils verraient quelque chose d’utile!

Ensuite, je me suis mise au travail pour essayer d’utiliser ce trafic inespéré à bon escient. Sur mon site web, j’ai mis à jour la page « Publication », j’ai créé une inscription pour une éventuelle liste d’envoie, et j’ai écrit un billet de blogue pertinent, soit une description du manuscrit dans lequel les noms anciens seraient utilisés, avec une liste préliminaire de ceux que j’avais sélectionné.

 Pour vous inscrire vous même à cette liste, c’est par ici:

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Après avoir avertie mon fournisseur d’hébergement que mon site web risquait d’avoir une augmentation de trafic, j’ai mis le lien vers mon billet de blogue à trois endroits :

  • en nouvelle publication sur ma page Facebook
  • en « mise à jour » dans le texte même de la publication originale
  • dans les commentaires de cette même publication.

Je n’ai malheureusement pas mis en place d’outil de statistique qui m’aurait permis de voir l’impact sur le trafic de mon site web. Aucune idée non plus de si le tout a généré une augmentation de mes ventes de livres (Carl-Frédéric, j’attends toujours!)

Voici tout de même les chiffres de la publication Facebook elle-même, pour vous montrer l’ampleur du phénomène :

  • 164 848 personnes personnes atteintes
  • 32 partages
  • 5 543 commentaires

Et j’ajouterais que, durant les trois jours qu’à duré cette viralité, 50 nouvelles personnes ont aimé ma page Facebook (contre habituellement 1 ou 2 personnes par semaines), et la newsletter mise en place sur mon site a récolté une vingtaine d’adresses.

Une chose est certaine : j’ai désormais une énorme banque de nom pour ma série de sorcière!

Distribution numérique, quand on se compare…

Circuit-Man-Head illustration de GDJ sur openclipart.orgQuand le numérique est arrivé, on a cru qu’un âge d’or du divertissement arriverait avec lui. Les biens deviendraient facilement disponibles pour le consommateur, et le raccourcissement de la chaîne de distribution permettrait aux créateurs de vivre plus facilement de leur art.

Fast Forward jusqu’à aujourd’hui, et quand est-il de ce rêve numérique? Certaines choses avancent, d’autre reculent… pas les mêmes selon les industries! Petite vue d’ensemble du haut de mes connaissances limitées :

Films et séries télévisées
On parle beaucoup de Netflix, mais quand on s’y abonne, on déchante un peu! Le catalogue est loin d’être exhaustif! Vous voulez écouter les Dr Who? Il faut s’abonner à Crave TV. Pour Game of Throne, gardez le câble et prenez l’option HBO en extra. Nostalfie de revoir Labyrinthe? Aussi bien aller faire un tour au Club Vidéo, s’il en existe encore un près de chez vous. Et je ne parle pas de Disney qui a tout retiré de partout pour offrir leur propre service. On finit par devoir multiplier les abonnements pour avoir une offre intéressante. Le nouveau modèle n’en a rien à foutre, du consommateur.

Musique
Ici, le consommateur est bien desservi! Avec le streaming, il peut écouter ce qu’il veut, quand il veut, à peu près gratuitement! Le problème? Les revenus des créateurs ont fondu comme neige au soleil! Plus personne n’achète des CD et ils ne reçoivent que des pinottes de la part des services tels Spotify. Parfois, quand je trouve mon métier difficile, je me dis : « ça pourrait être pire, je pourrais faire de la musique ». Le nouveau modèle a complètement laissé tomber les artistes.

 Livres
Alors, finalement, les livres, c’est pas si mal! Les nouveautés sortent sur toutes les plates-formes en même temps et les créateurs, s’ils ont un bon contrat, perçoivent exactement les mêmes droits d’auteurs (en absolu, pas en pourcentage) sur la vente numérique que sur la vente papier, même si le prix est moindre pour le consommateur! Chacun y trouve à peu près son compte, on serait presque porté à dire que notre industrie est un modèle… et pourtant, la progression du numérique s’est arrêtée!

Bref, le rêve est loin d’être atteint, et les cahots sont nombreux! De nouveaux modèles émergeront-ils? Réussira-t-on à trouver un nouvel équilibre? Et surtout, laquelle des trois industries y arrivera avec le moins de dommages? Une chose est certaine, la révolution est loin d’être terminée!

La roulette russe des taxes

Illustration de casino prise suropenclipart.orgQuoi? On va parler d’impôts? Quel sujet non-littéraire, me direz-vous! Mais il est une bête noire avec laquelle tous les travailleurs autonomes, y compris les auteurs, doivent composer, j’ai nommé la TPS et la TVQ.

Je m’explique. Il existe un plafond de 30 000$ de revenus, en dessous duquel un travailleur autonome ou un auteur n’est pas obligé de charger la TPS-TVQ à ses éditeurs et clients. Je fais confortablement du limbo sous cette barre depuis des années.

Je pensais pouvoir ignorer ces taxes encore longtemps puisque, dans ma naïve tête de citoyenne mal informée, je croyais que les droits d’auteurs ne comptaient pas dans le calcul du 30 000$! J’ai appris en fin d’année dernière que oui, ça compte.

J’ai d’abord paniqué! Je savais que j’avais fait une bonne année, avec un nouveau client de pige, et plus d’animations scolaires qu’à l’habitude! Or, si j’avais dépassé le fameux plafond, il m’aurait fallu recontacter tous mes clients (et éditeurs) de l’année pour leur réclamer la TPS-TVQ plusieurs mois après que le contrat soit terminé. PAS SUPER TENTANT!

Parce que le problème est là : on ne commence pas à charger les taxes APRÈS avoir atteint le 30 000$, mais bien RÉTROACTIVEMENT pour toute l’année en cours!

Tous ceux qui ont déjà fait de la pige le savent, la facturation n’est pas toujours une partie de plaisir. Alors, imaginez une facturation rétroactive sur 12 mois! Ouch!

Fin de l’histoire : en décembre, j’ai fait un calcul rapide de mes revenus de l’année, et ça va, je passe encore sous la barre. Je n’ai jamais été aussi contente d’avoir un tout petit revenu!

Une auteure prudente aurait tout de suite demandé son numéro de taxe pour l’année suivante. Personnellement, j’ai préféré me taper une autre année de la roulette russe des taxes! Il faut croire que j’aime vivre dangereusement! On s’en reparle en décembre?

Trouvailles et trésors à Québec

Durant les vacances de Noël, nous sommes allés faire un petit tour à Québec en famille. Je voulais vous partager quelques-unes de mes trouvailles!

20180104_172101Un bijou de bibliothèque

La bibliothèque Claire-Martina été construite dans une ancienne église, un peu comme la bibliothèque Mordecai Richler dans le Mile-End où je suis allée faire une animation il y a quelques années, où celle de Memphrémagog, où ma mère m’a déjà amenée avec les enfants. Le résultat est toujours splendide! Après tout, les églises sont des lieux de silence, de recueillement, de beauté. Trois adjectifs qui se marient très bien avec la lecture!

Deux trésors dans une librairie

51TlbhwY4aL._SX320_BO1,204,203,200_Pèlerinage obligé, puisque mon Mari y a travaillé durant de nombreuses années, nous sommes passés faire un tour chez Première Issue, une librairie spécialisée dans la bande dessinée américaine. J’y ai trouvé un recueil des comics #1 à 13 de ma « série préférée que je n’ai pas lu » : The books of Magic. Quand j’ai commencé à lire des comics américains, la série était terminée, et je n’avais pas le budget pour acheter les reliures, plus dispendieuses. Une fois que j’en ai eu les moyens, les reliures n’étaient plus trouvables! C’est donc une nouvelle édition qui vient de sortir, et qui m’a remplie de bonheur! Une brève description : un adolescent à lunettes découvre qu’il est en fait un sorcier. Vous trouvez ça familier? C’est mieux si je vous dis qu’il un hibou pour animal familier? Non? Je sais, la coïncidence est grande, mais il précède le fameux Harry Potter de 4 ans. C’est beaucoup plus étrange, aussi. Après tout,  le héros sort du cerveau de Neil Gaiman, auteur du Sandman et de Coraline.

20180104_185848Deuxième trésor? Une mini-exposition surprise! Sur un des murs de l’escalier de la librairie se trouve une série de toiles faites par PisHier, illustrateur jeunesse bien connu! Il y fait d’heureux mélanges de culture pop, comme par exemple Bobba Fette qui capture Charlie.ou Dr Strange qui pose devant le T.A.R.D.I.S. de Dr Who!

P.S. Désolée pour la piètre qualité de l’image, allez plutôt voir les originaux ici!!

La narration de l’art moderne

20180105_125853La température glaciale ne portant pas trop aux sports d’hiver, nous avons également visité le musée d’art contemporain, plus précisément l’exposition permanente d’art contemporain De Ferron à GBL. Ce qui est bien avec l’art contemporain, c’est qu’il y a tant de styles que tout le monde finit par y trouver son compte! Mon coup de cœur personnel était pour cette œuvre, intitulée The Scar Project (le projet cicatrice), de Nadia Myre, et dont chaque morceau était inspiré d’un témoignage de grande douleur, psychologique ou physique, raconté à l’artiste. J’ai passé de longues minutes devant cette mosaïque de toiles, à essayer de faire le chemin inverse : m’imaginer l’histoire qui a inspiré chaque parcelle.

Je n’ai malheureusement pas eu le temps de passer chez Pantoute, pourtant une de mes librairies préférées. J’aurais pu en profiter pour leur demander d’ouvrir une succursale à Montréal…? Non? Allez!! Il y a plein de locaux libres dans le Plateau Est…

Des sorcières au nom vieillot

Illustration de ClipartStockPhoto prise sur Openclipart.orgIl y a deux semaines, alors que je faisais mes prévisions pour 2018, je mentionnais mon dilemme sur quoi écrire en ce début d’année. Une pige et plusieurs journées d’animation scolaire plus tard, la question est finalement réglée : j’ai commencé un roman à gros caractères pour les lecteurs de 7-8 ans!

Ce sera un roman de sorcière. Un roman d’entreprenariat, aussi, un peu. Il paraîtra probablement chez Druide, où j’ai publié ma trilogie du Gardien des soirs de bridge. Un roman prend du temps à être publié, pour ne pas manquer sa sortie, abonnez-vous à ma lettre d’envoi en entrant votre courriel ci-dessous :

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Les noms choisis!

Je voulais des noms vieillots, passés de mode, pour mes sorcières. Pour m’aider à en trouver, j’ai publié un remue-méninge sur ma page Facebook. Les réponses ont été plus qu’enthousiastes! Au moment où j’écris ces lignes, plus de 3 000 personnes sont venues commenter! Parmi les nombreuses suggestions, voici les noms qui se retrouvent dans mon roman jusqu’ici :

  • Ursule
  • Yolanda
  • Cunégonde
  • Merlande
  • Éthel
  • Edwina
  • Pétronille

J’ai voulu utiliser Elvire, mais comme c’est déjà le nom d’une sorcière très connu, j’ai changé pour Edwina.

Je changerai peut-être Pétronille, aussi. On m’a mentionné que c’est le titre d’un roman d’Amélie Nothomb, ce qui m’embête un peu. En même temps, mon lectorat est bien différent de celui de la romancière, et je suis très amourachée de ce nom! Ce serait celui de mon héroïne, une sorcière plus gentille et colorée que les autres. Je garde Pimprenelle en remplacement de secours, au cas où.

D’autres personnages, et donc, d’autres noms, s’ajouteront au fil des chapitres et des autres tomes de la série! Un grand merci à ceux qui ont participé au remue-méninge, je garde vos suggestions bien précieusement dans mes dossiers! Et pour les nouveaux venus sur cette page, qui m’ont découvert à travers le remue-méninge, je vous invite à aller faire un tour du côté de mes publications, à aimer ma page Facebook, et à revenir tous les lundis sur ce blogue pour un nouveau billet!

Retour sur ma résolution littéraire de 2017

Afin de varier mes horizons littéraires, je prenais en janvier dernier la résolution de lire, en alternance, des romans anglophones, francophones, et québécois. Sans avoir réussi la parité parfaite, je suis tout de même satisfaite du résultat :

  • 12 romans québécois
  • 14 romans français
  • 17 romans anglophones
  • 1 roman islandais traduit en français

Pour un total de 44 romans, que voici :

Tiré de ma liste Goodreads!
Tiré de ma liste Goodreads!

Parlons d’abord de littérature générale :

La quête pour mon auteur québécois ne s’est pas résolue, mais je suis tout de même tombée sur deux coups de cœur, soit Maître Glockenspiel de Philippe Meilleur, dont je vous ai déjà parlé ici, ainsi que Griffintown de Marie-Hélène Poitras, un western dans le Montréal moderne à la fois original, divertissant, et fichtrement bien écrit, un tour du chapeau rarissime!

Du côté français, la tentative de roman adulte de Thimothée de Fombelle, mon préféré lorsqu’il écrit du jeunesse, m’a laissée de glace. J’ai bien aimé découvrir Jean-Marie Blas de Roblès et Erik Orsenna, mais mon coup de cœur officiel va à Jean Teulé et son Magasin des suicides, pour son univers gothique attachant et pour sa fin couillonnée qui nous laisse sans voix!

Mes lectures anglophones entrent un peu plus dans la catégorie des « page-turners »! J’ai continué mes séries entamées (Dark Tower, Sin du Jour, et n’importe quoi qu’écrit Robin Hobb), et en ai découvert une nouvelle, soit The Chronicles of St-Mary’s, dans laquelle une héroïne merveilleusement imparfaite organise des missions dans le temps (Merci Fanny!). Je dirais que mon coup de cœur de ce côté irait à The library at Mount char de Scott Hawkins qui, bien qu’un peu glauque par moment, m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Je le recommande particulièrement à ceux qui m’ont poussé à lire The Dark Tower (Gen, P-A, ça serait vous deux!).

Au niveau de la littérature jeunesse…

J’ai aimé Pax et Wonder, comme tout le monde, mais n’ai pas été convaincue par A Wrinkle in Time. Le film sera peut-être mieux! Rooftoppers de Katherine Rundell était une belle découverte (Merci Sophielit!), et ce retour me rappelle que je devrais investiguer ses autres titres. Mais la plus belle réussite reste Songe à la douceur, qui est bien plus qu’un simple bon roman, c’est un tour de force! Rien de moins!

 

Je continuerai probablement avec cette résolution, mais sa retombée parfaite l’a rendue moins nécessaire. Je réalise que j’ai désormais, dans ma pile à lire, des livres des trois origines, sans distinction!

Et de votre côté, des découvertes extraordinaires que je devrais lire en 2018?

Prévisions 2018

C’est la coutume, après le bilan de l’année terminée viennent les prédictions sur l’année qui commence! Malheureusement, cette année, je n’ai pas grand-chose de certains sur l’année qui s’en vient. En fait, j’en ai exactement deux :

  • Publication de mes rats chez Bayard à l’automne
  • Fin d’écriture de Terre Promise quelque part au printemps

C’est tout! C’est peu!

Il faut dire que, n’ayant pas encore envoyé Terre Promise à des éditeurs, il est trop tard pour espérer une sortie en 2018, et n’ayant plus de séries en cours, je suis libre d’écrire ce que je veux.

J’ai bien une petite série en tête d’ailleurs, quelque chose de court, pour les plus jeunes. Une histoire de sorcière que je verrais bien dans le format du Zoélie de Marie Potvin. Si je m’y mets tout de suite, j’ai peut-être, avec un peu de chance, le temps de le terminer et de le placer chez un éditeur pour septembre. Il faudrait pour ça, évidemment, mettre Terre Promise sur la glace.

Je commence l’année avec une pédagogique, de la pige pour deux jours, et une journée d’animation. Je me remets donc à l’écriture vendredi… j’ai jusque-là pour me décider!

Je ne peux même pas prédire mon prochain vendredi, alors pour l’année, on repassera!

Vas-y, 2018, surprend moi!