Un dialogue, deux versions

Mon deuxième tome de Camp de jour est revenu de révision cette semaine. Évidemment, j’ai accepté la plupart des changements, puisqu’ils rendaient l’écriture plus fluide et facile à comprendre. Il n’y a qu’un gros bloc de texte pour lequel j’ai refusé le changement, soit le dialogue suivant :

Version 1: 

Le réviseur suggérait la forme ci-dessous (Version 2).

Les deux versions sont valides, c’est une question de préférence et de style. Celle du réviseur est plus classique, elle respecte ce que l’on apprend que devrait être un dialogue à l’école. C’est plus concis, aussi, plus efficace.  Pourtant, je préfère ma version pour une simple raison : elle permet de savoir à l’avance qui prononce chaque phrase. Pourquoi c’est importante? Parce que ça permet de l’entendre intérieurement avec la bonne voix. C’est d’autant plus pratique lorsqu’on fait la lecture à haute voix. Connaître l’identité de la personne qui parle permet de livrer la phrase avec toute la théâtralité requise pour garder l’attention de son public.

Ça ne veut pas dire que tous mes dialogues respectent cette forme, loin de là. J’utilise une joyeuse variation des styles dans tous mes romans… mais lorsqu’il y a beaucoup d’interlocuteurs qui mettent chacun leur grain de sel, je préconise la première.

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