Jamais facile, le plan!

(Petite parenthèse avant de commencer pour dire que je serai au Salon du Livre de l’Estrie. Vendredi toute la journée, et samedi matin. Heures de dédicaces.)

 

Je ne suis pas trop du genre « angoisse de la page blanche », comme je l’ai déjà dévoilée dans une entrevue du défunt blogue Préfaces de Marie-Julie Gagnon. Et pourtant, j’ai moi aussi mes blocages qui me causent à regarder la page durant plusieurs minutes, puis qui me font céder aux démons de la procrastination (Facebook, Feed RSS, et même, en désespoir de cause, ménage et vaisselle). Cette bête immonde : le plan, découpage chapitre par chapitre de tout ce qui se passera dans le roman à venir.

Le plan en question remplit à peine une page, et pourtant, je ne m’en sors jamais en dessous d’une bonne semaine de travail, voire deux. Moi qui aime tapoter les touches de mon clavier comme d’autres celles d’un piano, cette lenteur me pèse. Si bien que, parfois, je tente de m’esquiver. Je commence l’écriture sans plan, ou alors qu’il n’est qu’embryonnaire, et à chaque fois, c’est le fiasco! Je dois réécrire, reculer, changer d’idées et finalement plier et terminer ce foutu plan avant de continuer.

C’est donc tout ce que j’ai fait la semaine dernière : une maigre petite page de noircie, mais qui me permet de savoir exactement ce qui se passera dans le 4e livre de Victor Cordi. Je laisse percoler un peu, puis je fonce! À nous touches noires; que vos cliquetis retentissent!

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