Imaginaire jeunesse anglophone

En ce moment, je n’ai pas d’univers qui mijote dans mon arrière-cerveau. Je suis donc, de manière très passive, en quête d’inspiration. Je ne suis pas pressée, puisque j’ai des suites à écrire pour m’occuper un long bout de temps!

Côté inspiration, donc, je voulais vous présenter ces quatre petites merveilles d’imaginaire, lu en anglais, et qui m’ont fait penser : « c’est exactement un livre comme ça que j’ai envie d’écrire ».

The language of Ghost (Heather Fawcett)

Une aventure fantastique sur une île-bateau qui sillonne les mers à la recherche de langages magiques perdus! La construction de l’univers magique est originale, les personnages savoureux (un serpent de mer qui aime les gâteaux, une petite sœur qui explose lorsqu’elle est fâchée!) et on y trouve une utilisation rare des zones de gris dans le personnage du grand frère.

C’est le plus récent de ma liste, et s’il n’est pas encore traduit en français, on peut s’imaginer qu’il le sera bientôt, puisque les autres livres de l’autrice le sont!

 

Sweep: The Story of a Girl and Her Monster (Jonathan Auxier)

Une héroïne intelligente et débrouillarde, un monstre surprenant, les toits de Londres, un passé qui se révèle peu à peu, qui forment un tout absolument enchanteur! J’ai été transportée par ce livre jeunesse et émue par la vie de ses jeunes héros. Pas encore traduit non plus et très honnêtement, je me demande ce que les éditeurs québécois attendent! C’est canadien, il a gagné le GG, qu’est-ce qu’il leur faut de plus?

 

The girl who drank the moon (Kelly Barnhill)

C’est le genre de livre qui ne frappe pas nécessairement durant la lecture, mais qui reste longtemps avec soi! Son utilisation des petits ibis en origami, entre autres, est une image à laquelle je pense encore, des années plus tard, lorsque je ferme les yeux. Celui-ci est traduit sous le nom La fille qui avait bu la lune.

 

The Girl Who Circumnavigated Fairyland in a Ship of Her Own Making (Catherynne M. Valente)

Je l’ai lu il y a longtemps, mes souvenirs en sont donc un peu vagues, mais je me souviens de l’originalité du monde, plus proche de Lewis Carrol que de Tolkiens. Un peu dans la veine de Molécule et le fil des événements, qui est mon livre québécois jeunesse préféré. Bref, un remède efficace contre l’ennuie. Traduit sous le titre La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *