C’est pour ça que je t’ai-ai-me

Suite du billet de mercredi

Donc, qu’est-ce qui qualifie, selon moi, une bonne justification de sentiment amoureux. En fait, la personne aimée doit venir combler un besoin conscient ou inconscient chez l’autre. Des classiques?

La coincée attirée par une bohème,

La personne hyper organisée attirée par un spontané

Le taciturne attiré par une volubile.

Et vice versa, évidemment.

Listé comme ça, on pourrait y aller du vieil adage que « les contraires s’attirent », mais encore faut-il que la personne ait envie, ou besoin de ce contraire à leur personnalité. Par exemple, un coincé pourrait être absolument exacerbé par le bohème sans que cette frustration ne se transforme en sentiment amoureux. Pour que transformation il y ait, il faut que le besoin y soit. Donc, on peut dire que la justification est une scène qui montre le besoin en question.

Mon exemple préféré ces temps-ci est la série télévisée Chuck, dans laquelle une super espionne fort séduisante (intelligente, douée, jolie, métier glamour, etc) tombe amoureuse d’un geek absolument ordinaire. Leur idylle serait difficile à avaler si ce n’était d’une simple scène superbe :

Ils se promènent dans la ville tous les deux. Le geek fait la conversation et lui demande son groupe de musique préféré. Elle avoue, un peu gênée, ne pas en avoir, que sa vie ne lui en a jamais laissé le loisir.

Toute la scène démontre à quel point l’espionne a un grand vide dans sa vie : l’envie d’une vie normale. Genre de vie qu’elle a l’impression de vivre à chaque fois qu’elle passe du temps avec le geek. À partir de là, on comprend l’attraction; on embarque.

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