La recherche d’éditeur, mon sport extrême préféré.

Cette semaine, j’enverrai le manuscrit d’une nouvelle série jeunesse à des éditeurs qui ne me connaissent pas. Je ne peux m’empêcher de penser que ce ne sera pas aussi excitant que la première fois. Envoyer un premier manuscrit pour publication, c’est comme de sauter d’un avion avec 20 parachutes, dont chacun n’a que 5% de chances de s’ouvrir. C’est excitant et terrifiant, ça entraîne des palpitations à chaque fois que l’on tire sur la ficelle!

Car, voyez-vous, j’adore cet état d’espoir constant! Après la moindre absence de la maison, courte ou prolongée, on revient avec la trépidation de savoir qu’une grande nouvelle nous attend peut-être. Tout moyen de communication : la poste, le courriel, la lumière clignotante du répondeur deviennent sources de bonheur potentiel. Parce qu’un premier appel d’éditeur, c’est une joie comme on n’en rencontre pas si souvent dans sa vie. Le genre d’instant qui change votre vie.

Lorsque je mourrai, si j’ai droit à ce cliché qu’est de « voir ma vie passer devant mes yeux », je revivrai mon premier baiser d’amour, la rencontre de mon mari, la naissance de chacun de mes enfants… et mon premier appel d’éditeur.

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