La réalité m’embête

Je situe rarement mes romans dans des lieux réels. J’invente plutôt des villes fictives et génériques… lorsque je n’invente pas des univers complets. En fait, seules deux de mes séries sont situées dans de « vrais » lieux : les Chroniques post-apocalyptiques… et Camp de jour.

Pour le premier, la seule déception que je me rappelle avoir rencontrée est la durée d’un voyage en vélo entre Mont-Tremblant et Montréal. Je pensais que Kiara, héroïne du deuxième tome, voyagerais pendant des semaines… mais Google Map m’a informé à l’époque que le trajet ne durerait pas même huit heures en tout, me forçant à revoir mes plans et à raccourcir le voyage de mon héroïne.

Ces temps-ci, j’avance dans le deuxième tome de Camp de jour. Pour cette aventure mes campeurs visitent le nord du Québec pendant la semaine de relâche. Mon plan était de les faire atterrir en parachute à mi-chemin, descendre une montagne en traîneau jusqu’à la côte, pour ensuite rejoindre une île discrètement. J’insiste ici sur le « discrètement ».

Premier problème : la descente en traîneau. Le bout de territoire qui m’intéresse est plus plat que la Belgique! Pas la moindre petite montagne à dévaler.

Deuxième problème : l’arrivée discrète. Un contact sur place m’a informé qu’au début du mois de mars, la glace est trop présente pour les transports nautiques, et trop fragile pour les transports terrestres. Les habitants utilisent donc plutôt l’hélicoptère. Adieu furtivité!

J’ai, évidemment, trouvé de nouvelles idées pour permettre à mon intrigue d’avancer malgré ces embuches… mais n’empêche que, cette semaine, il faut l’avouer: la réalité m’embête!

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