Les illustrations de l’Encyclopédie du merveilleux urbain

À l’occasion du Salon du livre de Québec, Anouk Lacasse et moi avons eu le privilège d’être interviewées sur scène par Marc Proulx au sujet de notre Encyclopédie du merveilleux urbain. Pour l’occasion, Anouk avait pris le temps de noter sa démarche sur papier, histoire de mettre de l’ordre dans ses idées avant l’entrevue. Elle a eu la gentillesse de me faire parvenir le texte en question, et je vous l’offre donc aujourd’hui, en tant que billet de « blogueuse invitée » !

Texte de Anouk Lacasse :

ScreenHunter_02 May. 03 19.29Chers amis du merveilleux, j’aimerais vous parler de mon rôle d’illustratrice et de graphiste dans la création de l’Encyclopédie.

C’est d’abord à partir des textes originaux de l’auteur Annie Bacon que j’ai élaboré les différents personnages et univers de tous les peuples du merveilleux urbain. Bien sûr, beaucoup de documentation et de recherches ont été nécessaires à la création des images. Si j’ai pris plusieurs mois pour réaliser tout le visuel du livre, le projet entier s’est échelonné sur 4-5 ans, avant de voir le jour dans les librairies.

ScreenHunter_04 May. 03 19.30Mais revenons aux illustrations. Les dessins sont un beau mélange de crayonnés faits à la main, d’aquarelle et d’infographie. Les personnages sont inspirés des représentations classiques, que j’ai transformées pour leur donner un caractère actuel, adapté à la vie urbaine. Vous remarquerez que les fées d’abribus ont des ailes en parapluie, que le troll de viaduc a un look plutôt hip-hop, et que les gobelins d’égout portent des lampes frontales…

Pour chaque peuple, j’ai aussi créé une atmosphère particulière, avec une typographie et des éléments spécifiques à chaque peuple. Les décors sont un reflet de ma ville, de mon environnement. Par exemple, la ruelle des farfadets s’inspire de Limoilou, alors que les craques de bitume illustrent les dommages que causent les Duegards de trottoirs. La tôle rouillée utilisée en page couverture vient d’en arrière de chez nous . Vous auriez dû me voir partir avec mon appareil photo à la recherche de preuves « véritables » de la présence de ces petits êtres parmi nous !  D’ailleurs, pendant que je dessinais sur mon balcon, j’ai eu droit à un concert de glands qui rebondissaient sur les capots de voitures, orchestré merveilleusement par… les faunes-écureuils !

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