De tous les créateurs qui ont formé mon imaginaire, il n’en est de plus important que Jim Henson. Pour les Muppets, évidemment, mais aussi pour Labyrinthe, Dark Crystal et Fraggle Rock. Y aurait-il autant de créatures étranges dans Victor Cordi sans le deuxième? Mes rats habiteraient-ils des cavernes souterraines sans le dernier? Je ne le crois pas! Quatre œuvres différentes du même homme, qui ont tous occupé une place importante dans ma jeunesse. Certains sont de la génération Passe-Partout, je suis de la génération Jim Henson.
Durant notre voyage de vacances d’été, à San Clemente, lorsque nous avons réalisé qu’il y avait une exposition sur lui à moins d’une demi-heure d’une de nos activités prévues, il n’était pas question de rater ça. Même si ça nous amenait à traverser Los Angèle du nord au sud en pleine heure de pointe au retour.
J’étais fébrile comme une enfant!
La première chose qui frappe, c’est l’émotion! On ne s’y attend pas, mais lorsqu’on arrive devant Kermit, en chair et en peluche, on est émus. C’est comme retrouver un vieil ami. On a envie de le saluer, de lui demander : « Comment vas-tu, vieille branche? ».
L’exposition n’est pas énorme, mais comporte des trésors à chaque mètre. En plus des photos de ce billet, il y avait un atelier de création de Muppet, avec nez-yeux-bouches interchangeables à velcro, la robe que Sarah porte au bal des Gobelins, plusieurs extraits de publicités et de participations télévisées de Jim Hanson.
Et si le retour nous a coincés dans un bouchon de 77 km (bienvenu à L.A.!) ça en valait largement la peine !