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Ma première épreuve « Lurelu », passée haut la main!

Tout d’abord un peu de perspective, pour ceux qui ne connaissent pas « Lurelu ». Il s’agit d’un magazine traitant de la littérature jeunesse au Québec. Il est distribué à tous les membres de communication-jeunesse, et à plusieurs abonnés, notamment des libraires, des bibliothécaires, des enseignants, des auteurs, et toutes autres personnes intéressées par la littérature jeunesse.

Contextuellement, ce qui rend la revue importante, c’est surtout qu’on y trouve des critiques de presque tous les romans jeunesses publiés (je dis bien presque, puisque mes deux premiers romans semblent être tombé entre deux craques), ce qui est une tâche colossale. Ajoutez à cela le peu de visibilité de cette littérature dans les médias traditionnel (un gros « Bravo » à Pause-Lecture qui prend la relève côté nouveaux médias), et la critique de Lurelu devient souvent la seule critique qu’un auteur recevra sur son roman. Cette unicité rend la pilule plus difficile à avaler lors de mauvaise critique. Tout art est une question de goût, et ce n’est que dans la multitude des opinions qu’une véritable valeur générale est accordée. Tout utilisateur de Metacritic.com vous le dira.  J’en profite pour remarquer que les livres constituent le seul divertissement absent de ce site… la littérature jeunesse québécoise n’est peut-être pas la seule à souffrir d’absence de couverture! Mais je m’égare…

Bref, un des critiques de Lurelu a couvert « Le Fantôme du caporal poltron » et je suis ravie du résultat! En voici la retranscription :

« Dans ce troisième tome de la série, les jeunes naufragés se retrouvent séparés en deux groupes sur les rives opposées d’une ile à la suite d’une tempête. Un côté est hanté par les fantômes d’un camp militaire condamnés à revivre une humiliante défaite subie autrefois à cause de la négligence de leur caporal poltron. De l’autre côté vivent les vainqueurs. Le peuple y prend les moindres décisions à la place du roi; en somme, la démocratie poussée à l’extrême, ce qui provoquera d’amusants imbroglios. Les deux groupes d’amis parviendront-ils à se rejoindre tout en aidant les habitants à reprendre le contrôle de l’ile?  Comme dans les romans précédents, aventures et voyages font ici bon ménage.

Le récit, divertissant et riche en rebondissements, propose une structure non linéaire : plusieurs chapitres alternent entre les deux lieux où évoluent les personnages, ce qui constitue une piste intéressante à exploiter en classe. Les personnages témoignent de belles valeurs telles l’amour fraternel, le respect de l’autre et le dévouement envers autrui. Le vocabulaire, précis et évocateur, plonge le lecteur dans des scènes exaltantes. En revanche, les termes « militaires » et « maritimes » auraient mérité plus amples explications. Quelques illustrations en noir et blanc complètent le texte en soulignant la jeunesse des héros. À noter : le site de l’auteure (www.romanjeunesse.com) propose des fiches pédagogiques. »

N’est-ce pas merveilleux! Un gros merci à Sébastien Vincent pour une si belle critique. Il a même mis l’adresse ce mon site web! Je n’aurais pas pu demander mieux!  Avec de tels éloges, je leur pardonne complètement à Lurelu d’avoir, dans leur article sur les bandes-annonces, rebaptisé mon premier roman « les naufragés de Chélo »!