Lorsque j’ai eu accès aux rayons adultes de la bibliothèque de Sainte-Julie, j’ai rapidement compris que la meilleure manière de trouver des romans qui me plaisent consistait à repérer les dos mauves et les dos gris argenté. Ce n’est que plus tard que j’ai compris qu’il s’agissait en fait de collections particulières de maisons d’édition précises (soit les collections de l’imaginaire de J’ai lu et Pocket).
En cette ère de surabondance de nouveauté, il est parfois difficile de s’y retrouver! Avoir un éditeur préféré, avec une collection qui correspond à nos goûts, permet de choisir aveuglément sans se tromper! Si vous êtes un amateur de littérature de l’imaginaire et que vous vous sentez perdus dans le panorama local avec l’approche de l’événement « Le 12 août, j’achète un livre québécois », voici trois maisons du côté desquelles regarder…
Alire
Ne vous fiez pas à leur site internet digne des années 90, Alire est LA référence en littérature de l’imaginaire au Québec! Même si on peut y trouver quelques traductions d’auteurs canadiens (tel que Guy Gavriel Kay), leur catalogue est principalement constitué d’auteurs québécois et Canadiens-francophones, et non des moindres: Patrick Sénécal, Elizabeth Vonarburg, Joël Champetier, tous les grands noms du genre s’y retrouvent. Et si vous hésitez toujours, prenez leur magazine Solaris pour découvrir plusieurs auteurs d’un coup!
Alto
Depuis trois ans, j’ai réalisé que chaque fois que je mets un livre sur ma liste d’envie, c’est Alto qui en offre la traduction. Pour une maison d’édition qui fait dans le contemporain et le littéraire, un surprenant nombre de leurs livres tendent vers la littérature de genre. Moins “pur genre” que les éditions Alire, ils offrent des hybridations qui permettent d’élargir ses horizons, et surtout, de ne jamais s’ennuyer. Je ne crois pas qu’ils identifient les auteurs québécois par rapport aux auteurs traduits directement sur leurs livres, mais leur site web permet de classer les oeuvres par provenance.
Et bientôt sur les tablettes: VLB imaginaire
Les livres arriveront sans doute plutôt pour le 12 août 2021, mais j’avais tout de même envie de vous en parler: les éditions VLB ont décidé de partir une collection spécialisée en imaginaire. Et comme ils ont mis à la tête du projet deux personnes de talents très impliquées dans le milieu, soit Geneviève Blouin et Mathieu Lauzon-Dicso ça promet d’être très intéressant! À surveiller, donc!
Et en jeunesse? C’est plus éparpillé !!! Aucun éditeur ou collection ne se spécialise dans la science-fiction ou le fantastique, mais la plupart des éditeurs en publient un peu. Le mieux est encore de demander conseil à votre libraire (ou d’acheter un des miens, hihihi) !!





Et voilà, la boucle est bouclée: presque onze mois après notre départ, nous sommes de retour sur le Plateau Mont-Royal, notre point de départ, dans un nouvel appartement. Le déménagement a été épique, puisqu’il fallait ramener tous nos meubles et autres biens en entreposage en plus de quitter et vider le AirBNB que nous occupions depuis notre arrivée au Québec en mai. C’est d’ailleurs encore loin d’être terminé: il y a des boîtes partout, et il manque encore les boîtes de ce que nous avions en France, et qui arriveront par bateau quelque part au mois d’août.


J’ai parfois des idées étranges. Lorsque mon mari m’a informé que l’arrondissement de mon quartier débloquait des fonds culturels et cherchait des projets pour l’été, j’y ai vu l’opportunité parfaite de concrétiser une de ces idées farfelues qui m’habitait depuis longtemps: monter une chasse au trésor dans les ruelles du Plateau Mont-Royal. J’ai sorti une histoire jamais publiée (le Gumzilla) d’un tiroir, j’ai déniché une illustratrice habitant le quartier elle aussi (Maylee Keo, dont je vous présenterai le travail dans un futur billet), et j’ai attaqué la paperasse!
Je voyais son nom passer depuis quelque temps. Dans le paysage littéraire québécois, il était difficile à rater! Étoile montante, de tous les prix, sa première trilogie,
On me l’a demandé maintes fois. Dans les classes, les salons du livre, les médias sociaux. « Est-ce qu’il va y avoir une suite? ». La possibilité d’une websérie a également remis la question sur la table. J’ai arrêté toutes mes manœuvres d’évitement et j’ai commencé à y penser.