Post-mortem de la première séance d’écriture en direct

Photo: Librairie Paulines
Photo: Librairie Paulines

Ça y est, la glace est brisée! J’ai fait ma première séance d’écriture en direct jeudi dernier, lors de la foire commerciale de la rue Masson. Honnêtement, ça s’est très bien passé.

J’étais installée dehors sur le trottoir, avec une table, une chaise, mon ordinateur portable, et un écran plat, relique du temps où j’avais un « vrai » ordinateur à la maison. Il faisait un temps superbe, et la vente de trottoir attire beaucoup de monde, les conditions étaient idéales!

En m’installant, je me suis inquiétée d’être capable de me concentrer. Je m’attendais à des bruits d’ambiance de conversations et de gens qui passent, mais je n’avais pas pris en compte les haut-parleurs installés à tous les lampadaires! De la musique plutôt forte, et francophone de surcroit (donc, plus difficile à ignorer) emplissait la rue Masson au grand complet. La prochaine fois, je crois que je vais me prévoir de la musique sans paroles, histoire celle de la rue.

Petite secret entre nous : j’avais en fait des écouteurs, mais il n’étaient pas branchés. Je les au seulement apporté comme symbole universel de « ne me parlez pas », histoire de pouvoir plus facilement respecter le concept d’écrire sans être interrompue.

J’ai écrit non-stop pendant toute l’heure, pour un total de 2000 mots. Je n’atteins JAMAIS ce chiffre aussi rapidement lorsque je suis chez moi. La pression de la performance déclenche chez moi un réflexe d’écriture automatique qui fait que les mots sortent tout seul. La qualité n’y est pas nécessairement, par contre… je devrai grandement retravailler le tout! En même temps, il faut toujours retravailler le tout, quelles que soient les conditions de travail!

Une des choses à laquelle je devrai faire attention en retravaillant sont les répétitions. Lorsque j’étais conscience qu’un passant lisait ce que j’écrivais, j’étais prise d’un désir qu’il comprenne l’histoire, et j’ai donc expliqué le contexte de l’histoire plus d’une fois dans mon écriture. Répétitions par désir de plaire. Mauvais réflexe. Preuve aussi que je ne me perds pas complètement dans l’écriture, que je restais consciente de mon environnement.

Et finalement, la grande récompense, celle qui compte le plus quand on écrit : à la fin de la séance, une petite famille attendait que je termine pour me faire signer un livre. Pas n’importe lequel, un Tome 5 de Victor Codri (le hors série), pour un jeune homme qui avait dévoré le premier cycle au grand complet. « Il lisait surtout de la bande dessinée avant de tomber sur votre série… » m’a expliqué sa mère. Madame, vous avez fait ma journée!

J’en profite d’ailleurs pour remercier la Librairie Paulines, dont l’équipe m’a vraiment acceuilli chaleureusement!

Les prochaines séances seront les 12, 13 et 14 août chez Bric à Brac, en l’honneur de la journée « le 12 août j’achète un livre québécois ».  Je serai probablement alors rendue à un nouveau manuscrit! On s’en reparle en temps et lieux!

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