La fin des vacances… de nos glorieux!

 

J’en ai parlé lorsque j’ai obtenu le contrat , et une seconde fois pour décrire le processus de création : j’ai vécu ma première véritable expérience professionnelle de scénarisation de bande dessinée cet été, grâce à l’illustrateur Martin Roy. Les derniers strips sont passés il y a une ou deux semaines, voilà donc le temps d’un petit bilan.

Pour les curieux qui ignorent de quoi je parle, j’ai créé une page « Les vacances de nos glorieux » à l’intérieur même du site, ce qui m’a d’ailleurs obligée à changer l’étiquette « Mes livres » pour une catégorie « Publications », puisque ces bandes dessinées n’ont existé que dans les pages du Journal de Montréal.

Je suis extrêmement contente de l’expérience! Après avoir accepté le contrat dans l’euphorie, j’ai bien eu quelques moments de doutes. Ma première angoisse : suis-je capable de parler de hockey, moi qui n’y connais rien? Comme de fait, depuis que je ne vis plus sous le même toit que mon grand frère, tout nom de joueur, statistiques, et état général de la LNH me sont devenus complètement extérieurs à mon quotidien. Mais avec un heureux mélange d’abonnement à la Presse, de recherches sur le site du journal de Montréal et d’utilisation intense de Wikipédia, les tics et personnalités des joueurs n’ont bientôt plus eu de secrets pour moi!

Deuxième angoisse : suis-je capable de faire de l’humour? Je considère, dans la vie de tous les jours, comme quelqu’un de relativement drôle, mais j’ai eu la surprise, m’étant mise à l’écriture, que l’humour était pratiquement absent de mes manuscrits, au profit de l’aventure, de l’action et de l’émotion. Mais il semblerait que l’humour marche exactement de la même manière que mes autres inspirations : donnez-moi une chaise et un « deadline »,  et les idées fuseront.

Quelques trucs que j’ai appris en cours de route:

  • –  La bande dessinée en trois-quatre cases est un médium très précis. Trouver la blague n’est qu’une infime partie de l’équation, le succès de cette dernière dépendra du langage visuel utilisé, du dialogue, etc.
  • –  Si trouver plusieurs idées de blague est souvent facile, décider de la valeur de chaque est plus compliqué. Ainsi, j’ai souvent envoyé à Martin Roy plus d’idées qu’il n’en fallait, le laissant ainsi choisir avec un œil externe (et un œil plus habitué au médium visuel) les trois meilleurs.
  • –  Il est plus facile de rire des mauvais joueurs que des bons! C’est le principe du caricaturiste. Plus le sujet est laid, plus le travail est facile!

En conclusion, j’ai ADORÉ l’expérience et suis même pas peu fière des résultats! Tenez-vous-le pour dit : ça ne sera pas ma dernière incursion dans ce médium! Avis aux illustrateurs férus de phylactères, dès que mon carnet de danse se libère, je passe à l’attaque!

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