Écrire… pour un auteur en prison

C’est un véritable honneur, possiblement la demande qui m’a le plus ému de ma carrière : le Salon du livre de l’Estrie m’a demandé de participer à Lire comme l’air, un programme d’Amnistie international qui jumèle des auteurs de partout dans le monde avec d’autres, emprisonnés pour leurs écrits.

J’ai été jumelée à Nedim Türfent, un poète et journaliste turc d’origine kurde emprisonné depuis 2016 pour avoir couvert un affrontement entre la police turque et le parti des travailleurs du Kurdistan.

Avant d’aller plus loin, je vous invite donc à signer la pétition d’Amnistie internationale qui demande sa libération : https://amnistie.ca/participer/2020/turquie/reclamez-la-liberation-du-journaliste-nedim-turfent

Je lui dédicacerai un Chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, qui me semblait le plus approprié de mes livres, de par ses thèmes de vie bouleversée, de désobéissance et de refuge dans les livres. La cérémonie aura lieu à Sherbrooke, les auteurs Simon Lafrance, Jérémie McEwen et Emné Nasereddine seront également présents. Si vous êtes dans le coin, vous pouvez réserver vos places gratuites à partir de la programmation du salon.

On dit parfois qu’un auteur écrit pour se libérer… ce sera la première fois que j’écris pour libérer quelqu’un d’autre, et l’acte ne m’a jamais semblé aussi important.

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