Cette semaine, je rencontre mes dernières classes. Trois journées, dans une école de mon quartier, histoire de terminer sur une touche facile! Pour tout vous dire, j’avais des classes de prévues pour la semaine prochaine, mais j’ai appris il y a quelques jours que ces rencontres étaient annulées. Ce n’est pas plus mal, j’aime l’idée d’avoir une semaine d’écriture, une vraie, avant que mes enfants n’envahissent la maison pour l’été.
Parce que de vraies semaines d’écritures, je n’en ai pas eu beaucoup cette année!
D’habitude, mes animations se concentrent sur la fin de l’hiver et le début du printemps, et relâchent progressivement à l’approche de l’été. Un calendrier plein pour les mois de mai et de juin, je n’avais jamais vécu ça!
Est-ce un drôle d’effet COVID? Un mélange du fait que plusieurs de mes collègues ont décidé de ne pas offrir leur service cette année, et que les écoles ne peuvent pas faire de sorties spéciales et se rabattent sur les rencontres d’auteurs? Aucune idée! Chose certaine, j’en ai bien profitéavec entre deux et trois journées d’animations chaque semaine depuis le mois de février.
Moi masqué, devant des enfants qui le sont également. Plus d’une fois, l’étrangeté de la scène m’a frappée. Pas assez pour m’arrêter dans mon élan, mais suffisamment pour me faire penser : « mais quelle drôle d’année on vit ». Je dois avouer avoir hâte de vivre ces moments de complicités avec le visage entier plutôt qu’avec les yeux seuls.
Vivement l’année prochaine donc! Les rencontres seront peut-être moins nombreuses sans l’effet COVID mentionné plus haut, mais le retour à la normale fera du bien! J’en profite pour souhaiter un super été à tous les élèves et à leurs enseignants… qui auront doublement bien mérité leur pause cette année!!!!