On entre aujourd’hui dans ce qui fait l’unicité du Gardien des soirs bridge T1 : Sous le divan, soit la science que j’ai inventée : la pestiologie.
Il s’agit de l’étude de petites créatures invisibles qui vivent à notre insu tout autour de nous. Des conditions spéciales doivent être réunies pour pouvoir les observer à l’œil nu.
Le mot lui-même vient d’un amalgame de « peste » et de « bestiole » et le professeur Habbitrøle se spécialise dans l’étude des Pestilus Domesticus, ou pestioles de maison.
À la fin du roman, les sortes de pestioles rencontrées sont présentées sous forme de fiches qui permettent d’en apprendre un peu plus sur ces drôles de créatures. Voici donc la fiche des premières pestioles que Émile et Ophélie réussiront à voir. (illustration Ghislain Barbe)
Fiche no 1 : Les spiratins à crête rouge
Habitat : Les dessous de divan à ressorts. Ils ont une nette préférence pour les divans posés sur les planchers de bois franc.
Signe de leur présence : Des boules de petits poils gris trouvés sous le divan. Faire bien attention, ceux-ci peuvent être confondus avec des moutons de poussière, mais une observation à la loupe prouvera que les particules sont cylindriques (poils) plutôt que rondes (poussière).
Conditions d’observation : Installer une source de lumière du côté est du divan, sauter à trois reprises sur les coussins, puis observer par le côté ouest.
Description : Ils ont de longs poils gris sur tout le corps, avec des épis rouges sur le dessus de la tête. Leurs organes sensoriels (yeux, oreilles, bouches) sont posés au bout de tentacules pour éviter que les poils ne nuisent à leur détection du monde extérieur.
Diète : Ils se nourrissent de poussière qu’ils aspirent à l’aide de leur bouche-trompette.
Durant les animations scolaires, lorsque je parle des dernières étapes vers la publication, des élèves me demandent quelques fois qu’est-ce que je fais si plus d’un éditeur est intéressé par mon manuscrit. Je leur réponds invariablement : « Alors, vous avez ce qu’on appelle un beau problème! »


L’été achève, et
Les
Ils ont également traduit plusieurs Robert Munsch! Mon coup de cœur : Le bébé, ci-contre, qui m’a fait rire aux éclats, toute adulte que je suis!




Ma plus grande n’a pas hésité une seule seconde avant de pointer ce livre dans sa bibliothèque. 
