Dépoussiérer un procédé graphique

Avec Les Abysses, sorti la semaine dernière, je concrétise une envie graphique de longue date.

Je vous montre ici une page avec illustration. Que remarquez-vous?

Eh oui! Il y a une phrase tirée du texte sous chaque illustration. Dans ce cas-ci : « La tête de la pioche rencontre le roc et une large fissure zèbre soudain le mur du tunnel. »

C’est une touche nostalgique assumée. Je me rappelle, à l’âge de mes lecteurs, du plaisir que j’avais à lire ces phrases en feuilletant un livre avant de le choisir (ou non) pour prochaine lecture. C’est comme une bande-annonce contenue dans le livre lui-même, un amuse-bouche avant d’attaquer le plat principal. Une permission officielle de grappiller.

À mon souvenir, c’était le cas pour la collection « Bibliothèque du Chat perché » chez Flammarion, dont plusieurs lectures m’ont fortement marquée. Les comtesse de Ségur et les vieux livres des collections Bibliothèques verte et Bibliothèque rose, aussi, peut-être? Ma mémoire n’est pas très fiable.

J’ai été tout excitée, en recevant mes exemplaires d’auteur la semaine dernière, de constater que le processus fonctionne encore très bien! Qu’en pensez-vous?

1 réflexion sur « Dépoussiérer un procédé graphique »

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