Anecdotes de Salon du livre de Montréal 2023

Image générique parce que je n’ai AUCUNE photo de moi au salon, même si j’ai été prise en photo des dizaines de fois!

Avec les annonces de grèves, les attentes de tout le monde dans le monde de la littérature jeunesse étaient prudemment basses. Le Salon a réagi rapidement en offrant l’entrée gratuite aux enfants et à leurs accompagnateurs durant les journées scolaires… et les parents (et grands-parents) ont répondu en grand nombre pour nous offrir ce que la plupart des auteurs jeunesse qualifient de « meilleur salon du livre de leur vie ».

Je fais partie du lot!

Les choses charmantes

  • Un garçon de trois ans qui a décidé de devenir auteur… alors que deux mois plus tôt il prévoyait devenir une vache laitière!
  • Une grand-mère qui compte régulièrement les quatre enfants qui l’accompagnent… pour réaliser que c’est son mari qu’elle a perdu en route!
  • Des petites triplettes identiques et aussi rousses les unes que les autres!
  • Des ados en cosplay de la Team Rocket! Je ne sais pas s’ils s’étaient trompés de semaine (le palais des Congrès accueille un mini-comiccon samedi prochain), mais moi je suis en faveur d’une plus grande présence de cosplay au Salon!

Les petites caresses à mon égo

  • Une mère qui m’a dit que sa fille, dyslexique, ne lisait QUE des Pétronilles inc.
  • Un garçon qui dort parfois avec sa copie de La légende de Paul Thibault!
  • Une préado qui explique à sa mère que mon histoire dans Les nouveaux petits mystères à l’école est la meilleure du recueil.
  • Des dizaines de personnes qui me demandent un 4e tome des chroniques post-apocalyptiques (toujours pas prévu, désolée!!)
  • Et tant de belles rencontres que je ne peux toutes les décrire!

Une constatation littéraire

Une discussion avec une éditrice de Québec-Amérique nous a permis d’arriver à la généralisation suivante : dans les romans jeunesse, lorsque le père est mort, il est en fait disparu et sera retrouvé avant la fin du troisième tome. Lorsque la mère est morte, elle est morte-morte.

Bref, je me suis rendue jusqu’au bout de ma jauge de social et retourne me cacher en solitaire dans mon antre d’écriture, le cœur rempli de tout l’amour que j’ai reçu, et ma motivation littéraire plus gonflée à bloc que jamais!

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