Archives de catégorie : Futurs projets

Illustratrice: Maylee Keo

Ma chasse au trésor commencera cette semaine, j’avais donc envie de vous présenter l’illustratrice avec laquelle j’ai travaillé pour ce projet : Maylee Keo.

Puisque le projet devait être présenté à un fond de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, je désirais recruter un.e illustrateur.trice du quartier. Un appel parmi mes contacts n’a rien donné au départ, mais de fil en aiguille, Julien Castanier m’a fourni une liste, dans laquelle son nom se trouvait.

J’ai tout de suite été séduite par la simplicité de ses lignes, et par la vivacité de ses couleurs. Voici quelques images de son porte-folio qui m’ont particulièrement séduite.

Même si elle n’est pas spécifiquement une illustratrice jeunesse (murales, publicité, animations, elle fait vraiment de tout!), je trouvais que son style s’y porterait bien… et je n’ai pas été déçue! Voici les deux personnages principaux de ma chasse au trésor, tels que vus pas Maylee :

N’hésitez pas à aller voir son porte-folio complet , ou à la suivre sur Instagram.

Un projet de… chasse au trésor (!?)

Image prise sur publicdomainpictures.netJ’ai parfois des idées étranges. Lorsque mon mari m’a informé que l’arrondissement de mon quartier débloquait des fonds culturels et cherchait des projets pour l’été, j’y ai vu l’opportunité parfaite de concrétiser une de ces idées farfelues qui m’habitait depuis longtemps: monter une chasse au trésor dans les ruelles du Plateau Mont-Royal. J’ai sorti une histoire jamais publiée (le Gumzilla) d’un tiroir, j’ai déniché une illustratrice habitant le quartier elle aussi (Maylee Keo, dont je vous présenterai le travail dans un futur billet), et j’ai attaqué la paperasse!

Description, concept, curriculum vitae, budget, la totale.

À peine deux semaines plus tard, je recevais une réponse positive! Je signerai donc une chasse au trésor cet été!

Je dois avoir ressenti une certaine angoisse (mêlée de joie, évidemment) en recevant la réponse. Changer mon chapeau d’autrice-travaillant-toute-seule-dans-son-coin pour celui de chef de projet me sort de ma zone de confort! Peu importe, on se relève les manches, et on fonce.

Au moment où j’écris ces lignes, les collaborateurs sont avertis, l’histoire terminée, les illustrations presque, les dates fixées, et le parcours choisi.

Il ne reste que les indices à inventer, les récompenses à commander, la maquette graphique et la révision à sous-traiter, la mise en page à monter, les pancartes à imprimer, le site web à bâtir, sans compter l’installation sur place et la maintenance pendant 4 semaines.

AHHHH!!!!!

via GIPHY

Ça va, je gère.

Et surtout, je vous avertis dès que c’est prêt!!!

 

Ça y est : la France!

Depuis 2013 que j’en rêvais (preuve à l’appui), et la semaine dernière, c’est devenu réalité! J’ai reçu et signé le contrat : un de mes romans paraîtra en France, plus précisément, Terre Promise (titre de travail), paraîtra aux Éditions Castelmore à l’automne.

Je peux dire que je l’aurai travaillé fort, celui-là! En plus de l’écriture du manuscrit lui-même, qui a été un de mes projets de plus longue haleine (et la raison pour laquelle je n’ai publié qu’un seul titre en 2018), j’en ai eu pour 8 mois de démarches : réseautage, prise de contact, envois à l’aveugle, attente, relances de courriels, re-attente, etc.

Et le travail a porté fruit! 2019 commence en lion, et m’apporte ce que je répondais depuis 5 ans lorsque, à pareille date, on me demandait « qu’est-ce qu’on te souhaite pour la nouvelle année? »

Il me faudra peut-être me trouver un nouveau souhait pour le prochain jour de l’an, mais en attendant, je compte bien boire du champagne (deux fois plutôt qu’une), et savourer chaque minute de l’année qui s’en vient!

Prévisions 2019

Lady with binoculars by liftarn de openclipart.orgFini 2018, que j’ai qualifié il y a deux semaines d’année tranquille. Comment sera 2019? Certainement plus active: je me reprend côté publications, et j’ai déjà plusieurs projets d’écriture en tête! 

Publications prévues:
Elles sont toutes pour l’autonme! C’est comme ça! Question de timing et surtout, avouons-le, de choix de mes éditeurs! Les voici dans le désordre:

  • Soutermonde T2, chez Bayard Canada
  • Pétronille (appelé ici surtout “ma petite sorcière”)
  • Terre Promise
  • Mon “magical girl” (premier jet terminé, reste à le travailler un peu!) 

Il n’y a que le premier de signé, j’ai des ententes verbales pour les trois autres, et j’attend les contrats dans les prochaines semaines! Je vous en dirai plus une fois que la paperasse aura rendu les choses officielles.

Projets d’écriture:
Il n’y en a que deux qui sont certains:

  • Un troisième Pétronille
  • Un deuxième Magical girl

Au niveau des suites, un troisième Soutermonde est bien possible, mais comme ils sont long à écrire, j’attend un peu de voir comment le premier a été reçu avant de me lancer. 

Et du côté des nouveaux univers, le thème des coureurs des bois m’obsède, mais j’hésite encore sur la forme que le tout prendra, et j’ai des embryons d’idées pour une série d’aventure fantastique à la Victor Cordi, que j’appelle intérieurement « l’abysse » pour le moment. Un album me trotte en tête, aussi, mais je me retiens fort pour ne pas l’écrire. 

Pour le moment, dès que les enfants retournent à l’école, je me remets sur mon magical girl, qui n’est pas prêt à être envoyé à l’éditeur encore. De la direction littéraire sur Soutermonde et Terre Promise devraient rentrer bientôt, aussi, mais j’ignore sur quel manuscrit je me jette une fois tout ça terminé!

Événements prévus:
Rien d’officiel.  Sûrement quelques salons du livre, mais sans plus! Un lancement, peut-être? Avec le nombre de livre que je sortirai à l’automne, ce serait amusant, surtout que le dernier avait été formidable! Si c’est le cas, je vous en reparle durant l’été!

Et pour le reste, je vous souhaite une belle et heureuse année 2019, remplie de belles lectures pour les uns,  et d’inspiration pour les autres!

Le genre “Magical Girl”

Je vous parle aujourd’hui d’un type de récit originaire du Japon, adopté depuis par les Européens, mais à peu près inexistant au Québec: le Magical Girl!

En gros, il s’agit d’aventure d’une jeune héroïne dotée de pouvoirs magiques qui utilise ces pouvoirs pour “sauver le monde tout en cachant sa double vie à son entourage. Ça implique habituellement une transformation, un costume élaboré, une baguette, un compagnon magique plutôt mignon, des ennemis à combattre, et un tout petit peu de romance, sans que cette dernière ne puisse éclipser l’action.

Parce que oui, c’est surtout de l’action! De l’action écrite spécifiquement pour les filles!

Selon Wikipedia, le genre aurait commencé avec Mahō tsukai Sally, un manga bien connu ici sous la forme de la série télé Mini-Fée*,  mais la plus connue, celle qui a vraiment inventé et cimenté les codes du genre, c’est Saylor Moon!

Petite pause pour admirer sa légendaire transformation:

Pourtant, ma principale influence personnelle dans ce genre serait plutôt Sakura Chasseuse de Carte, dont je possède la collection entière en manga, et que je relis régulièrement.

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Sinon, du côté Européens, je suis fan de la série de bandes dessinées W.I.T.C.H. tirée des magazines de Disney. Plus actuel encore, je ne déteste pas la récente série Miraculous Ladybug qui permet à la nouvelle génération de découvrir le genre, un peu teinté de sauce superhéros.

Tout ça pour dire que je suis présentement en train d’écrire un roman de type Magical Girl! Je vous en parle un peu plus en temps et lieux!

*Pour Mini-Fée, avouez-le, vous avez désormais la chanson thème en tête pour le reste de la journée!!

 

Le ministère des objets perdus

Il y a quelques semaines, je partageais avec vous mes difficultés dans l’écriture d’une nouvelle, genre littéraire que j’ai très peu pratiqué comme autrice. Voici donc le temps de vous partager le résultat! La nouvelle en question, intitulé « Le ministère des objets perdus » a été publié au début du mois, sur la page web d’Opuscules, un webzine de littérature québécoise.

Je vous en donne même les premières phrases, en aperçu :

Il s’agissait d’un des groupes les plus divers que Sasha ait jamais vus. Elle travaillait comme guide au Ministère des objets perdus depuis assez longtemps pour savoir que les gens qu’on lui confiait variaient d’une saison à l’autre. Invasion d’étudiants durant les semaines d’examens, alors que le stress les rendait distraits et prompts à l’oubli. Afflux de mères de famille à l’approche des fêtes d’hiver, submergées par le tourbillon des achats de cadeaux, la pose des décorations et les desserts à préparer d’avance. 

Pour lire la suite, rendez-vous sur le site Opuscules.ca! Bonne lecture!

Des sorcières au nom vieillot

Illustration de ClipartStockPhoto prise sur Openclipart.orgIl y a deux semaines, alors que je faisais mes prévisions pour 2018, je mentionnais mon dilemme sur quoi écrire en ce début d’année. Une pige et plusieurs journées d’animation scolaire plus tard, la question est finalement réglée : j’ai commencé un roman à gros caractères pour les lecteurs de 7-8 ans!

Ce sera un roman de sorcière. Un roman d’entreprenariat, aussi, un peu. Il paraîtra probablement chez Druide, où j’ai publié ma trilogie du Gardien des soirs de bridge. Un roman prend du temps à être publié, pour ne pas manquer sa sortie, abonnez-vous à ma lettre d’envoi en entrant votre courriel ci-dessous :

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Les noms choisis!

Je voulais des noms vieillots, passés de mode, pour mes sorcières. Pour m’aider à en trouver, j’ai publié un remue-méninge sur ma page Facebook. Les réponses ont été plus qu’enthousiastes! Au moment où j’écris ces lignes, plus de 3 000 personnes sont venues commenter! Parmi les nombreuses suggestions, voici les noms qui se retrouvent dans mon roman jusqu’ici :

  • Ursule
  • Yolanda
  • Cunégonde
  • Merlande
  • Éthel
  • Edwina
  • Pétronille

J’ai voulu utiliser Elvire, mais comme c’est déjà le nom d’une sorcière très connu, j’ai changé pour Edwina.

Je changerai peut-être Pétronille, aussi. On m’a mentionné que c’est le titre d’un roman d’Amélie Nothomb, ce qui m’embête un peu. En même temps, mon lectorat est bien différent de celui de la romancière, et je suis très amourachée de ce nom! Ce serait celui de mon héroïne, une sorcière plus gentille et colorée que les autres. Je garde Pimprenelle en remplacement de secours, au cas où.

D’autres personnages, et donc, d’autres noms, s’ajouteront au fil des chapitres et des autres tomes de la série! Un grand merci à ceux qui ont participé au remue-méninge, je garde vos suggestions bien précieusement dans mes dossiers! Et pour les nouveaux venus sur cette page, qui m’ont découvert à travers le remue-méninge, je vous invite à aller faire un tour du côté de mes publications, à aimer ma page Facebook, et à revenir tous les lundis sur ce blogue pour un nouveau billet!

Pas facile, les albums!

Je profite de mes succès des derniers mois pour parler de mes échecs, c’est toujours un sujet plus facile quand le reste va bien! Je vous présente donc ma bête  noire : les albums! J’en ai écrit 6 en tout et voici leurs destins respectifs :

  • Le pays des tromignons: après avoir essuyé plusieurs refus d’éditeurs traditionnels, j’ai accepté de le publier en numérique. L’idée semblait bonne, l’éditeur convainquant… et j’ai récolté moins de 100$ en trois ans.

Et ces deux-là sont mes plus grands succès! Ce sont les seuls à avoir réussi à sortir du tiroir! Parce que dans ledit tiroit, j’ai également écrit ceux-ci :

  • Le bestiaire du merveilleux urbain : se veux une suite de l’encyclopédie et explique ce que les créatures magiques (licornes, griffons et autres) sont devenues dans notre monde moderne. A été considéré fortement par Perro, puis refusé pour cause éditoriale (ils ne font pas d’albums!)
  • Les bacs à sables : Poème d’une page écrit spécifiquement avec la collection Clin d’œil d’Isatis en tête. Tellement écrit spécifiquement pour eux que, après leur refus (un de leur prochain portait sur un sujet semblable), je n’ai jamais osé le présenter ailleurs!
  • Le Gumzilla : Quelle saga que ce Gumzilla! Commencé en miniroman, puis transformé en album, il a été accepté par pas moins de trois éditeurs, pour être abandonné chaque fois en court de route. Aux dernières nouvelles, il était dans la pile des « peut-être » de la collection Motifs chez Druide (la nouvelle date d’un an!)
  • Les Monstramis : écrit cet été, et envoyé à quelques éditeurs. Toutes les réponses reçues jusqu’ici sont négatives… ça ne s’enligne pas bien!

Je devrais peut-être abandonner? Accepter le fait que la forme plus longue du roman correspond mieux à mes capacités? Mais c’est plus fort que moi! Une fois qu’une idée d’album s’empare de moi, je ne peux faire autrement que de l’écrire!

Soupir!

Je suis incorrigible!

Ce qui s’en vient pour 2017!

2017
Photo: Sébastien Provencher, pris dans une ruelle pas loin de chez nous

Une nouvelle année, des nouveaux projets! Voici ce qui s’en vient dans mon cas!

Publications :
Seulement 2 livres de prévus cette année, mais en fait, c’est parce que je pensais que le dernier Victor Cordi, paru à l’automne 2016, paraîtrait ce printemps! Je ne m’en plaindrai pas, c’est rare que cette industrie me surprenne par sa rapidité plutôt que son inverse.

  • Un roman intermédiaire chez Bayard (dont je vous parle bientôt, promis!)
  • Le gardien des soirs de bridge TIII : Derrière les rideaux

Écriture :
Je m’enligne pour des projets plus longs, ce qui veut dire que je n’écrirai probablement que 2 livres cette année.

  • Les rats (un tiers de terminé!)
  • Nouveau projet qui me trotte en tête depuis une dizaine de mois et dont le titre provisoire est Terre Promise.

Je vais peut-être m’essayer pour une bourse pour ce dernier; même si je ne l’obtiens pas, monter le dossier m’aidera à mettre de l’ordre dans mes idées.

Événements spéciaux :
J’avais parlé de mon invasion des maritimes, et il en reste encore deux événements, soit le Salon du livre d’Edmundston et le prix Hackmatack! Parlant prix, j’irai également à Toronto pour la Forêt de la lecture (prix Tamarac), alors trois voyages de prévus d’ici l’été… sans compter les Salons du livre (probablement Québec, Longueuil et Trois-Rivières à raison de 2 journées chacun). Les enfants ont grandi, je me permets un peu plus d’absence.

Beaucoup de visibilité s’en vient, aussi, avec trois entrevues accordées récemment, qui seront publiés d’ici la fin du printemps (1 site web + 2 magazines). J’ai d’ailleurs fait faire de nouvelles photos professionnelles pour l’occasion, très hâte de vous montrer ça!

 

Bref, même avec moins de publications, l’année s’annonce excitante!!! Avec mes trois publications de l’automne, j’ai un peu l’impression d’avoir monté une autre marche dans ma carrière d’auteure jeunesse. Qui sait jusqu’où ira l’escalier?

 

De la difficulté de choisir son temps de verbe

Moi, en train d'écrire chez Bric à brac livres
Moi, en train d’écrire chez Bric à brac livres

Pour mon écriture en direct chez Bric à Brac livre, je commençais un nouveau manuscrit. Je m’étais questionnée sur Facebook sur les caractéristiques de la narration. J’avais opté pour la 3e personne et le passé simple. Mais après 10 pages, je dois me rendre à l’évidence : ça ne marche pas.

J’ai donc décidé que, pour la séance de dimanche matin, je recommencerais à la 1ère personne. Ce qui me laissait la question du temps de verbe. Les trois options et leurs problèmes respectifs selon moi :

  • Le présent : Plus moderne et très dans l’action, mais il me semble que c’est un temps plus approprié à la narration à la 3e personne. Qui conte ce qui lui arrive au présent?
  • Le passé simple : Temps littéraire classique, mais sonne bizarre avec les verbes en « er » à la première personne : « Je mangeai une rôtie et me grattai l’oreille. » Me semble plus approprié à la troisième personne : « Il mangea une rôtie et se gratta l’oreille ».
  • Le passé composé : Temps plus familier, toujours utilisé à l’oral. Un éditeur m’a déjà fait la remarque que ce temps remplissait le texte de verbes « être » et « avoir », ce qui l’appauvrit. Il n’a pas tort.
Image pour toujours liée aux temps de verbe dans mon cerveau!
Image pour toujours liée aux temps de verbe dans mon cerveau!

Bref, rien de parfait!

Pour aider ma réflexion, je me suis penché sur ce qui existait. J’ai donc fait le tour des bibliothèques de la maison pour analyser les temps de verbes utilisés dans les livres écrits à la première personne :

  • Journal d’un chat assassin : Mélange de présent (pour les réflexions) et de passé composé (pour l’action)
  • Bine : Présent (ah ben! Il semblerait que ça existe!)
  • Géronimo Stilton : Passé simple
  • Aurélie Laflamme : Mélange de présente et de passé composé
  • Le journal d’Alice : Passé composé
  • La vie compliquée de Léa Olivier : Mélange de présent et de passé composé
  • L’escouade Fiasco : Temps présent, et ça marche très bien. Me serais-je trompée sur ce temps, ou est-ce que Julie Champagne est une magicienne? (Possibilité à ne pas négliger!)
  • Sloche à la framboise bleue : Présent et passé composé
  • Journal d’un dégonflé : Passé composé
  • Le petit Nicolas : Passé composé

J’ai également vérifié dans deux séries adultes que j’ai adorées (en fait, dans leurs traductions).

  • Dossiers Dresden : Passé simple
  • L’Assassin Royal : Passé simple

C’est clair, pour les journaux intimes, la recette est toujours la même (Présent et passé composé). Le problème, c’est que je ne m’enligne pas pour un journal intime, simplement pour une narration au « je ». Il y a des différences. Quand j’y pense bien, deux des influences derrière mon manuscrit sont Géronimo Stilton et Dresden Files*… et les deux partagent le même temps : le passé simple. Vendu!

MISE À JOUR : 24 heures plus tard, 5 pages d’écrites avec la narration 1ere personne et passé simple… et ça marche parfaitement! Yé! Plus que 85 pages à écrire.

*La troisième influence est une série de bandes dessinées, genre qui se moque bien du temps de verbe de la narration!