Publier en anglais en trois étapes

Screen-shot-2011-04-18-at-10.45.17-PMQue tous les abonnés de Disney Junior chantent avec moi : trois p’tites étapes, ça doit suffire, trois p’tites étapes, pour réussir…

Récemment, je vous disais que j’explorais le côté anglophone de la force. Pour être publiée, je dois franchir trois étapes, présentées ci-dessous. La bonne nouvelle? C’est que j’ai déjà franchi la première, ce qui me donne un certain espoir d’avoir une chance.

Ce qu’il faut savoir, c’est que la plus grande différence entre les milieux anglophones et francophones en littérature est la présence des agents, qui prennent les carrières des auteurs en main et les aident à être publiés (en échange d’une part de leurs droits d’auteurs). S’il est possible d’être publiés sans agents, les portes de certaines maisons d’édition, souvent les plus importantes, vous seront fermées.

La deuxième chose à savoir, c’est que dans le milieu anglophone, on envoie rarement un manuscrit complet dès le départ. Ce qui nous amène à l’étape 1 :

Étape 1 : La « query letter »

La première chose à faire est d’envoyer une lettre (plus souvent un courriel) pour demander la permission d’envoyer un manuscrit. Cette lettre, appelée « Query letter » doit contenir une courte présentation de soi et de l’œuvre que l’on désire présentée, ainsi que les 5 premières pages du manuscrit, mises directement dans le courriel plutôt qu’en attachement. On envoie le tout à des agents ciblés selon le type d’œuvre (du jeunesse, middle-grade pour ma part) et on attend qu’ils vous demandent d’envoyer le manuscrit complet. Si vous désirez publier sans agent, le processus reste le même, puisque la plupart des éditeurs demandent également que l’on passe par cette étape avant de leur envoyer le manuscrit complet.

Étape 2 : Trouver un agent

Si vous avez décidé de publier sans agent, passez directement à l’étape trois.

Une fois la permission reçue, on envoie le manuscrit complet à l’agent, selon les modalités qu’il a exprimées dans son courriel de réponse. Une deuxième attente s’ensuit, puisqu’il doit décider, après lecture, s’il désire vous représenter ou non. Réussir cette étape ne garantit pas une publication, puisqu’il en reste une troisième à franchir.

Étape 3 : Intéresser un éditeur

On atteint finalement la seule étape vraiment nécessaire dans le milieu francophone : l’envoi de manuscrit à l’éditeur. Cette étape sera réalisée par l’agent lui-même si vous en avez un. Il s’occupera également de cibler les maisons les plus pertinentes pour votre manuscrit, et négociera les clauses du contrat en votre faveur.

 

Je me situe en ce moment entre l’étape 1 et l’étape 2, puisqu’un agent a répondu de manière positive à ma demande de permission, mais que mon manuscrit n’est pas encore prêt à être envoyé. Si tout va bien, il devrait l’être d’ici une semaine ou deux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *