Écrire… par plaisir

Récemment, mon mari et moi jouions à « et si on était millionnaires ». Ayant des tendances plutôt paresseuses, je me suis demandé si j’écrirais dans une telle situation. Entendons-nous, tant qu’à avoir besoins d’un métier pour mettre du beurre dans les épinards, j’aime mieux écrire que faire n’importe quoi d’autre, mais si tous mes besoins monétaires étaient comblés, est-ce que je prendrais la peine de m’asseoir à l’ordinateur pour noircir quelques pages-écrans chaque jour plutôt que de simplement m’écraser dans un divan pour lire et jouer à des jeux vidéo?

Puis, cette semaine, quelque chose d’intéressant s’est produit. Je m’étais fixé quelques objectifs d’écriture avant l’arrivée du bébé, soit un premier jet du tome 1 de mon roman pour Courte Échelle, ainsi qu’une révision et un envoi de la deuxième partie des textes pour l’album illustré chez Boomerang. Une fois ces deux choses faites, j’ai pris une journées de paperasserie et bureaucratie, puis une journée à ne rien faire du tout.

La troisième journée, j’ai repris la plume.

Je me suis lancée dans une première relecture du roman Courte Échelle, sans objectif de productivité, sans obligation, par simple envie. C’était merveilleux!

L’ambition de vivre de l’écriture m’a poussé m’imposer à moi-même certains critères de productivité et certains délais dans les deux dernières années qui ont transformé le tout en obligation. Mais dès que j’ai du temps libre en quantité suffisante, une évidence me rattrape: si je n’écrivais pas, je serrais morte d’ennuie!

Est-ce que j’écrirais si j’étais millionnaire? Il semblerait bien que oui… mais peut-être pas au même rythme!

 

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