Palmarès et bibliodiversité

1004965_10151864084075684_296274619_nÉnorme surprise hier : la librairie Monet a sorti son palmarès annuel de meilleurs vendeurs jeunesse, et le premier tome de ma série Victor Cordi, soit l’Anomalie maléfique, a l’honneur d’en occuper la première place. J’en suis, évidemment, folle de joie… mais également stupéfaite!

Le fait est que Victor n’a jamais fait aucun, je dis bien aucun des deux gros palmarès, soit ceux d’Archambault et de Renaud-Bray. Pas même une petite apparition en 20e place le temps d’une minuscule semaine. Du côté de Renaud-Bray, ce n’est d’ailleurs pas près d’arriver, puisque ce titre est absent de la moitié des succursales, et ce, depuis déjà de nombreux mois.

Comment donc un titre peut-il être meilleur vendeur de l’année dans une librairie, et « Missing in action » dans l’autre? Parce que les libraires choisissent les titres qu’ils commandent, recommandent, mettent de l’avant ou abandonnent.  Ces choix sont critiques sur les chiffres de vente d’un titre et diffèrent énormément d’une librairie à l’autre. La présence de Victor Cordi en tête du palmarès de la librairie Monet est un peu une preuve de la fameuse « bibliodiversité » dont parle souvent les défenseurs du prix unique du livre.

Deux autres différences qui m’ont frappée entre le palmarès annuel de Monet et ceux hebdomadaires des deux grosses chaines québécoises:

  • Absence de YA chez Monet
  • Léa Olivier, Hunger Games, C’est la faute à Carey Price, Divergence et autres titres considérés « jeunes adultes » dominent les palmarès des gros joueurs à un point tel que les livres pour les moins de 12 ans n’y apparaissent qu’en proportions sous les 20%. Ces titres étant totalement absents de celui de Monet, je ne peux conclure qu’une chose : ils ont leur catégorie bien à eux et n’ont pas été compilés sous « jeunesse ». J’aime bien cette exclusion, ça laisse de la place aux titres pour les élèves du primaire.
  • La provenance des livres 
  • En proportion, on trouve habituellement environ 50% de livre étranger vs livres québécois dans les palmarès des gros joueurs. Pour Monet, un seul titre non québécois* (le journal d’un dégonflé : carrément claustro) apparaît dans le « top 10 ». Impressionnant, non?

 

*Note : Pour Frisson l’écureuil chez Scholastic, il est écrit par une Montréalaise (Mélanie Watt), et je me fais donc un plaisir de le considérer comme Québécois!

 

 

1 réflexion sur « Palmarès et bibliodiversité »

  1. Rassure-toi, nous n’excluons aucunement les livres « Jeunes Adultes » de la catégorie Jeunesse chez Monet… C’est simplement que nous sommes tous tombés en amour avec Victor Cordi et que nous nous faisons un devoir, en tant que libraires, de le proposer à qui veut bien l’entendre, primaire ou pas. 🙂

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